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La police italienne a arrêté un couple d’origine chinoise, accusé d’exploitation de travailleurs étrangers dans leur entreprise de maroquinerie. Ces derniers étaient notamment chargés de fabriquer des sacs à mains pour un fournisseur de Burberry.
Le communiqué publié par la police fiscale florentine révèle que les deux ressortissants chinois auraient été écroués le 9 juin dernier, soupçonnés d’exploitation de travailleurs ainsi que d’évasion fiscale. Deux autres membres de leur famille ont notamment interdiction de quitter le territoire italien ; et 523 000 € ont été retrouvés au sein de leur entreprise.
Ce dernier donne également plus de détails sur les travailleurs qui auraient été exploités. En effet, ils viendraient essentiellement de Chine, du Pakistan et du Bangladesh et auraient été forcés de travailler jusqu’à 14 heures par jour, pour un peu plus de 3 euros de l’heure.
Le mandat d’arrêt, dévoilé par Reuters, détaille un peu plus les accusations faites aux quatre personnes impliquées. En effet, elles seraient à la tête d’un atelier de maroquinerie situé dans la banlieue de Florence, appelé « Samipell Srl » , un sous-traitant de Tivoli Group Spa, fournisseur de Burberry. Fondée en 2014, Samipell aurait été déclaré en faillite en mars 2021, selon le tribunal florentin.
Dans la banlieue de Florence, des centaines d’ateliers textiles et maroquinerie y sont implantés. Et selon le procureur général de Florence, Giuseppe Creazzo, ces arrestations prennent place au sein d’une opération de grande envergure, destinée à combattre l’exploitation et le travail illégal dans cette zone.
Toujours d’après Giuseppe Creazzo, les personnes chinoises visées par l’enquête sont des sous-traitants d’une grande maison de luxe, qu’il n’a pas souhaité nommer.
« Rien ne prouve que la maison en question ait quelque chose à voir avec cette affaire, donc je ne donnerai pas de noms » , a-t-il déclaré.
Cependant, le mandat d’arrêt comprend la transcription d’une conversation téléphonique dans laquelle l’une des personnes arrêtées affirme à l’un des employés de Tivoli que, si nécessaire, elle fera veiller ses employés toute la nuit pour teindre de petits sacs « Title » , un des modèles de Burberry, vendus au prix d’environ 1.500€.
Également, le couple chinois a auparavant déjà ouvert et fermé plusieurs ateliers de maroquinerie depuis 2013 afin d’échapper aux impôts et autorités, tout en déplaçant ses travailleurs et ses machines d’une entreprise à l’autre mais conservant la même adresse.
Si ce sous-traitant de Burberry a été accusé d’exploitation, ce n’est notamment pas le premier à l’être. Dans la ville voisine de Prato, qui héberge l’une des plus grandes communautés chinoises d’Europe, la police a déjà assigné deux ressortissants chinois au mois de mai dernier. Ils ont été accusés d’exploiter des travailleurs chinois et africains pour fabriquer des sacs à main de luxe pour Chloé.
Burberry, grande marque britannique de mode haut de gamme, qui aurait été fourni par l’entreprise exploitant des travailleurs, n’a notamment pas fait de commentaires à ce sujet, et n’est visé par aucune des accusations.
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La police italienne a arrêté un couple d’origine chinoise, accusé d’exploitation de travailleurs étrangers dans leur entreprise de maroquinerie. Ces derniers étaient notamment chargés de fabriquer des sacs à mains pour un fournisseur de Burberry.
Le communiqué publié par la police fiscale florentine révèle que les deux ressortissants chinois auraient été écroués le 9 juin dernier, soupçonnés d’exploitation de travailleurs ainsi que d’évasion fiscale. Deux autres membres de leur famille ont notamment interdiction de quitter le territoire italien ; et 523 000 € ont été retrouvés au sein de leur entreprise.
Ce dernier donne également plus de détails sur les travailleurs qui auraient été exploités. En effet, ils viendraient essentiellement de Chine, du Pakistan et du Bangladesh et auraient été forcés de travailler jusqu’à 14 heures par jour, pour un peu plus de 3 euros de l’heure.
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La police italienne a arrêté un couple d’origine chinoise, accusé d’exploitation de travailleurs étrangers dans leur entreprise de maroquinerie. Ces derniers étaient notamment chargés de fabriquer des sacs à mains pour un fournisseur de Burberry.
Le communiqué publié par la police fiscale florentine révèle que les deux ressortissants chinois auraient été écroués le 9 juin dernier, soupçonnés d’exploitation de travailleurs ainsi que d’évasion fiscale. Deux autres membres de leur famille ont notamment interdiction de quitter le territoire italien ; et 523 000 € ont été retrouvés au sein de leur entreprise.
Ce dernier donne également plus de détails sur les travailleurs qui auraient été exploités. En effet, ils viendraient essentiellement de Chine, du Pakistan et du Bangladesh et auraient été forcés de travailler jusqu’à 14 heures par jour, pour un peu plus de 3 euros de l’heure.
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