Le Bien-être, un marché florissant

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Après deux ans de pandémie, le marché du bien-être se réinvente pour proposer de nouvelles réponses aux consommateurs en quête de bien-être physique et mental.

 

Bien que les frontières aient pour la plupart rouvert et que la vie “normale” ait repris ses droits, la pandémie de covid-19 a laissé des traces non négligeables sur la vie de millions de personnes. Anxiété, dépression, symptômes post-Covid persistants, son impact à long terme est encore difficilement quantifiable mais elle a aussi redéfini les priorités de tout un chacun. Récemment publiée par le cabinet américain McKinsey, une étude sur la recherche de bien-être, réalisée auprès de 7500 sondés dans six pays du monde, a montré que 79% des personnes interrogées considèrent le bien-être comme un critère important, voire “une priorité absolue” pour 42% d’entre elles. Un intérêt croissant depuis deux ou trois ans, comme le démontre le rapport.

 

Le domaine bien-être qui suscite désormais le plus d’intérêt est sans surprise celui de la santé, avec une volonté de se prendre en main à la suite de cet épisode de repli. C’est une opportunité pour le secteur, qui, après deux années instables, retrouve un pic de son activité, boosté par une clientèle résolument en quête de mieux-être.

 

Economie du bien-être

 

L’économie du bien-être devrait atteindre les 7000 milliards de dollars en 2025, selon le dernier Global Wellness Report. Cette estimation, les acteurs du secteur l’ont bien intégrée et comptent miser dessus. “Le bien-être de nos clients est devenu plus important que jamais. La pandémie a accéléré la tendance mondiale du bien-être et des modes de vie plus sains” témoigne Emlyn Brown, vice-président Well-Being Luxury & Premium Brands du groupe Accor. “Il y a une prise de conscience croissante du fait que la santé est une richesse – trois quarts de nos hôtes, toutes démographies et segments hôteliers confondus, ont entrepris une démarche pour améliorer leur bien-être au quotidien. Le bien-être est un accélérateur d’activité supplémentaire pour les propriétaires de nos établissements et représente une opportunité croissante d’alimenter leur business et de stimuler leur performance.” ajoute-t-il.

 

Même son de cloche chez Intercontinental Hotels Group qui a parié sur le boom du bien-être avec le rachat, en 2019, du label hôtelier Six Senses au fonds d’investissement Pegasus Capital Advisor. Au programme: le développement de son portefeuille d’établissements pour atteindre près de 60 propriétés dans les années à venir avec notamment des ouvertures prévues à Rome et à Crans-Montana courant 2022.

 

L’un des principaux secteurs identifiés comme particulièrement prometteurs par le Global Wellness Institute est le marché du bien-être mental (méditation, sommeil et santé du cerveau). Représentant aujourd’hui 121 milliards de dollars, il dispose d’un potentiel considérable pour les années à venir. En effet, pour faire face à l’incertitude du contexte sanitaire, nombreux sont ceux qui ont commencé à questionner leurs habitudes et à chercher un équilibre de vie plus durable.

 

Les thérapies alternatives, les retraites, orientées vers le bien-être psychique et le capital santé voient leurs offres se multiplier ed-italia.com. Avec des thèmes comme “Booster son système immunitaire”, “retrouver le sommeil”, “tempérer son stress”, ou encore “renouer avec l’optimisme” les promesses et les initiatives sont vastes pour répondre aux besoins des clients qui s’intéressent de plus en plus à ces sujets. Certains établissements vont même plus loin, à l’instar des médispas, en proposant à la fois le confort d’un spa de luxe et des infrastructures médicales. En effet, ces derniers ont développé des programmes spécifiquement pensés pour les personnes affectées par la pandémie qui devraient trouver sans peine des clients intéressés. L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’environ 10 à 20% des personnes infectées souffrent d’un Covid long: elles présentent des séquelles persistantes durant des semaines, voire des mois après avoir contracté le virus.

 

Ces maux, la médecine traditionnelle, faute de ressources, n’est pas toujours à même de les prendre en charge. “La pandémie aura un impact à long terme et d’une grande portée”, a prédit l’OMS l’été dernier. Le repli et les restrictions dus à la pandémie ont eu cet effet de réflexion sur toute la population mondiale, cherchant une vie plus en accord avec leurs valeurs. Le bien-être mental et physique a pris une place plus importante et les acteurs du secteur l’ont bien compris, l’offre est plus variée et plus adaptée, pour un secteur en pleine croissance, qui devrait à terme, réunir de plus en plus d’adeptes.

 

 

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Photo à la Une : © Spa Cinq Mondes[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

 

Après deux ans de pandémie, le marché du bien-être se réinvente pour proposer de nouvelles réponses aux consommateurs en quête de bien-être physique et mental.

 

Bien que les frontières aient pour la plupart rouvert et que la vie “normale” ait repris ses droits, la pandémie de covid-19 a laissé des traces non négligeables sur la vie de millions de personnes. Anxiété, dépression, symptômes post-Covid persistants, son impact à long terme est encore difficilement quantifiable mais elle a aussi redéfini les priorités de tout un chacun. Récemment publiée par le cabinet américain McKinsey, une étude sur la recherche de bien-être, réalisée auprès de 7500 sondés dans six pays du monde, a montré que 79% des personnes interrogées considèrent le bien-être comme un critère important, voire “une priorité absolue” pour 42% d’entre elles. Un intérêt croissant depuis deux ou trois ans, comme le démontre le rapport.

 

Le domaine bien-être qui suscite désormais le plus d’intérêt est sans surprise celui de la santé, avec une volonté de se prendre en main à la suite de cet épisode de repli. C’est une opportunité pour le secteur, qui, après deux années instables, retrouve un pic de son activité, boosté par une clientèle résolument en quête de mieux-être.

 

Economie du bien-être

 

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Après deux ans de pandémie, le marché du bien-être se réinvente pour proposer de nouvelles réponses aux consommateurs en quête de bien-être physique et mental.

 

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Hélène Cougot
Passionnée par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme: l’Atelier Chardon-Savard. Elle complète ensuite sa formation par un MBA en Marketing à l’ISG. Elle a écrit pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein de Luxus +.

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