L’Oréal, Coty, Revlon & co déboutés de leurs demande dans l’affaire des parfums israéliens

 

Une dizaine de marques internationales de luxe et de beauté ont lancé des poursuites dès 2016 contre une entreprise israélienne. Celles-ci l’accusent de fabriquer et de commercialiser des parfums dont l’odeur et le nom présentent de fortes similitudes avec certains produits de leur catalogue.

 

Le juge a toutefois décidé que les produits commercialisés par l’entreprise incriminée sont suffisamment différents pour ne pas induire en erreur les consommateurs. 

 

Un verdict décevant pour une dizaine de marques

 

Est-il autorisé de fabriquer et de vendre un parfum assorti à des produits best seller de marques internationales établies ? Le juge du tribunal du district de Tel-Aviv a tranché par l’affirmative. 

 

Gershon Gontovnik a ainsi rejeté les demandes de cessation d’activité et d’indemnisation pour préjudice subi, intentées il y a six ans par une dizaine de marques de luxe et de beauté, dont L’Oréal, Revlon, Ralph Lauren Polo, Chloé, Armani ou encore Davidoff et Britney Spears. 

 

Ces griffes internationalement reconnues accusent une entreprise israélienne, Oil de Lamor, de violer leurs droits de propriété intellectuelle et de profiter impunément de la notoriété de leurs marques respectives en commercialisant des parfums reproduisant leurs odeurs et leurs noms, tout en pratiquant des prix inférieurs à ceux affichés en boutique. 

 

A noter que ces parfums similaires sont exclusivement distribués dans des centres commerciaux. 

 

Autant dire une pratique qui, aux yeux des plaignants, porte atteinte à leur image de marque et à leur réputation. 

 

Pour autant, ces dernières ne disposent d’aucun brevet sur leur composé chimique en IsraëlElles y ont en revanche bien déposé leur marque, qu’il s’agisse du nom commercial ou de certains produits best seller comme la gamme Miracle chez Lancôme. 

 

Le cas des parfums « compatibles »

 

Oil de Lamor est une entreprise familiale spécialisée dans les parfums et cosmétiques. 

 

Si certaines fragrances ont été développées par l’entreprise, d’autres, comme spécifié sur l’étiquette, « sont compatibles » – autrement dit similaires – avec des odeurs de parfums familières.

 

[…]

Cet article est réservé aux abonnés.

Abonnez-vous dès maintenant !

Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…

Déjà un compte farmbrazil.com.br? Connectez-vous.

Photo à la Une : © Presse

Victor Gosselin
Victor Gosselin
Victor Gosselin est journaliste spécialisé luxe, RH, tech, retail et consultant éditorial. Diplômé de l’EIML Paris, il évolue depuis 9 ans dans le luxe. Féru de mode, d’Asie, d’histoire et de long format, cet ex-Welcome To The Jungle et Time To Disrupt aime analyser l’info sous l’angle sociologique et culturel.

Inscription à notre Newsletter

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir nos émissions et articles en avant-première !

Accédez à l’actualité du luxe en illimité.

Offre découverte 1€ pour 1 mois !

Newletter Luxus Plus