[CHRONIQUE] Enjeux juridiques Luxe & Technologies – Episode 3 : Les risques cyber

Les enjeux juridiques sont multiples pour les Maisons de luxe dans la course à l’utilisation des technologies les plus innovantes.

 

Après avoir abordé dans les deux premiers épisodes la mise en conformité des sites de e-commerce au droit des plateformes numériques et la protection des données et des images numériques des clients, Anne-Katel Martineau, avocat au sein du cabinet LEXING- Alain Bensoussan Avocats, aborde le troisième enjeu, celui des risques cyber.

 

La transformation numérique des Maisons de luxe a considérablement augmenté leur exposition aux risques cyber. En effet, l’augmentation des ventes en ligne entraîne une multiplication des flux et des échanges de données, qui présentent d’autant plus de risques en matière de cybersécurité pour les personnes physiques et morales. Les contextes actuels de guerres et de tensions internationales n’arrangent rien aux risques dans le cyberespace mais également dans les boutiques physiques.

 

Ransomwares, phishing et spoofing.

 

L’industrie du luxe doit faire face à de nombreux risques cyber. Ainsi, on peut constater une augmentation des ransomwares, des attaques de phishing et du spoofing.

Les ransomwares, ou rançongiciels, sont des logiciels malveillants ou virus qui visent à bloquer l’accès à l’ordinateur ou à des fichiers et qui réclament à la victime le paiement d’une rançon pour en obtenir à nouveau l’accès. Très souvent, les cybercriminels exploitent des vulnérabilités connues dans les logiciels mais dont les correctifs n’ont pas été mis à jour par les victimes, par manque de vigilance ou de connaissances sur les risques cyber.

Le phishing, ou l’hameçonnage, est une technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute afin de l’inciter à communiquer des données personnelles en se faisant passer pour un tiers de confiance.

Le Spoofing est une autre tendance qui a de graves répercussions pour les marques tant sur le e-commerce que pour la réputation des marques. Cette technique d’usurpation de l’identité d’une marque vise à attirer les acheteurs au moyen d’offres attrayantes sur des produits de luxe pour les orienter vers des faux sites Internet et les escroquer.

De plus, les risques liés à une attaque par déni de service dite « Distributed Denial of Service » (DDoS) visant à saturer un site Internet par l’envoi de multiples requêtes à un serveur sont constatés. L’accès au site Internet ciblé devient impossible et impacte évidemment l’image de marque.

 

NFT

 

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Lire aussi > [CHRONIQUE] ENJEUX JURIDIQUES LUXE & TECHNOLOGIES – EPISODE 2 : PROTECTION DES DONNÉES ET DES IMAGES NUMÉRIQUES DES CLIENTS

 

Photo à la Une : Wesley Tingey/Unsplash

Picture of Anne-Katel Martineau
Anne-Katel Martineau
Avocate au barreau de Paris depuis 2006, directrice du département Art et luxe numérique du cabinet LEXING Alain Bensoussan Avocats. Distinguée à plusieurs reprises pour son activité sur des projets internationaux, elle est formatrice et autrice de livres juridiques chez Gualino Editeur (collection expert).

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