NFTs : le procès Hermès contre l’artiste Mason Rothschild est imminent

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La Maison de luxe va défendre fin janvier à New York ses droits intellectuels face à l’artiste Mason Rothschild, à l’origine de la collection NFT, MetaBirkin, lancée en ligne fin 2021 et inspirée du fameux modèle d’Hermès.

 

Le 30 janvier prochain, le premier procès lié à la protection de la propriété intellectuelle liée aux NFT dans la mode et le luxe va démarrer devant le tribunal du district sud de New York. L’affaire oppose l’artiste numérique américain Mason Rothschild à la Maison Hermès. 

 

Le premier avait lancé lors des célébrations du Miami Art Basel 2021, une collection de 100 NFT « MetaBirkin », représentant chacun le modèle de sac à main Hermès « Birkin », décliné en fausse fourrure. 

 

La maison de Luxe avait promptement répliqué au succès fulgurant de cette initiative (qui avait déjà rapporté 1 million de dollars début janvier 2022). Elle a demandé et obtenu la cessation des ventes dans le Metavers sur la plateforme OpenSea.  Mais Mason Rothschild a continué de proposer ses Nft sur son site web, en renvoyant vers d’autres plateformes comme Rarible.

 

Pour Hermès, l’enjeu est de taille :  ses sacs inspirés par l’artiste anglaise sont vendus plus de 10.000 dollars “in real life” (dans le monde physique) et peuvent atteindre des sommets sur le marché de la seconde main, en raison de leur rareté. Son  modèle le plus cher, « Himalaya Niloticus Crocodile Diamond Birkin 30 », s’est ainsi vendu 380 000 dollars aux enchères Christie’s en 2011.

 

Argumentaires solides

 

D’où le procès qui va opposer les deux parties en fin de mois. L’occasion de voir s’opposer deux argumentaires solides. 

 

Mason Rothschild plaide la liberté d’expression (en l’occurrence artistique), protégée par le premier amendement de la constitution américaine. « Je ne crée ni ne vend de faux sacs Birkin. J’ai réalisé des œuvres d’art. Je ne me laisserai pas intimider », a-t-il déclaré, tout en soulignant le caractère socialement engagé de ses Nft, visant “à dénoncer la maltraitance animale”. 

 

L’artiste renvoie au cas célèbre des toiles d’Andy Warhol qui représentent explicitement des boîtes de soupe Campbell. Sur le plan juridique, ses avocats vont aussi s’appuyer sur la jurisprudence Rogers V.Grimaldi, datant de 1998, selon laquelle chacun est libre d’exploiter une marque protégée dès lors que cette exploitation constitue une expression artistique et n’induit pas explicitement les consommateurs en erreur”.

 

Mais Hermès s’oppose vigoureusement à cette version. Pour son avocat, l’artiste « détourne purement et simplement la célèbre marque Birkin d’Hermès en ajoutant le préfixe générique Meta » et « Il ne fait aucun doute que ce succès découle de son utilisation confuse et dilutive d’Hermès ». Outre la cessation de l’activité Nft de Mason Rothschild, la Maison de luxe demande que lui soit cédé le nom de domaine MetaBirkins.com ainsi que le versement des dommages et intérêts et des bénéfices tirés de la vente de sa collection.

 

L’affaire, qui illustre les enjeux de propriété intellectuelle liés à l’envol des Nft dans le luxe et la mode, sera suivie de près par le secteur. Selon une étude récente du cabinet Bain & Company, 51 % de l’industrie du luxe français envisage le lancement d’un ou plusieurs projet(s) NFT avant 2025.

 

 

Lire aussi > NFT « MetaBirkins » : Pourquoi Hermès accuse un artiste numérique de porter atteinte à son image de marque

Photo à la Une : © Reproduction/Mason Rothschild[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

La Maison de luxe va défendre fin janvier à New York ses droits intellectuels face à l’artiste Mason Rothschild, à l’origine de la collection NFT, MetaBirkin, lancée en ligne fin 2021 et inspirée du fameux modèle d’Hermès.

 

Le 30 janvier prochain, le premier procès lié à la protection de la propriété intellectuelle liée aux NFT dans la mode et le luxe va démarrer devant le tribunal du district sud de New York. L’affaire oppose l’artiste numérique américain Mason Rothschild à la Maison Hermès. 

 

Le premier avait lancé lors des célébrations du Miami Art Basel 2021, une collection de 100 NFT « MetaBirkin », représentant chacun le modèle de sac à main Hermès « Birkin », décliné en fausse fourrure. 

 

La maison de Luxe avait promptement répliqué au succès fulgurant de cette initiative (qui avait déjà rapporté 1 million de dollars début janvier 2022). Elle a demandé et obtenu la cessation des ventes dans le Metavers sur la plateforme OpenSea.  Mais Mason Rothschild a continué de proposer ses Nft sur son site web, en renvoyant vers d’autres plateformes comme Rarible.

 

Pour Hermès, l’enjeu est de taille :  ses sacs inspirés par l’artiste anglaise sont vendus plus de 10.000 dollars “in real life” (dans le monde physique) et peuvent atteindre des sommets sur le marché de la seconde main, en raison de leur rareté. Son  modèle le plus cher, « Himalaya Niloticus Crocodile Diamond Birkin 30 », s’est ainsi vendu 380 000 dollars aux enchères Christie’s en 2011.

 

Argumentaires solides

 

D’où le procès qui va opposer les deux parties en fin de mois. L’occasion de voir s’opposer deux argumentaires solides. 

 

 

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La Maison de luxe va défendre fin janvier à New York ses droits intellectuels face à l’artiste Mason Rothschild, à l’origine de la collection NFT, MetaBirkin, lancée en ligne fin 2021 et inspirée du fameux modèle d’Hermès.

 

Le 30 janvier prochain, le premier procès lié à la protection de la propriété intellectuelle liée aux NFT dans la mode et le luxe va démarrer devant le tribunal du district sud de New York. L’affaire oppose l’artiste numérique américain Mason Rothschild à la Maison Hermès. 

 

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Pour Hermès, l’enjeu est de taille :  ses sacs inspirés par l’artiste anglaise sont vendus plus de 10.000 dollars “in real life” (dans le monde physique) et peuvent atteindre des sommets sur le marché de la seconde main, en raison de leur rareté. Son  modèle le plus cher, « Himalaya Niloticus Crocodile Diamond Birkin 30 », s’est ainsi vendu 380 000 dollars aux enchères Christie’s en 2011.

 

Argumentaires solides

 

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Sophie Michentef
Sophie Michentef a évolué plus de 30 ans dans la presse professionnelle. Pendant une quinzaine d’années, elle a encadré la rédaction France et international du Journal du Textile. Elle met désormais son expertise presse, textile, mode et luxe au service de journaux, organisations professionnelles et entreprises.

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