Vous lisez en ce moment
La filière Mode et Luxe redéfinit ses objectifs stratégiques jusqu’en 2027

La filière Mode et Luxe redéfinit ses objectifs stratégiques jusqu’en 2027

Voir la galerie

A l’occasion du salon Made in France Première Vision, le Comité Stratégique de Filière (CSF) Mode et Luxe a signé avec les ministres de la culture et de l’industrie un contrat de seconde génération pour la période 2023-2027. Retour sur les grands axes stratégiques du contrat.

 

Un secteur qui témoigne de son dynamisme et de la bonne cohésion de ses acteurs. Mercredi 29 mars, le Comité Stratégique de Filière (CSF) Mode et Luxe, présidé par Guillaume de Seynes (Hermès), a signé avec Rima Abdul-Malak, ministre de la culture, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, la deuxième génération de contrat du comité.

 

Rassemblés au Salon Made in France, qui se tient Carreau du Temple à Paris les 29 et 30 mars, les ministres ont salué l’engagement du CSF Mode et Luxe et l’ensemble des parties prenantes. « Peu de filières en France sont aussi organisées que vous, avec des grands acteurs qui font en sorte que des petits puissent émerger », a salué Roland Lescure.

 

La filière Mode et Luxe est l’une des premières à porter cette deuxième génération de contrat. En janvier 2019, le CSF avait déjà signé un premier accord stratégique avec Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances et Franck Riester, ministre de la Culture.

 

« Ce nouveau contrat n’est pas une révolution, mais la poursuite du contrat précédent dans ses ambitions et ses objectifs, et surtout son effort collectif », a expliqué Frédérique Gérardin, la déléguée générale du CSF Mode et Luxe, à FashionNetwork. « Ce contrat apporte surtout un nouvel élan, avec de nouveaux ministres impliqués et de nouvelles personnalités qui ont émergé du côté de la filière. Nous sommes face à des défis qui s’inscrivent dans le temps long ».

 

Douze objectifs en quatre grands axes sont posés par le contrat qui couvrira la période 2023-2027, issu d’une co-construction entre les ministères de la culture et de l’industrie et le CSF Mode et Luxe.

 

« Ces mesures sont des leviers concrets et pragmatiques pour développer et accompagner nos secteurs dans un cadre soutenable pour l’environnement », a souligné le président du CSF, Guillaume de Seynes.

 

Voir aussi


Formation et attractivité des métiers techniques

 

Le premier axe du contrat traite de la formation. La filière Mode et Luxe cherche à pourvoir plus de 10 000 postes techniques sur l’ensemble du territoire par an. Le CSF veut donc promouvoir l’attractivité des postes à travers de nouvelles campagnes de communication, dont notamment « Avec l’industrie, on a un avenir à fabriquer ». L’initiative, lancée par l’OPCO 2i, serait budgétisée à hauteur de 250 000 euros environ.

 

La sauvegarde, la transmission et la pérennisation des savoir-faire est un autre levier de cet axe. Le contrat de filière souhaite expérimenter une démarche de « parcours forfait » pour mieux appréhender les départs en retraite des formateurs des savoir-faire. Ces derniers sont aujourd’hui des experts considérés comme les clefs du succès. Il s’agit aussi  d’instaurer des plans de formation au sein de la filière et entre filières, prenant en compte les enjeux du numérique et du développement durable. Un budget de 300 000 euros est fixé jusqu’à juin prochain.

 

Entreprises accompagnées et relocalisées

[…]

Cet article est réservé aux abonnés.

Abonnez-vous dès maintenant !

Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…

Déjà un compte ? Connectez-vous.

Photo à la Une : © Twitter

Comment avez vous trouvez l'article ?
Excited
0
Happy
1
In Love
0
Not Sure
1
Silly
0
Revenir en haut