L’ancrage territorial du luxe français et ses emplois au coeur des priorités du Comité Colbert

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Ce mercredi, le Comité Colbert, association consacrée à l’industrie du luxe française, a lancé pour la première fois une campagne de publicité afin de défendre l’ancrage territorial du luxe, son savoir-faire français et ses milliers d’emplois.

 

Depuis sa création en 1952, le comité n’avait jamais fait de campagne publicitaire en son nom propre. Une première en 3 visuels qui seront diffusés dans la presse pour défendre le rôle du luxe français : il « continue d’ouvrir des sites en région »; c’est la « première école de chevaliers » des arts et des lettres (66 artisans décorés depuis 2006); il crée « des objets de désir durable » .

 

 

« Presque tous les territoires français bénéficient, d’une façon ou d’une autre, des emplois du luxe« , selon le comité.

 

Le comité rappelle qu’une vingtaine de sites de production ont ouvert depuis 2015 et qu’ils ont permis environ 3.500 emplois directs. De plus, 9 sites sont en cours d’ouverture pour la maroquinerie et les métiers d’art.

 

« Aucune autre industrie en France, employant directement et indirectement un million de personnes, affiche un tel ancrage dans les territoires tout en continuant d’y investir massivement avec neuf ouvertures de sites dans les mois à venir et l’embauche de milliers de salariés avec ou sans qualification », insiste auprès de l’AFP Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert. « Avec quatorze écoles au sein de nos maisons, l’industrie du luxe est entièrement mobilisée pour la sauvegarde et la transmission des savoir-faire d’excellence confrontés à un manque de dispositifs de formation. Pour autant, chaque année, plus de 10.000 postes en production ne trouvent pas preneurs” .

 

Le comité rassemble plus de 80 maisons françaises (Chanel, Cartier, Guerlain, LVMH, Hermès, Kering mais aussi l’Hôtel Ritz ou Château d’Yquem) qui représentent quatorze métiers implantés dans toute la France (cuir et maroquinerie, gastronomie, design et décoration, édition, haute couture et mode, faïence et porcelaine, joaillerie et horlogerie, musique, orfèvrerie, automobile, parfums et cosmétiques, verre et cristal, hôtels et palaces, vins et spiritueux).

 

Les maisons de luxe manquent de tireurs de peau dans le cuir, de peintres sur céramique, de polisseurs en haute joaillerie, de brodeurs dans la mode, d’orfèvres, de vendeurs de parfums, de cuisiniers, de pâtissiers…

 

Ce sont des métiers dont l’apprentissage peut s’effectuer dans certaines maisons : « 10 à 13% des effectifs des maisons de luxe françaises sont des collaborateurs en formation », et « jusqu’à 90% de novices sont embauchés sur des métiers d’artisans ».

 

Le comité Colbert essaie donc de promouvoir l’industrie du luxe du mieux qu’il peut en cette période de crise. Pas plus tard que l’année dernière, le comité a voulu faire entendre la voix du luxe français en améliorant considérablement sa communication : présence accrue sur les réseaux sociaux, nouveau site Internet, lancement futur d’une plateforme sur WeChat….

 

Lire aussi > BENEDICTE EPINAY, NOUVELLE DELEGUEE GENERALE DU COMITE COLBERT

 

Photo à la Une : © Comité Colbert[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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