Le sac Lady Dior revisité par Claire Tabouret

[vc_row njt-role-user-roles= »administrator,armember »][vc_column][vc_column_text]C’est à partir de détails de deux de ses œuvres que l’artiste peintre Claire Tabouret a customisé le fameux sac Lady Dior. La double réinterprétation de cet emblème du luxe sera présentée le 20 novembre 2020 dans la galerie New-Yorkaise Jeffrey Deitch, avant d’être commercialisée début 2021. Les sacs seront limités à 100 exemplaires chacun, pour un tarif allant de 4.000 à 25.000 €.

 

Alors qu’elle était déjà chargée par la marque Ugg d’imaginer un manteau et des bottes, Claire Tabouret n’a pourtant pas hésité à répondre à la proposition qui lui fut faite en 2019 de transformer l’iconique Lady Dior, conçue en 1995 et portée par Lady Diana elle-même.

 

En effet, depuis son instauration en 2016 par Maria Grazia Chiuri, le projet Dior Lady Art propose à des artistes de réinventer le célèbre sac. Pour cette 5èmeédition de l’évènement, dix artistes ou collectifs du monde entier (Chine, Madagascar, Inde, Afrique du Sud, Russie, États-Unis) ont été invités à détourner l’aspect de l’accessoire mythique. Aux côtés de Claire Tabouret, Joël Andrianomearisoa, Judy Chicago, Gisela Colon, Song Dong, Bharti Kher, Mai-Thu Perret, Recycle Group, Chris Soal et Olga Titus ont chacune proposé leur vision du sac Lady Dior.

 

Comme toutes les autres, l’œuvre de Claire Tabouret est une véritable métamorphose : l’artiste a décidé de prélever des fragments de deux de ses toiles et d’en orner le sac directement. Son choix s’est arrêté sur le détail d’une ronde de danseuses pour un premier sac, ainsi que sur une bouche féminine de vampire pour une seconde réplique revisitée du produit de luxe.

 

La première édition du sac retravaillé par Claire Tabouret comporte de la fausse fourrure et est décrite par l’artiste comme « un ours polaire, doux et toxique à la fois, échappé de Tchernobyl, qui se promènerait la nuit au clair de lune en quête de l’âme sœur. » L’autre sac, en cuir cette fois et sur lequel est représenté la bouche écarlate, lui fait penser à « une femme vampire du XVIIIe siècle dans un club de bondage. » Ainsi savamment repensés, les deux sacs comptent enfin une doublure phosphorescente que Claire Tabouret considère comme sa signature. Apposées sur les lèvres de l’un des sacs comme un piercing, les quatre lettres de la marque Dior, maculées de sang, sont également bien visibles sur le second sac.

 

En transformant le « rectangle plat » de ses toiles en « objet tridimensionnel », Claire Tabouret a donc relevé haut la main le défi qui lui imposait la maison Dior dont l’image de marque est, cette année encore, renouvelée avec brio et originalité.

 

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Photo à la Une : © Claire Tabouret, première édition du sac Lady Dior[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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