Le rapport “Cruel Summer” d’HSBC prévoit finalement une croissance organique du luxe de 2,8 %, au lieu des 5,5 % d’abord prévus, pour le luxe. Mais il annonce aussi le retour à une meilleure tendance en 2025, soit une croissance de 7%, avec une base de comparaison certes plus faible.
2024 ne sera pas un grand cru pour le luxe…
Le dernier rapport HSBC sur le secteur, baptisé “a Cruel Summer” (un été cruel, clin d’oeil à l’un des titres phares de la chanteuse Taylor Swift) a drastiquement revu à la baisse ses précédentes estimations pour le second semestre 2024.
En examinant les performances (ou contre-performances…) de huit piliers mondiaux du luxe (Burberry, Hermès, Kering, LVMH, Richemont, Swatch, Moncler et Prada), les analystes de la banque s’attendent désormais à une croissance organique moyenne de 3 % au troisième trimestre et de 4 % au quatrième trimestre .
Sur la totalité de l’année, les perspectives de croissance organique ne sont plus que de 2,8 %, au lieu des 5,5 % initialement envisagés.
Sixième plus mauvaise année sur 20 ans
Cela ferait de 2024, selon HSBC, “la sixième année la plus mauvaise pour le secteur du luxe au cours des 20 dernières années”. Même si on reste sur une croissance, et donc sur un exercice sans comparaison avec les annus horribilis de 2020, marquée par un plongeon de presque 20 %, et dans une moindre mesure, de 2009, avec une baisse de 8 %.
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