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Ce matin, les principales bourses européennes ont ouvert en baisse. Les manifestations dans de grandes villes chinoises ravivent les préoccupations des investisseurs sur la croissance de la Chine. Néanmoins, Paris et Londres conservent leur place de plus grandes puissances financières en Europe.
Ce week-end, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans des villes chinoises, notamment Shanghai, pour protester contre les restrictions drastiques liées à la covid 19. Ces protestations font peur aux investisseurs, qui craignent pour la croissance de la deuxième économie mondiale.
Les premiers contrats à terme donnent un repli de 0,55 % pour le CAC 40 parisien, de 0,47 % pour le Dax à Francfort, 0,54 % pour le FTSE à Londres et de 0,43 % pour l’EuroStoxx 50. Côté asiatique, l’indice CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale a perdu 1,1 % et SSE composite de Shanghaï 0,8 %. À Hong Kong, le Hang Seng recule de 1,73 %.
Selon un analyste financier, « des restrictions beaucoup plus strictes associées à des bouleversements économiques sont plus probables dans les semaines à venir qu’un soudain assouplissement des restrictions ».
Londres et Paris restent les favorites
Dans un environnement instable, les deux premières bourses européennes gardent leur statut de leader. Une course à la capitalisation s’est cependant instaurée entre les deux plus grandes puissances financières d’Europe. La semaine dernière, Paris s’est placée devant Londres : une première historique. Pour autant, la City reste la favorite des investisseurs.
L’indice CAC All Shares de la France vaut désormais près de 3 000 milliards de dollars, ce qui en fait le plus grand marché boursier d’Europe en termes de valeur, grâce à la valorisation boursière des entreprises du luxe. L’indice FTSE All Share de Londres vaut quant à lui 2,8 trillions de dollars selon les données de Refinitiv.
La Grande Bretagne, étoile d’or des investisseurs
Mais jusqu’à présent, en 2022, les fonds investis dans les actions britanniques ont connu des records de 23 milliards d’euros (environ 24 milliards de dollars), contre près de 18 milliards l’année dernière, selon Refinitiv Lipper. Les sorties annuelles des fonds d’actions françaises sont beaucoup plus faibles : 2 milliards d’euros cette année.
Malgré une capitalisation supérieure pour la Bourse de Paris, Londres reste une destination bien plus importante en termes de nombre et de volume d’introduction en bourse.
Après avoir enregistré en 2021 sa deuxième année la plus forte pour les cotations de sociétés depuis 2007, la bourse londonienne a vu 41 introductions avec une valeur totale de transaction de 1,18 milliard d’euros (1,22 milliard de dollars) à quelques semaines de la fin 2022. Ce qui équivaut à plus du double des 474 millions d’euros levés via 11 introductions en bourse à Paris, selon Dealogic.
Paris épaulé par le secteur du luxe
Dans un environnement boursier volatile, Paris peut compter sur d’importantes participations privées dans ses entreprises pour conserver une certaine stabilité.
En effet, les trois plus gros actionnaires sont la famille Arnault, qui possède la moitié de LVMH, devenue en février 2021 la plus grande société cotée en Europe, la famille Hermès et le gouvernement français. De son côté, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, Blackrock, mène la danse à Londres.
Dividendes et devises
Londres gagne gros en matière de dividendes. Au troisième trimestre, les sociétés britanniques ont versé 28,7 milliards de dollars, soit plus de sept fois le total versé en France. Il est aussi important de noter que la devise entre en jeu alors que la taille du marché de Londres, exprimée en livres, est mesurée en dollars par rapport à celle de Paris, exprimée en euros. Or, la livre sterling a chuté d’environ 11 % par rapport au dollar américain cette année, tandis que l’euro a perdu environ 9 %.
Lire aussi >Paris devient la première Bourse européenne
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Ce matin, les principales bourses européennes ont ouvert en baisse. Les manifestations dans de grandes villes chinoises ravivent les préoccupations des investisseurs sur la croissance de la Chine. Néanmoins, Paris et Londres conservent leur place de plus grandes puissances financières en Europe.
Ce week-end, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans des villes chinoises, notamment Shanghai, pour protester contre les restrictions drastiques liées à la covid 19. Ces protestations font peur aux investisseurs, qui craignent pour la croissance de la deuxième économie mondiale.
Les premiers contrats à terme donnent un repli de 0,55 % pour le CAC 40 parisien, de 0,47 % pour le Dax à Francfort, 0,54 % pour le FTSE à Londres et de 0,43 % pour l’EuroStoxx 50. Côté asiatique, l’indice CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale a perdu 1,1 % et SSE composite de Shanghaï 0,8 %. À Hong Kong, le Hang Seng recule de 1,73 %.
Selon un analyste financier, « des restrictions beaucoup plus strictes associées à des bouleversements économiques sont plus probables dans les semaines à venir qu’un soudain assouplissement des restrictions ».
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Ce matin, les principales bourses européennes ont ouvert en baisse. Les manifestations dans de grandes villes chinoises ravivent les préoccupations des investisseurs sur la croissance de la Chine. Néanmoins, Paris et Londres conservent leur place de plus grandes puissances financières en Europe.
Ce week-end, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans des villes chinoises, notamment Shanghai, pour protester contre les restrictions drastiques liées à la covid 19. Ces protestations font peur aux investisseurs, qui craignent pour la croissance de la deuxième économie mondiale.
Les premiers contrats à terme donnent un repli de 0,55 % pour le CAC 40 parisien, de 0,47 % pour le Dax à Francfort, 0,54 % pour le FTSE à Londres et de 0,43 % pour l’EuroStoxx 50. Côté asiatique, l’indice CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale a perdu 1,1 % et SSE composite de Shanghaï 0,8 %. À Hong Kong, le Hang Seng recule de 1,73 %.
Selon un analyste financier, « des restrictions beaucoup plus strictes associées à des bouleversements économiques sont plus probables dans les semaines à venir qu’un soudain assouplissement des restrictions ».
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