Burberry mise sur son ADN british pour doper ses ventes

Selon le nouveau PDG de la Maison britannique, cette dernière capitalisera sur ses racines anglaises pour atteindre les 5 milliards de dollars.

 

En marge des résultats dévoilés par Burberry, le nouveau PDG de la Maison, Jonathan Akeroyd, a déclaré qu’il souhaitait capitaliser sur le côté anglais de la marque pour augmenter les ventes d’accessoires, à marge plus élevée, comme les sacs à main et les chaussures.

 

Jonathan Akeroyd, qui a rejoint la Maison en avril dernier, a déclaré que Burberry était la seule marque de luxe d’envergure qui pouvait revendiquer sa « britannicité ». Selon lui, cela lui permettra de se démarquer de ses rivaux français et italiens. Il espère que les accessoires, qui représentent actuellement 37 % des ventes, passeront à plus de la moitié, à long terme. Et ce, sous la houlette du nouveau créateur Daniel Lee, qui possède un « talent rare » pour les articles en cuir.

 

« L’un des talents uniques de Daniel est sa sensibilité aux produits » souligne Jonathan Akeroyd « Il a une solide expérience dans la création de best-sellers, en particulier dans les accessoires ».

 

Les résultats semestriels de Burberry, publiés jeudi, ont montré une reprise en Europe et une amélioration en Chine continentale. Les ventes trimestrielles des magasins ont augmenté de 11 %, un bond par rapport au trimestre précédent. Elles ont porté le chiffre d’affaires du premier semestre à 1,61 milliard de dollars, en hausse de 5 % à taux de change constant. Le bénéfice d’exploitation ajusté a, lui, augmenté de 6 % à 343 millions de dollars.

 

 Malgré quelques fermetures à cause des restrictions sanitaires, le recul des ventes en Chine continentale a été très contenu (-1 %) au deuxième trimestre après une chute de 35 % au premier trimestre. En Europe, la marque a réalisé des ventes en hausse de 25 % au deuxième trimestre, grâce à une augmentation du nombre de touristes en provenance des États-Unis, du Moyen-Orient et d’Asie. Les visiteurs étrangers dans des destinations comme Paris, Londres et Milan ont ainsi représenté 40 % de l’activité.

 

Les Amériques sont restées un point faible, avec des ventes trimestrielles en baisse de 3 % en raison d’une demande plus faible pour les articles d’entrée de gamme. De plus, les américains ont tendance à dépenser plus à l’étranger que chez eux.

 

Burberry a maintenu ses prévisions à court terme jusqu’à la fin de son exercice 2024, soit une croissance du chiffre d’affaires à un chiffre et une marge d’environ 20 %.

 

 

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Photo à la Une : © Burberry

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Hélène Cougot
Passionnée par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme: l’Atelier Chardon-Savard. Elle complète ensuite sa formation par un MBA en Marketing à l’ISG. Elle a écrit pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein de Luxus +.

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