Malgré le coup dur des confinements successifs et la fermeture d’établissements partout en France, la gastronomie française n’a pas dit son dernier mot et s’oriente vers une démarche plus durable.
Si la crise sanitaire n’a pas été salutaire pour bon nombre d’acteurs de la restauration, elle aura au moins permis de remettre au goût du jour l’approvisionnement local et le sujet de souveraineté alimentaire, deux sujets au cœur de la gastronomie durable telle que l’a défini la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture) en 2010. “Les régimes alimentaires durables contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, sont culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d’optimiser les ressources naturelles et humaines.”
En 2020, selon une étude de l’IFOP, 74 % des Français citaient au moins une dimension RSE (responsabilité sociale des entreprises) comme critère de choix d’un établissement de restauration, avec en tête de liste: l’affichage de la traçabilité des produits, le fait de privilégier des producteurs locaux et la limitation du gaspillage alimentaire.
S’approvisionner localement
Question écologie, les restaurateurs ont tout intérêt à s’approvisionner localement. Compte tenu des coûts financiers et écologiques du carburant, moins le produit parcourra de kilomètres, mieux ce sera. On pourra également s’assurer de la traçabilité du produit et de sa fraîcheur, permettant d’en parler au mieux et de rassurer le consommateur.
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Photo à la Une : © Wikimedia Commons