[Luxus Magazine] Kelsey McKechnie, maître de chai chez The Balvenie : « Je suis tombée amoureuse du whisky »

Il fait partie de ces métiers d’excellence : maintenir la qualité du whisky d’année en année et valoriser toutes les saveurs du précieux liquide. Nez affuté, palais ultra développé, respect de l’artisanat et des savoir-faire, compréhension pointue du patrimoine de la marque, vision d’avenir… Le rôle de maître de chai dans l’industrie du whisky est aussi complexe que passionnant. Mais aussi mystérieux. Rencontre, en Ecosse, avec Kelsey McKechnie, maître de chai chez The Balvenie et, accessoirement, l’une des plus jeunes au monde à exercer ce travail.

 

© The Balvenie

 

Quelle est votre histoire ?

 

Je m’appelle Kelsey McKechnie, je suis Malt Master (ndlr : maître de chai) chez The Balvenie. J’ai commencé chez William Grant and Sons, la société qui détient The Balvenie. Il y a 10 ans, j’ai commencé à exercer en laboratoire. Je m’occupais de toutes les analyses de routine de nos spiritueux, pour être sûre que les saveurs de nos nouvelles bouteilles soient parfaites, qu’elles respectent l’identité des marques et que nous ayons un rendement adéquat.

 

Nous voulions tirer le maximum d’alcool possible de nos céréales. A partir de là, je me suis déplacée sur plusieurs de nos sites, pour m’imprégner au maximum du processus de création et de l’ADN des marques. J’ai rejoint l’équipe de mixage et de mélange de The Balvenie en 2017, avec qui je travaille toujours. Initialement, mon rôle était, en grande partie, de veiller à la qualité du whisky. Au fil des années, j’ai pu évoluer vers le métier de maître de chai.

 

Vin, cognac, rhum… Pourquoi avoir choisi le whisky ?

 

Pour être honnête, je ne réalisais pas vraiment à quel point il était excitant de travailler dans le domaine du whisky. J’ai commencé ma carrière en laboratoire en ayant toujours eu une grande passion pour les saveurs. Avoir l’opportunité de travailler sur de simples échantillons pour en faire du whisky m’animait. Je pense avoir commencé sans vraiment réaliser ce qui m’attendait. Les années ont passé et je suis de plus en plus tombée amoureuse du whisky. Sans parler de la région, largement propice pour une carrière dans le secteur.

 

Pourriez-vous nous décrire une de vos journées type ?

 

Une journée type se déroule généralement dans notre blending room, notre chambre de mixage et de mélange, dans laquelle se trouvent tous nos échantillons. Nous passons la journée à faire des contrôles de qualité et de maturation de nos spiritueux avant de les mettre en bouteille. La constance est le maître-mot de l’industrie du whisky, il doit y avoir une continuité parfaite ce qui demande un cahier des charges très stricte.

 

Je travaille également en collaboration étroite avec notre équipe de gestion des stocks, pour savoir si la production correspond bien à ce que l’on souhaite vendre sur l’année qui suit mais aussi sur les 50 prochaines années. Nous sommes également très proches de notre distillerie sur une grande variété de tâches. Il est primordial d’avoir un contact étroit avec les gens sur le terrain et d’avoir des nouvelles régulières de ce qu’il se passe au cœur de la production. Pour résumé, les journées passent mais ne se ressemblent pas. C’est aussi ce qui est excitant dans ce métier.

 

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Photo à la Une : © The Balvenie

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Pauline Duvieu
Mode, hôtellerie, gastronomie, joaillerie, beauté, design… Pauline Duvieu est une journaliste spécialisée dans le luxe et l'art de vivre. Passionnée par les sphères du milieu haut de gamme qui suscitent l’émotion, elle aime décrire les créations des maisons et raconter les histoires des talents qu’elle rencontre.

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