« Le luxe, un superflu aujourd’hui nécessaire ? » : La 3ème vague de l’étude Cetelem

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La troisième et dernière vague de l’étude de l’Observatoire de Cetelem, intitulée « Le luxe, un superflu aujourd’hui nécessaire ? » a été publié le 14 décembre 2020.

 

L’Observatoire Cetelem publie la dernière partie de son étude sur le secteur du luxe et du mode de vie de ses consommateurs, divisée en trois temps et trois vagues de sondage. Chaque année, ces zooms étudient le mode de consommation des Français sur divers sujets de société. La première partie de l’étude, parue en octobre 2020, analysait le luxe made in France, et la deuxième partie, sortie le 7 décembre dernier, se focalisait sur la consommation responsable dans le secteur du luxe.

 

Pour conclure cette étude sur le secteur du luxe, l’Observatoire Cetelem s’intéresse à la question des prévisions et attentes des consommateurs du luxe, en particulier à l’approche des fêtes de fin d’année. Comment les français comptent-ils acheter du luxe, et par quels canaux ? L’étude se penche sur ces questions primordiales dans l’étude sur les achats, le budget, et surtout comment les Français se paient-ils petits et grands luxe ?

 

Une période des fêtes marquée par la crise sanitaire

 

 

Le sondage met en évidence le fait que les Français, et plus particulièrement les jeunes consommateurs, offrent à 72% des produits alimentaires à leurs proches, des produits (51%) ou des expériences de luxe (32%). Pour les plats du réveillon, au menu figurent chocolats, saumon, bûche et foie gras figurent chez plus de 8 Français sur 10.

 

Près de la moitié des Français (52%) affirme en même temps n’avoir pas particulièrement envie de profiter de la fin d’année pour se faire plaisir, car, dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, ils n’ont pas l’esprit à la fête. Un tiers des français prévoit d’ailleurs un budget inférieur à celui de l’année dernière.

 

Le mode d’achat des cadeaux risque d’être très différent cette année. Plus d’un quart (26%) des Français envisage d’effectuer plus d’achats en ligne pour les cadeaux de Noël que l’an dernier. Quasiment autant de cadeaux seront achetés sur la toile (76%) que dans les magasins physiques (82%), un changement du canal habituel lui aussi lié au contexte de crise sanitaire.

 

Le passage au digital pris par le secteur du luxe est globalement bien accueilli, perçu comme un moyen de rebondir dans le contexte actuel pour 84% des sondés, ainsi que comme moyen de cibler une nouvelle clientèle (jeunes consommateurs, clients étrangers) à 83%.

 

La plupart des Français (57%) considèrent que l’émergence de plateformes comme Amazon ou Discount impacte peu le commerce du luxe, une large majorité de la population (64%) préférant de toute manière acheter les produits de luxe en boutique. Toutefois, trois quarts des français (75%) considèrent que les petits commerçants sont désavantagés par cette concurrence du numérique.

 

Les Français préfèrent le luxe accessible

 

Les produits ou expériences luxe qui semblent les plus accessibles aux Français sont souvent dans le domaine du bien-être quotidien : une séance de spa ou de massage paraît accessible à 69% de la population, un parfum de luxe à 67%, et un produit cosmétique à 58%. À l’opposé se trouvent les investissements plus onéreux, représentés par la voiture de luxe, que 21% considèrent comme accessible, l’œuvre d’art (22%), ou encore le bijou de luxe, jugé accessible pour 33%.

 

Les Français sont en même temps nombreux à désirer ce qui est à leur portée : ainsi, la séance de spa ou de massage (62%), l’expérience de restauration (58%) et le parfum de luxe (57%) figurent parmi les plaisirs les plus affectionnés. De manière générale, les différents luxes paraissent aussi accessibles que réellement désirés, à l’exception de la voiture de luxe, que plus de 4 Français sur 10 (43%) aimeraient s’offrir. Le sondage montre ainsi que près des deux tiers des Français (64%) affirme préférer la rareté à la régularité.

 

Les Français aiment s’offrir de petits luxes, plutôt liés au secteur de la gastronomie, comme une sortie au restaurant (63%) ou un produit alimentaire de marque plus prestigieuse qu’à l’ordinaire (50%). L’achat d’un vêtement provenant d’une maison de luxe ou d’une boutique haut de gamme intéresse 33% des Français, tandis qu’une séance de spa/massage plairait à 28%. Chez les jeunes consommateurs, compris comme les moins de 35 ans, on note une volonté plus grande de s’offrir des voyages (44% contre 34% en moyenne), des articles de mode (50% contre 33%) ou encore des objets uniquement destinés à se faire plaisir (50% contre 33%).

 

De plus, l’étude de l’Observatoire Cetelem met en lumière le fait qu’hommes et femmes ne convoitent pas forcément les mêmes types de luxe. S’ils sont autant attirés par les vêtements, les lunettes, les meubles et les places à l’opéra, c’est moins le cas des expériences de spa/massage, parfums, produits cosmétiques, bijoux et autres sacs, préférés par les femmes, alors que les expériences de restauration, voitures, produits numériques, montres et œuvres d’art, plus affectionnés par les hommes.

 

 

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Photo à la Une : © Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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