FIAC 2021 : les nouvelles stratégies des galeries face à l’évolution de l’art

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La pandémie de Covid-19 a accéléré les mutations dans le monde de l’art, et les galeries ont dû fatalement s’adapter pour pouvoir suivre le mouvement. Alors que la FIAC débute officiellement ce jeudi 21 octobre, cet évènement reste l’occasion de comprendre les nouvelles stratégies mises en place par les galeries.

 

Malgré les fermetures forcées, le marché de l’art a su se montrer résilient. Son chiffre d’affaires n’a baissé que de 22% en 2020, et connaît, depuis le début de l’année 2021, une nette remontée portée par les collectionneurs dotés d’un patrimoine financier supérieur à un million de dollars. Ces derniers ont accru leurs achats de 42% en 2020 par rapport à 2019. « La soif d’œuvres n’a jamais été aussi importante dans le monde, grâce à internet qui a raccourci les délais de vente » , observe le galeriste Daniel Templon.

 

Les transactions en ligne ont doublé leur valeur jusqu’à atteindre près de 25% du marché global de l’art. Dans certaines galeries d’art contemporain, elles représentent même jusqu’à 37% du chiffre d’affaires. Avec les nouvelles technologies, comme certains logiciels, les clients ont désormais la possibilité de visualiser une peinture dans leur salon par exemple, ce qui rend leur choix d’autant plus facile.

 

Mais la vente en ligne a pris une place de choix, ce n’est pas la seule nouvelle arme qui se trouve à la disposition des galeries. Ainsi, ces dernières ont également fait le choix d’élargir leurs formats et leurs prestations, pour diversifier leur offre et permettre aux collectionneurs d’approcher les créations d’artistes différents à plusieurs endroits à la fois, ce qui évite d’arpenter les foires de la planète, une pratique qui conduisaient les artistes à produire plutôt qu’à créer.

 

Autre stratégie utilisée par les galeries d’art, la délocalisation, pour se rapprocher au plus près de leur clientèle tout en adaptant leur offre à l’endroit où elles sont implantées. Les galeries prennent de plus en plus possession d’endroits atypiques, comme des lieux de cultes ou des salles avec une toute autre finalité.

 

Tout cela confère aux galeries un certain sens de l’agilité. Désormais, elles disposent de la possibilité de se métamorphoser pour faire face aux crises, et donc renforcer leur position. Avec les technologies, les galeries deviennent aussi de plus en plus dématérialisées, ce qui permet aux collectionneurs de pouvoir faire leurs choix depuis chez eux. Une avancée importante dans un contexte où les interactions sociales restent limitées. De plus, tout cela permet aux artistes de se réapproprier leur travail, et de pouvoir plus se concentrer sur le processus créatif. Ils n’ont désormais plus l’obligation de devoir produire de nombreuses œuvres qui seront exposées aux quatre coins du monde.

 

La pandémie a contribué à rebattre les cartes sur un marché de l’art longtemps rétif au changement.

 

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Photo à la Une : © Carré d’artistes[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

La pandémie de Covid-19 a accéléré les mutations dans le monde de l’art, et les galeries ont dû fatalement s’adapter pour pouvoir suivre le mouvement. Alors que la FIAC débute officiellement ce jeudi 21 octobre, cet évènement reste l’occasion de comprendre les nouvelles stratégies mises en place par les galeries.

 

Malgré les fermetures forcées, le marché de l’art a su se montrer résilient. Son chiffre d’affaires n’a baissé que de 22% en 2020, et connaît, depuis le début de l’année 2021, une nette remontée portée par les collectionneurs dotés d’un patrimoine financier supérieur à un million de dollars. Ces derniers ont accru leurs achats de 42% en 2020 par rapport à 2019. « La soif d’œuvres n’a jamais été aussi importante dans le monde, grâce à internet qui a raccourci les délais de vente » , observe le galeriste Daniel Templon.

 

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Malgré les fermetures forcées, le marché de l’art a su se montrer résilient. Son chiffre d’affaires n’a baissé que de 22% en 2020, et connaît, depuis le début de l’année 2021, une nette remontée portée par les collectionneurs dotés d’un patrimoine financier supérieur à un million de dollars. Ces derniers ont accru leurs achats de 42% en 2020 par rapport à 2019. « La soif d’œuvres n’a jamais été aussi importante dans le monde, grâce à internet qui a raccourci les délais de vente » , observe le galeriste Daniel Templon.

 

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