Fashion Week Homme de Paris : premiers défilés marquants

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Après la Fashion Week de Milan, place à celle de Paris. Depuis mardi, jeunes et grands créateurs se succèdent pour dévoiler leurs nouvelles collections et les tendances qui surferont sur la Fashion Planète jusqu’aux prochains défilés. Découvrez les premiers shows les plus marquants de cette semaine de la mode masculine parisienne.

 

Egon Lab : quand Gryffondor s’invite sur le catwalk

 

Le jeune label parisien Egonlab a présenté sa nouvelle collection, aux allures genderless et inclusive, dans une atmosphère presque apocalyptique, notamment  marquée par des coups de tonnerre. Les mannequins, hommes et femmes, ont défilé devant les yeux ébahis des invités. Inspirée de la culture punk, la nouvelle collection se pare de cuir et de cuissardes. Des robes pour homme, au tissu volant et des costumes déstructurés pour les femmes, c’est le monde à l’envers…Ou plutôt le monde de demain ?

 

La superposition de vêtements est de mise dans ce défilé, pour se préparer aux grands froids.

 

Certains modèles rappellent l’univers enchanté d’Harry Potter, avec des écharpes bicolores jaunes et rouges. D’autres ont l’air de sortir tout droit d’une école anglaise, avec des pulls à logo et des costumes à carreaux.

 

La fourrure, le cuir, du noir, mais aussi la couleur avec des manteaux roses aux manches XXL et des pulls crop top tiennent la vedette.

 

L’imprimé est également très présent avec du motif écossais, des fleurs et des rayures. La pièce phare du défilé est un manteau, long pour les hommes, plus court pour les femmes, entièrement réalisés en guirlandes de Noël.

 

 

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Études studios : une simplicité renversante

 

Un décor inquiétant pour un défilé tout en sobriété et en allure. C’est dans un vieux parking en béton que les premiers mannequins ont ouvert le défilé, sous le rythme d’une chanson mélancolique, entonnée en live par l’artiste compositeur Koudlam.

 

Les total looks  -costumes larges, accessoires et bottes en caoutchouc- dominent. Tous sont déclinés dans des teintes différentes telles que le rose, le beige, le noir, le bleu et le vert. Certains vêtements sont inspirés de la culture streetwear avec des pulls à capuche, des survêtements ou du denim délavé. D’autres sont plus formels et conventionnels, soit des costumes, des trenchs, des doudounes et bombers en satin. Des pièces s’inspirent des matières et formes des tenues militaires. Simple mais élégante, cette nouvelle collection, créée par le trio d’Études studio est un pari réussi.

 

 

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Saint Laurent : le mélange glam’couture qui fait sensation

 

Après Los Angeles, New York et Venise, Anthony Vaccarello, directeur artistique de la Maison depuis 2016, a posé ses ciseaux de couture à Paris pour la toute première fois et lancé son premier défilé homme entre les murs de la Bourse du Commerce. Les mannequins ont évolué dans un décor en béton, œuvre de l’artiste japonais Tadao Ando. Invitée de marque du défilé, l’actrice et chanteuse Charlotte Gainsbourg, a offert des notes de musique mélodieuse derrière son piano pour le bouquet final.

 

Ce défilé est comme un hommage à l’héritage de la Maison, entre savoir-faire, classe et glamour. Les tons sont neutres et simples, oscillant entre le noir, le marron et le blanc, mais cette sobriété est plus que maîtrisée. C’est une ode à l’élégance. Anthony Vaccarello joue sur les longueurs et les coupes parfaites. Il y a des manteaux longs, très longs en laine, des trenchs en vinyle, des robes pulls col roulé, que les mannequins portent, relevées sur le nez ou encore des costumes et des chemises aussi élégants que modernes. Les coupes sont fluides et parfaitement exécutées. C’est également un défilé de matières entre la laine, les sequins, l’organza, le satin et le cuir. On retrouve bien évidemment les bottines pointues à petites talonnettes, emblème de la Maison depuis de nombreuses années tandis que quasiment tous les mannequins défilent avec des lunettes de soleil, pour un côté mystérieux et sombre, qui fonctionne. C’est un grand oui pour cette nouvelle collection Saint-Laurent.

 

 

Blue Marble : un défilé de couleurs et de matières

 

La jeune marque, sous la direction artistique du talentueux Anthony Alvarez, a présenté sa dernière collection, colorée et acidulée, au croisement entre le streetwear et le tailoring.

 

Aux allures pop et à la fois rétro, les premiers modèles entrent en piste, et c’est un défilé de couleurs qui commence. Si vous n’êtes pas fanatique de la fourrure, des imprimés et des couleurs vives, passez votre tour. On trouve du violet, du orange, du bleu, du rose avec des légères teintes de marron et de noir. Les costumes sont customisés, avec des flammes pailletées, les matières fusionnent et les motifs se rejoignent. Les coupes sont longues, y compris pour les manches : on ne voit presque jamais les mains des mannequins. On aperçoit des vestes bleues zébrées en plusieurs tailles, des manteaux de fourrure multicolores accompagnés de chapkas (en fausse fourrure évidemment). Le créateur aime le mélange et ça se voit : du synthétique, de la maille, du denim, du satin sur des fonds à carreaux, avec des grosses fleurs, du léopard et du zèbre. Immersion dans le monde d’Austin Power.

 

Walter Van Beirendonck : un univers extraterrestre coloré

 

Le styliste belge Walter Van Beirendonck, connu pour son style décalé et parfois sombre et sadomasochiste, a présenté durant le deuxième jour de la Paris Fashion Week sa dernière collection, aussi atypique que lui. Il ne fait rien comme tout le monde et ça plaît autant que ça intrigue.

 

Ce ne sont pas des mannequins qui envahissent le catwalk, mais plutôt des personnages hybrides, mi-humains, mi-extraterrestre. Ils présentent tous des espèces de ventouses en caoutchouc, semblables à des champignons ou des buzzers, qui surplombent les vêtements. On les retrouve sur des costumes en tweed ou des tenues en vinyle monochromes rouges, noir et parfois à carreaux. Les coupes sont larges et longues, les matières fluides et élégantes, telles que le faux cuir, le croco ou le vinyle. Ces petits bouts de plastique sont déclinés en plusieurs formes, parfois superposés, parfois en guise de poches. Le vestiaire masculin se mêle au féminin. On trouve des leggings en maille, des collants en résille, des jupes, mais aussi des kilts et des robes. Le registre marin apparaît également à travers une série de cagoules et hauts façon filet de pêche, aux couleurs vives et parsemés de cristaux. Certains modèles peuvent impressionner à première vue avec des masques empruntés à l’univers BDSM, mais les dessins colorés d’animaux à l’univers enfantin dénotent et rassurent.

 

Givenchy : le charme à l’état pur

 

Matthew M.Williams a présenté la dernière collection Homme, avec une revisite du vestiaire masculin, qui s’inspire des archives de la Maison. Dans un espace blanc immaculé, sur l’air du musicien Bakar, les classiques mode sont de retour  : manteaux, pulls à capuche, vestes de costume, col roulés et denim. Les premiers modèles arrivent dans des costumes pour homme sur mesure, confectionnés dans l’atelier haute-couture. Suivent des pièces à motifs : camouflage, animalier, à carreaux, le tout agrémenté de teintes fluos et pastels. Les formes classiques sont déconstruites avec des pantalons cargo et des kilts.

 

 

Lire aussi >Milan Fashion Week : le classique mis sur le devant de la scène

Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

Après la Fashion Week de Milan, place à celle de Paris. Depuis mardi, jeunes et grands créateurs se succèdent pour dévoiler leurs nouvelles collections et les tendances qui surferont sur la Fashion Planète jusqu’aux prochains défilés. Découvrez les premiers shows les plus marquants de cette semaine de la mode masculine parisienne.

 

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Le jeune label parisien Egonlab a présenté sa nouvelle collection, aux allures genderless et inclusive, dans une atmosphère presque apocalyptique, notamment  marquée par des coups de tonnerre. Les mannequins, hommes et femmes, ont défilé devant les yeux ébahis des invités. Inspirée de la culture punk, la nouvelle collection se pare de cuir et de cuissardes. Des robes pour homme, au tissu volant et des costumes déstructurés pour les femmes, c’est le monde à l’envers…Ou plutôt le monde de demain ?

 

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La fourrure, le cuir, du noir, mais aussi la couleur avec des manteaux roses aux manches XXL et des pulls crop top tiennent la vedette.

 

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