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Selon Barclays, la croissance devrait se poursuivre en Europe pour les produits de luxe, portés par la consommation en Chine et aux États-Unis.
La banque britannique Barclays dévoile un rapport intitulé “European Luxury Goods 2022 Outlook” . En 2022, le rapport prévoit une hausse dans le secteur du luxe avec une croissance organique à un chiffre ou à deux chiffres, tirée une fois de plus par les États-Unis et la Chine.
« Les perspectives des entreprises européennes de produits de luxe restent très prometteuses malgré le puissant rebond récent des ventes » , déclare Erwan Rambourg, responsable mondial de la recherche sur la consommation et le commerce de détail chez HSBC à New York. « L’ironie des 18 derniers mois est que l’incertitude générée par les restrictions liées au COVID-19 a forcé les équipes de direction à être plus agiles, moins averses au risque, plus audacieuses et les a aidées à prendre des décisions difficiles qu’elles avaient peut-être reportées avant la crise sur le personnel, les loyers, la transformation numérique et plus encore. »
Pendant ce temps, les produits de luxe « offrent un certain sens et un certain soulagement aux consommateurs » en période troublée, selon Rambourg, et « la notoriété des marques a explosé sur les médias sociaux et la publicité traditionnelle » grâce à de lourds investissements pendant la pandémie.
« Nous avons vu de très bons résultats dans l’industrie du luxe, étant donné l’effet de richesse, et étant donné que les consommateurs ont encore des montants d’épargne sains, ainsi que le faible taux de chômage et la confiance des consommateurs« , a déclaré Oliver Chen, directeur général et analyste principal de recherche sur les actions chez Cowen & Co.
La Chine et les Etats-Unis, marchés porteurs
La Chine et les États-Unis devraient continuer à tirer la croissance, tandis que l’Europe se redressera progressivement avec la reprise des dépenses locales, selon les perspectives de Barclays. La banque a vanté la croissance régulière de la classe moyenne en Chine, qui, selon Bain, devrait représenter pas moins de 45 % des dépenses de luxe d’ici 2025.
« Le déploiement d’une taxe foncière dans les villes pilotes sera un point central en 2022 » , a averti Barclays. « Plus largement, nous nous attendons à ce que les mises à jour réglementaires sur la Chine soient très surveillées dans l’espace l’année prochaine, car cela peut avoir un grand impact sur le sentiment des consommateurs. »
« Dans un monde fermé, l’accent a été mis sur les clientèles locales et celles-ci ont très bien réagi en recevant enfin un peu d’attention » , a déclaré M. Rambourg. « L’Europe semble se refermer quelque peu, mais cela ne devrait pas nuire aux ventes de manière significative.”
Bien-être et accessoires
Une autre catégorie à surveiller est celle de la beauté, de la santé et du bien-être. « Investir dans son visage, dans les soins de la peau et dans le bien-être est à bien des égards le nouveau luxe, comme la santé est la nouvelle richesse » , a déclaré Chen.
Selon Luca Solca, analyste principal de la recherche sur les produits de luxe chez Bernstein « la maroquinerie, la bijouterie et la beauté vont probablement encore avoir le vent en poupe, par rapport aux autres catégories de produits. » « Les grandes entreprises sont susceptibles de surperformer » , a déclaré Rambourg. « Dans les sacs à main et les accessoires, Dior, Louis Vuitton, Chanel, Hermès et maintenant Gucci et Prada aussi montrent des signes forts de reprise.” Par ailleurs, il prévoit une forte croissance au niveau de la joaillerie, portée par Tiffany & Co, maintenant propriété du groupe LVMH et du leader de secteur, Cartier, qui « continue d’impressionner » .
« Enfin, je pense que la chaussure fera l’objet d’une grande attention, car c’est le meilleur moyen de générer des achats répétés. Et donc, qu’il s’agisse de spécialistes comme Christian Louboutin ou de généralistes comme Dior, la catégorie sera soutenue par de nombreuses initiatives » , explique M. Rambourg.
RSE et diversification
« Nous pensons que les consommateurs de la génération Millennials et de la génération Z continueront à demander aux entreprises d’intensifier leurs efforts ESG en 2022 » , a abondé Barclays dans son rapport. » Nous pensons que Burberry et Kering sont clairement des leaders en matière de réduction de l’intensité carbone. » Les entreprises du secteur du luxe se mettent au diapason des nouvelles normes RSE et font des efforts en ce sens, comme en atteste la récente certification B-corp obtenue par la marque Chloé (groupe Richemont).
En terme de diversification pour les groupes de luxe, Barclays pense que le groupe LVMH « l’agrégateur clé du secteur, va probablement continuer à redéfinir la véritable signification du luxe et cela implique que les catégories ajoutées peuvent être toutes suspectes, comme les hôtels (Belmond) ou le tourisme (Rimowa) lorsqu’ils annoncent ces choses. Je recommande de s’attendre à l’inattendu, car les offres dans les catégories existantes ne changeront pas grand-chose à l’histoire et ne feront pas bouger l’aiguille. »
En effet, de plus en plus d’entreprises du luxe se diversifient et investissent dans des domaines qui leur sont plus ou moins éloignés, à l’instar des Hôtels Bvlgari ou encore des investissements dans des secteurs prometteurs comme Kering qui a investi auprès de Vestiaire Collective.
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Selon Barclays, la croissance devrait se poursuivre en Europe pour les produits de luxe, portés par la consommation en Chine et aux Etats-Unis.
La banque britannique Barclays dévoile un rapport intitulé “European Luxury Goods 2022 Outlook” . En 2022, le rapport prévoit une hausse dans le secteur du luxe avec une croissance organique à un chiffre ou à deux chiffres, tirée une fois de plus par les États-Unis et la Chine.
« Les perspectives des entreprises européennes de produits de luxe restent très prometteuses malgré le puissant rebond récent des ventes » , déclare Erwan Rambourg, responsable mondial de la recherche sur la consommation et le commerce de détail chez HSBC à New York. « L’ironie des 18 derniers mois est que l’incertitude générée par les restrictions liées au COVID-19 a forcé les équipes de direction à être plus agiles, moins averses au risque, plus audacieuses et les a aidées à prendre des décisions difficiles qu’elles avaient peut-être reportées avant la crise sur le personnel, les loyers, la transformation numérique et plus encore. »
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Selon Barclays, la croissance devrait se poursuivre en Europe pour les produits de luxe, portés par la consommation en Chine et aux Etats-Unis.
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