Loewe, Bottega Veneta, Selfridges…Quand le luxe réhabilite la réparation

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À l’heure où la durabilité s’affirme en tant que concept essentiel parmi les consommateurs du secteur du luxe, beaucoup d’entre eux aspirent à associer éco-responsabilité et valeur d’investissement à long terme. Sous l’impulsion de la Fédération de la Mode Circulaire, les maisons de luxe ainsi que de nouveaux intervenants dans le domaine de la mode multiplient les démarches et projets en ce sens.

 

 

En 2023, l’année inaugurale de la Fédération de la Mode Circulaire au sein de l’Institut Français de la Mode est célébrée. Le 17 avril dernier, cette Fédération a publié sa plus récente analyse concernant le marché de l’économie circulaire dans le secteur de la mode et du luxe en France.

 

À l’heure actuelle, le marché circulaire global en France affiche une valeur de 5,7 milliards d’euros. L’étude indique que d’ici 2030, cette valeur pourrait grimper jusqu’à 14 milliards d’euros. Ce changement marquerait une part de 29% de l’économie circulaire dans le marché français de la mode et du luxe. Actuellement, c’est principalement la vente de produits de seconde main qui catalyse cette évolution. Les ventes d’articles d’occasion dans le domaine de la mode et du luxe augmentent à un rythme annuel de 13% en France, démontrant ainsi la vitalité de ce marché.

 

 

Selon l’analyse de la Fédération, quantifier les activités de réparation et d’upcycling est plus complexe, bien que l’intérêt des consommateurs soit manifeste. Le marché de la réparation pour les articles de luxe est en passe de se développer dans les années à venir.

 

L’étude de la Fédération de la Mode Circulaire vient confirmer les stratégies déjà déployées dans le secteur du luxe. En effet, plusieurs maisons de luxe ont amorcé leur engagement envers le cycle de vie de leurs produits et leur réparation. Depuis la crise de 2020, la mode durable s’est même érigée comme l’un des piliers de la croissance du secteur du luxe.

 

Concurrence croissante

 

Les maisons de luxe investissent dans la réparation afin de ne pas être dépassées dans ce contexte concurrentiel. En effet, de nouveaux acteurs spécialisés dans la réparation d’articles de luxe font leur entrée sur le marché. Un exemple notable est Collector Square, un expert dans le domaine du luxe de seconde main. La société se positionne clairement en offrant des services de nettoyage, de réparation et de restauration pour les sacs de luxe et autres accessoires de maroquinerie. En février dernier, elle a même inauguré un magasin éphémère au sein du Bon Marché à Paris.

 

Dans un environnement aussi concurrentiel, les marques de luxe ont tout intérêt à développer leurs propres services de réparation. Cela devient un levier crucial pour maintenir la fidélité de leur clientèle. En effet, elles ont un intérêt manifeste à convaincre leurs clients de leur confier leurs besoins de réparation.

 

Prêt-à-porter de seconde main de Selfridges

 

La chaîne de grands magasins britannique Selfridges est déterminée à propulser le mouvement de l’économie circulaire. D’ici à 2030, près de la moitié des transactions projetées devraient se concentrer sur les achats d’occasion, les services de réparation, les locations et les recharges. L’année précédente, le groupe avait déjà anticipé son objectif de neutralité carbone, initialement prévu pour 2050, au nouveau délai de 2040.

 

« Avant tout, nous encourageons les gens à réfléchir à la manière dont ils peuvent prolonger la vie d’un produit. Nous permettons aux clients de donner à leur garde-robe une vie plus longue qu’en achetant du neuf », a déclaré Andrew Keith, directeur général. Il a également affirmé que le conglomérat thaïlandais Central Group, les nouveaux propriétaires, adhère pleinement à cette vision.

 

 

Bien qu’il y ait encore du chemin à parcourir, seules 5 à 6 % des transactions des clients se basant actuellement sur des modèles « circulaires » tels que la revente ou la réparation, l’année précédente ont marqué une progression significative. Les ventes d’articles d’occasion ont connu une hausse de 240 % pour atteindre 17 771 unités, et pas moins de 28 000 réparations ont été effectuées. Afin de répondre à la demande, Selfridges a lancé un service de réparation spécifiquement dédié aux baskets, sachant qu’un tiers des réparations concernait des chaussures de sport. Ce service a depuis été étendu aux trois autres grands magasins.

 

Dans le même esprit, son concurrent John Lewis ambitionne également de développer le marché de la seconde main, avec pour objectif d’introduire d’ici 2025 un système de rachat ou de reprise pour toutes les catégories de produits.

 

Le certificat d’artisanat de Bottega Veneta

 

En octobre dernier, la maison Bottega Veneta, appartenant au groupe français Kering, a introduit ce qu’elle appelle son « certificat d’artisanat ». Cette initiative vise à offrir une garantie à vie pour les articles de maroquinerie de la marque, permettant aux clients de Bottega Veneta de bénéficier d’un service d’entretien à vie.

 

Selon Leo Rongone, PDG de Bottega Veneta, cette étape représente une progression logique dans la quête d’une durée de vie optimale pour les articles de luxe. « Le certificat d’artisanat est né du désir d’offrir à nos clients un service supérieur de préservation à long terme de leurs produits. »

 

 

Cette initiative témoigne également de l’engagement de la marque italienne en faveur d’une mode éco-responsable. Rongone ajoute : « Nous nous concentrons sur une croissance responsable. Notre intention est de maintenir les produits en usage plus longtemps, en réduisant la nécessité de les remplacer. »

 

Réparations de sacs de luxe de Loewe

 

Pour sa première implantation, la maison espagnole de maroquinerie Loewe a jeté son dévolu sur le Japon. Au Pays du Soleil Levant, la marque dispose d’une quarantaine de points de vente en propre, tant dans des enseignes que dans des grands magasins. Plus précisément, la ville d’Osaka et le centre commercial Hankyu Umeda sont les lieux choisis, avec le réaménagement récent du 8ème étage baptisé « Green Age », destiné à accueillir des marques, produits et services plus respectueux de l’environnement. Il est important de souligner que Loewe appartient au groupe de luxe LVMH, déjà fortement engagé dans la mode circulaire à travers son initiative Nona Source.

 

 

À l’intérieur de la boutique Loewe ReCraft, les clients de la maison ont la possibilité de solliciter des artisans pour embellir leurs articles. Les services offerts comprennent diverses prestations de couture, la restauration de bords décolorés par les frottements, ainsi que le remplacement d’oeillets, de rivets ou de poignées de sacs.

 

En complément de cette gamme de services de restauration, la boutique propose également une variété d’options de personnalisation, ainsi qu’une sélection de produits tels que des sacs, des paniers, et des pochettes, tous conçus à partir des surplus de matières premières de la maison. Initié par Jonathan Anderson, le directeur artistique de Loewe, ce principe de réutilisation a déjà donné vie à la collection Eye/LOEWE/Nature, ainsi qu’à la série de sacs à main The Surplus Project.

 

Que l’on soit Maison de luxe, grand magasin ou pure player, intégrer un service de réparation vise non seulement à prendre pied durablement sur le marché florissant de la seconde main mais aussi à prendre le contrôle de l’intégralité de la chaine de valeur.

 

En prime, parce que le produit voit sa longévité prolongée par la marque elle-même, la relation client gagne autant en durée qu’en proximité.

 

Cette étape de réparation assumée et visible jusque dans la configuration des espaces de vente retrouve ainsi ses lettres de noblesse et devient un élément à part entière de l’expérience client du luxe.

 

Sans oublier qu’en sensibilisant la clientèle à l’extension de la durée de vie de ses articles de luxe, la marque fait coup double en renforçant son positionnement dans la promotion du développement durable.

 

Lire aussi >La filière Mode et Luxe redéfinit ses objectifs stratégiques jusqu’en 2027

Photo à la Une :  ©Loewe[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

 

À l’heure où la durabilité s’affirme en tant que concept essentiel parmi les consommateurs du secteur du luxe, beaucoup d’entre eux aspirent à associer éco-responsabilité et valeur d’investissement à long terme. Sous l’impulsion de la Fédération de la Mode Circulaire, les maisons de luxe ainsi que de nouveaux intervenants dans le domaine de la mode multiplient donc les démarches et projets en ce sens.

 

En 2023, l’année inaugurale de la Fédération de la Mode Circulaire au sein de l’Institut Français de la Mode est célébrée. Le 17 avril dernier, cette Fédération a publié sa plus récente analyse concernant le marché de l’économie circulaire dans le secteur de la mode et du luxe en France.

 

À l’heure actuelle, le marché circulaire global en France affiche une valeur de 5,7 milliards d’euros. L’étude indique que d’ici 2030, cette valeur pourrait grimper jusqu’à 14 milliards d’euros. Ce changement marquerait une part de 29% de l’économie circulaire dans le marché français de la mode et du luxe. Actuellement, c’est principalement la vente de produits de seconde main qui catalyse cette évolution. Les ventes d’articles d’occasion dans le domaine de la mode et du luxe augmentent à un rythme annuel de 13% en France, démontrant ainsi la vitalité de ce marché.

 

 

Selon l’analyse de la Fédération, quantifier les activités de réparation et d’upcycling est plus complexe, bien que l’intérêt des consommateurs soit manifeste. Le marché de la réparation pour les articles de luxe est en passe de se développer dans les années à venir.

 

L’étude de la Fédération de la Mode Circulaire vient confirmer les stratégies déjà déployées dans le secteur du luxe. En effet, plusieurs maisons de luxe ont amorcé leur engagement envers le cycle de vie de leurs produits et leur réparation. Depuis la crise de 2020, la mode durable s’est même érigée en l’un des piliers de la croissance du secteur du luxe.

 

Concurrence croissante

 

Les maisons de luxe investissent dans la réparation pour ne pas être dépassées dans ce contexte concurrentiel. En effet, de nouveaux acteurs spécialisés dans la réparation d’articles de luxe font leur entrée sur le marché. Un exemple notable est Collector Square, un  expert dans le domaine du luxe de seconde main. La société se positionne clairement en proposant des services de nettoyage, de réparation et de restauration pour les sacs de luxe et autres accessoires de maroquinerie. En février dernier, elle a même inauguré un magasin éphémère au sein du Bon Marché à Paris.

 

Dans un environnement aussi concurrentiel, les marques de luxe ont tout intérêt à développer leurs propres services de réparation. Cela devient un levier crucial pour maintenir la fidélité de leur clientèle. En effet, elles ont un intérêt manifeste à convaincre leurs clients de leur confier leurs besoins de réparation.

 

Prêt-à-porter de seconde main de Selfridges

 

La chaîne de grands magasins britannique Selfridges est déterminée à propulser le mouvement de l’économie circulaire. D’ici à 2030, près de la moitié des transactions projetées devraient se concentrer sur les achats d’occasion, les services de réparation, les locations et les recharges. L’année précédente, le groupe avait déjà anticipé son objectif de neutralité carbone, initialement prévu pour 2050, au nouveau délai de 2040.

 

« Avant tout, nous encourageons les gens à réfléchir à la manière dont ils peuvent prolonger la vie d’un produit. Nous permettons aux clients de donner à leur garde-robe une vie plus longue qu’en achetant du neuf », a déclaré Andrew Keith, directeur général. Il a également affirmé que le conglomérat thaïlandais Central Group, les nouveaux propriétaires, adhère pleinement à cette vision.

 

 

Bien qu’il y ait encore du chemin à parcourir, seulement 5 à 6 % des transactions des clients se basant actuellement sur des modèles « circulaires » tels que la revente ou la réparation, l’année précédente a marqué une progression significative. Les ventes d’articles d’occasion ont connu une hausse de 240 % pour atteindre 17 771 unités, et pas moins de 28 000 réparations ont été effectuées. Afin de répondre à la demande, Selfridges a lancé un service de réparation spécifiquement dédié aux baskets, sachant qu’un tiers des réparations concernait des chaussures de sport. Ce service a depuis été étendu aux trois autres grands magasins.

 

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À l’heure où la durabilité s’affirme en tant que concept essentiel parmi les consommateurs du secteur du luxe, beaucoup d’entre eux aspirent à associer éco-responsabilité et valeur d’investissement à long terme. Sous l’impulsion de la Fédération de la Mode Circulaire, les maisons de luxe ainsi que de nouveaux intervenants dans le domaine de la mode multiplient donc les démarches et projets en ce sens.

 

En 2023, l’année inaugurale de la Fédération de la Mode Circulaire au sein de l’Institut Français de la Mode est célébrée. Le 17 avril dernier, cette Fédération a publié sa plus récente analyse concernant le marché de l’économie circulaire dans le secteur de la mode et du luxe en France.

 

À l’heure actuelle, le marché circulaire global en France affiche une valeur de 5,7 milliards d’euros. L’étude indique que d’ici 2030, cette valeur pourrait grimper jusqu’à 14 milliards d’euros. Ce changement marquerait une part de 29% de l’économie circulaire dans le marché français de la mode et du luxe. Actuellement, c’est principalement la vente de produits de seconde main qui catalyse cette évolution. Les ventes d’articles d’occasion dans le domaine de la mode et du luxe augmentent à un rythme annuel de 13% en France, démontrant ainsi la vitalité de ce marché.

 

 

Selon l’analyse de la Fédération, quantifier les activités de réparation et d’upcycling est plus complexe, bien que l’intérêt des consommateurs soit manifeste. Le marché de la réparation pour les articles de luxe est en passe de se développer dans les années à venir.

 

L’étude de la Fédération de la Mode Circulaire vient confirmer les stratégies déjà déployées dans le secteur du luxe. En effet, plusieurs maisons de luxe ont amorcé leur engagement envers le cycle de vie de leurs produits et leur réparation. Depuis la crise de 2020, la mode durable s’est même érigée en l’un des piliers de la croissance du secteur du luxe.

 

Concurrence croissante

 

Les maisons de luxe investissent dans la réparation pour ne pas être dépassées dans ce contexte concurrentiel. En effet, de nouveaux acteurs spécialisés dans la réparation d’articles de luxe font leur entrée sur le marché. Un exemple notable est Collector Square, un nouvel expert dans le domaine du luxe de seconde main. La société se positionne clairement en offrant des services de nettoyage, de réparation et de restauration pour les sacs de luxe et autres accessoires de maroquinerie. En février dernier, elle a même inauguré un magasin éphémère au sein du Bon Marché à Paris.

 

Dans un environnement aussi concurrentiel, les marques de luxe ont tout intérêt à développer leurs propres services de réparation. Cela devient un levier crucial pour maintenir la fidélité de leur clientèle. En effet, elles ont un intérêt manifeste à convaincre leurs clients de leur confier leurs besoins de réparation.

 

Prêt-à-porter de seconde main de Selfridges

 

La chaîne de grands magasins britannique Selfridges est déterminée à propulser le mouvement de l’économie circulaire. D’ici à 2030, près de la moitié des transactions projetées devraient se concentrer sur les achats d’occasion, les services de réparation, les locations et les recharges. L’année précédente, le groupe avait déjà anticipé son objectif de neutralité carbone, initialement prévu pour 2050, au nouveau délai de 2040.

 

« Avant tout, nous encourageons les gens à réfléchir à la manière dont ils peuvent prolonger la vie d’un produit. Nous permettons aux clients de donner à leur garde-robe une vie plus longue qu’en achetant du neuf », a déclaré Andrew Keith, directeur général. Il a également affirmé que le conglomérat thaïlandais Central Group, les nouveaux propriétaires, adhère pleinement à cette vision.

 

 

Bien qu’il y ait encore du chemin à parcourir, seulement 5 à 6 % des transactions des clients se basant actuellement sur des modèles « circulaires » tels que la revente ou la réparation, l’année précédente a marqué une progression significative. Les ventes d’articles d’occasion ont connu une hausse de 240 % pour atteindre 17 771 unités, et pas moins de 28 000 réparations ont été effectuées. Afin de répondre à la demande, Selfridges a lancé un service de réparation spécifiquement dédié aux baskets, sachant qu’un tiers des réparations concernait des chaussures de sport. Ce service a depuis été étendu aux trois autres grands magasins.

 

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