La tendance haussière persiste sur le marché boursier parisien cette semaine, marquée par des indicateurs économiques favorables. En effet, l’inflation n’impacte plus autant les économies mondiales et déjà, les investisseurs anticipent une baisse des taux des banques centrales.
La Bourse de Paris maintient sa tendance haussière cette semaine, malgré une baisse jeudi. Les signes de ralentissement économique incitent les investisseurs à anticiper des baisses de taux l’année prochaine, favorable aux marchés d’actions.
Vendredi vers 15 heures 30, l’indice vedette CAC 40 affichait une hausse de 0,84% à 7 228,61 points, avec un volume d’affaires de 870 millions d’euros, portant sa performance hebdomadaire à +2,76%. La plupart des composantes du Cac 40 sont dans le vert, avec une mention spéciale pour Rémy Cointreau, qui progresse de 4,6%.
Jeudi, le CAC 40 reculait de 0,57%, à 7 168,40 points.
« La baisse du CAC 40 jeudi s’explique essentiellement par des prises de bénéfices, mais la tendance de fond reste à la hausse », commente Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet.
La baisse plus forte que prévu de l’inflation aux États-Unis a fait monter les marchés actions cette semaine. « Si nous sommes tout à fait d’accord pour affirmer que la guerre contre la hausse des prix n’est pas encore gagnée, de plus en plus d’économistes parient maintenant sur une ou plusieurs baisses de taux (de la Fed, NDLR) en 2024 », poursuit Christopher Dembik.
Ralentissement mondial de l’inflation
Aux États-Unis, les statistiques récemment publiées pointent un ralentissement de l’inflation, du marché du travail et de l’activité économique.
Sur le plan macroéconomique, les ventes au détail au Royaume-Uni ont enregistré une nouvelle baisse en octobre, chutant à leur plus bas niveau en volume depuis les confinements de 2021 (-0,3%). Cette contraction est principalement attribuée à une diminution des achats de carburant et aux difficultés budgétaires rencontrées par les Britanniques.
Le taux d’inflation en zone euro atteint son plus bas en plus de deux ans, à 2,9% en octobre, après avoir été à 4,3% en septembre. En excluant les secteurs de l’énergie, de l’alimentation, de l’alcool et et du tabac, les prix à la consommation ont toutefois connu une augmentation de 4,2%, comparativement à la hausse de 4,5% enregistrée précédemment.
Baisse des taux d’intérêts
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