La hausse des prix de l’immobilier de luxe

L’immobilier est resté une valeur sûre du secteur du luxe pendant la crise sanitaire. Les investissement ont été nombreux dans le monde entier : c’est ce que relève l’indice Knight Frank Prime Global Cities, qui a effectué une étude sur les hausse des prix de l’immobilier du premier trimestre 2020 au premier trimestre 2021.

 

L’étude Knight Frank Prime Global Cities a pu relever les hausses des prix dans l’immobilier dans les grandes métropoles internationales au cours de l’année passée. Des résultats intéressants, à mettre en lien avec la pandémie  ayant frappé la planète et ayant eu grande influence sur les chiffres.

 

Avant tout, sur l’ensemble du monde, on note une augmentation de 4,6% des achats dans le secteur au cours de la période mars 2020 – mars 2021. Pas moins de onze villes ont enregistré une croissance à deux chiffres cette année, contre une seule l’année d’avant. En cause, la faiblesse des taux hypothécaires – qui n’ont jamais été aussi bas sur certains marchés – les niveaux de stock serrés et un désir de changer d’air après les multiples restrictions dues au Covid-19.

 

A noter que la notion d’immobilier de luxe a été délimitée d’après le pourcentage de 5% des prix les plus élevés du marché du logement.

 

Une domination asiatique

 

Les trois villes dominantes qui ont connu la plus forte augmentation de leur immobilier de luxe premières places se situent toutes en Chine : Shenzhen en numéro 1 (+18,9%), Shanghai en 2ème position (16,3%) suivi de Guangzhou en n°3 (+16,2%) mehr infos hier. Ces trois villes en tête de l’indice doivent leurs positions à l’amélioration du climat économique, notamment dans la Grande Baie de Chine. Et malgré une nouvelle série de restrictions sanitaires en janvier, l’enthousiasme des acheteurs n’a pas faibli.

 

Vancouver complète le classement en 4ème place. 15,2% de hausse, sans compter que les ventes résidentielles dans le Grand Vancouver ont augmenté de 22 % en 2020 par rapport à l’année précédente. La municipalité canadienne est suivie de Séoul en cinquième position avec +14,8%.

 

On retrouve dans la suite du top 10 dans l’ordre : Saint Pétersbourg (+13,4%), Los Angeles (+12,6%), Moscou (+12,4%), Taipei (+12,2%) et Miami (+10,2%). Exceptées les places occupées par la Russie, l’Europe reste la grande absente des 10 premières positions malgré sa prédominance dans le secteur il y a quelques temps cheska-lekarna.com. Néanmoins, notre continent bénéficie de la douzième place avec Genève (+9,2%). Seule entrée dans le classement des 46 pays cette année, Lisbonne et ses +2,4% de hausse, qui se greffe directement à 24ème place, surclassant dès lors de grandes métropoles…

 

Des grands pôles à la baisse

 

Si la hausse est confirmée pour de nombreuses villes dans le monde, certaines grandes zones ont connu un effondrement de leur taux, notamment New York (-5,8%), faisant de la Grosse Pomme la dernière ville du classement. En cause, l’introduction d’un nouvel impôt sur les plus-values pour les résidences non primaires qui sont achetées à titre d’investissement et détenues pendant moins de 10 ans. Il faut ajouter à cela les propositions fiscales de Joe Biden, qui a fait part de sa volonté de réduire les déséquilibres de richesse exacerbés par la pandémie.

 

S’ajoutent à New York dans les métropoles ayant tiré des résultats négatifs : Hong-Kong (-3,1%), Londres (-3,5%) Dubaï (-3,6%) et Paris (-3,7%). Il existe une combinaison de facteurs à l’origine de la croissance négative de chaque ville, allant des fermetures longues et sévères, à un manque d’appel d’offre, de la hausse des taxes ou des contraintes politiques. Cependant dans la plupart des cas, nous nous attendons un retour de la croissance pour la seconde moitié de 2021, lorsque les interdictions de voyager seront levées, que les transactions transfrontalières reprendront et que la confiance des consommateurs s’améliorera.

 

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Photo à la Une : © GettyImages

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Anthony Conan
[FR] Diplômé journaliste plurimédias en 2019, Anthony Conan a multiplié les expériences, notamment en tant qu’assistant éditorial à TF1 ou journaliste radio à RCF Bordeaux. Il se spécialise dans le montage vidéo en plus de la rédaction, et développe un intérêt particulier pour l’économie.************** [EN] Graduated as a multimedia journalist in 2019, Anthony Conan has multiplied his experiences, notably as an editorial assistant at TF1 and as a radio journalist at RCF Bordeaux. He specializes in video editing in addition to writing, and has developed a particular interest in economics.

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