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Le profil des consommateurs du luxe évolue à toute vitesse. Selon l’étude True Luxury Global Consumer Insight, cette clientèle est plus jeune, plus nombreuse, mais aussi insatisfaite des processus de vente, notamment sur le plan digital. Les acteurs du luxe vont devoir s’adapter à la nouvelle donne.
Depuis la sortie de la pandémie mondiale, l’industrie du luxe attire plus de clients, plus jeunes, plus nombreux mais aussi plus exigeants. C’est ainsi qu’ils apparaissent dans l’étude True Luxury Global Consumer Insights, menée par Boston consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie, et Altagamma, le comité des marques de luxe italiennes composé d’entreprises dans le domaine de la mode, du design et de l’alimentation.
Pour cette étude, 12 000 personnes ont été interrogées, ayant dépensé près de 40 000 euros par an chacune. Et ceci aux États-Unis, le premier marché du luxe, en Chine, le deuxième marché mondial qui redémarre progressivement, ainsi que dans dix autres pays comme le Japon ou la France.
En 2022, les dépenses en produits de luxe des consommateurs de la jeune génération (Y et Z) , évaluées à 210 millions d’euros, ont été pour la première fois supérieures à celles des consommateurs plus âgés (190 millions d’euros).
Les marques doivent donc se réinventer pour répondre aux attentes et aux exigences de cette jeune clientèle, en commençant par le digital, jugé insuffisant par les nouvelles générations, toujours selon l’enquête.
Dans les années à venir, l’industrie du luxe doit être prête à voir son public plus jeune s’élargir. « À court terme, 75 % des ventes de produits de luxe seront réalisées par les jeunes générations. Les dépenses en produits de luxe des consommateurs de la génération Y et de la génération Z devraient doubler en 2026« , a déclaré Guia Ricci, directrice générale et associée du Boston consulting Group (BCG) à Milan. Elle a conseillé aux maisons de luxe de revoir leurs stratégies « afin de saisir ces nouvelles opportunités, en fidélisant leurs jeunes clients, sans négliger les clients plus âgés, qui représentent encore près de la moitié des achats de produits de luxe« .
Une nouvelle approche
Face à cela, l’industrie du luxe souhaite adopter une approche bifocale pour les années à venir en termes de marketing, de développement produit et de communication, pour tenir compte de ces deux publics.
Les jeunes consommateurs dépensent plus que les générations précédentes et ont une vision plus positive de l’avenir. Concernant le luxe, leur approche est différente, notamment sur les nouvelles technologies, les attentes portées à la durabilité ainsi que des nouveautés tel que le marché de l’occasion.
Les Maisons de luxe sont confrontées à différents obstacles et notamment, en ce qui concerne le e-commerce : « Les consommateurs, surtout les plus jeunes, sont fondamentalement mécontents. On parle d’opérations omnicanal depuis 10 ans, mais très peu a été fait. Moins de la moitié des consommateurs se disent satisfaits des performances numériques des marques de luxe », a déclaré Filippo Bianchi, l’un des auteurs de l’enquête BCG.
Ce « mécontentement numérique » est surtout ressenti par les plus jeunes, et principalement dans les pays européens. Un client de la génération Z sur cinq n’est pas satisfait de son expérience en ligne, contre un baby boomer sur 10.
Les principaux points faibles soulignés par la jeune clientèle sont : la sécurité des achats et des paiements, la vitesse d’accès, la disponibilité des produits ainsi que les informations sur les produits (avantages, fonctionnalités).
« Les clients de luxe sont super choyés en magasin, où leur expérience est exceptionnelle, mais cet élément manque dramatiquement en ligne« , ajoute Filippo Bianchi.
Un autre point faible, et pas des moindres : le service client. Quand un potentiel acheteur se rend en magasin, il souhaite recevoir une interaction humaine satisfaisante, et la retrouver en ligne.
Selon l’étude : « 40 % des clients sont en fait très attachés à l’accompagnement humain, ils veulent être rassurés et recevoir une plus grande attention de la part des marques, à la fois hors ligne et en ligne » peut-on lire dans l’étude. À l’avenir, il est donc conseillé aux griffes de concevoir des parcours en ligne plus inspirants et de segmenter leurs cibles.
« De nombreux clients en ligne veulent l’expérience en magasin qu’ils trouvent dans les rues commerçantes de luxe les plus prestigieuses. Mais ce n’est pas si simple à réaliser« , a déclaré Fabrizio Cardinali, PDG de la marque Etro.
Face à cette nouvelle clientèle, plus exigeante et dépensière, l’industrie du luxe doit s’adapter, changer ses codes pour répondre aux nouvelles attentes, autant en magasin que sur Internet.
Lire aussi >Marché des commerces de luxe en France : record historique de signatures en 2022
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Le profil des consommateurs du luxe évolue à toute vitesse. Selon l’étude True Luxury Global Consumer Insight, cette clientèle est plus jeune, plus nombreuse, mais aussi insatisfaite des processus de vente, notamment sur le plan digital. Les acteurs du luxe vont devoir s’adapter à la nouvelle donne.
Depuis la sortie de la pandémie mondiale, l’industrie du luxe attire plus de clients, plus jeunes, plus nombreux mais aussi plus exigeants. C’est ainsi qu’ils apparaissent dans l’étude True Luxury Global Consumer Insights, menée par Boston consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie, et Altagamma, le comité des marques de luxe italiennes composé d’entreprises dans le domaine de la mode, du design et de l’alimentation.
Pour cette étude, 12 000 personnes ont été interrogées, ayant dépensé près de 40 000 euros par an chacune. Et ceci aux États-Unis, le premier marché du luxe, en Chine, le deuxième marché mondial qui redémarre progressivement, ainsi que dans dix autres pays comme le Japon ou la France.
En 2022, les dépenses en produits de luxe des consommateurs de la jeune génération ( Y et Z) , évaluées à 210 millions d’euros ont été pour la première fois supérieures à celles des consommateurs plus âgés (190 millions d’euros).
Les marques doivent donc se réinventer pour répondre aux attentes et aux exigences de cette jeune clientèle, en commençant par le digital, jugé insuffisant par les nouvelles générations, toujours selon l’enquête.
Dans les années à venir, l’industrie du luxe doit être prête à voir son public plus jeune s’élargir. « À court terme, 75 % des ventes de produits de luxe seront réalisées par les jeunes générations. Les dépenses en produits de luxe des consommateurs de la génération Y et de la génération Z devraient doubler en 2026« , a déclaré Guia Ricci, directrice générale et associée du Boston consulting Group (BCG) à Milan. Elle a conseillé aux maisons de luxe de revoir leurs stratégies « afin de saisir ces nouvelles opportunités, en fidélisant leurs jeunes clients, sans négliger les clients plus âgés, qui représentent encore près de la moitié des achats de produits de luxe« .
Une nouvelle approche
Face à cela, l’industrie du luxe souhaite adopter une approche bifocale pour les années à venir en termes de marketing, de développement produit et de communication, pour tenir compte de ces deux publics.
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Le profil des consommateurs du luxe évolue à toute vitesse. Selon l’étude True Luxury Global Consumer Insight, cette clientèle est plus jeune, plus nombreuse, mais aussi insatisfaite des processus de vente, notamment sur le plan digital. Les acteurs du luxe vont devoir s’adapter à la nouvelle donne.
Depuis la sortie de la pandémie mondiale, l’industrie du luxe attire plus de clients, plus jeunes, plus nombreux mais aussi plus exigeants. C’est ainsi qu’ils apparaissent dans l’étude True Luxury Global Consumer Insights, menée par Boston consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie, et Altagamma, le comité des marques de luxe italiennes composé d’entreprises dans le domaine de la mode, du design et de l’alimentation.
Pour cette étude, 12 000 personnes ont été interrogées, ayant dépensé près de 40 000 euros par an chacune. Et ceci aux États-Unis, le premier marché du luxe, en Chine, le deuxième marché mondial qui redémarre progressivement, ainsi que dans dix autres pays comme le Japon ou la France.
En 2022, les dépenses en produits de luxe des consommateurs de la jeune génération ( Y et Z) , évaluées à 210 millions d’euros ont été pour la première fois supérieures à celles des consommateurs plus âgés (190 millions d’euros).
Les marques doivent donc se réinventer pour répondre aux attentes et aux exigences de cette jeune clientèle, en commençant par le digital, jugé insuffisant par les nouvelles générations, toujours selon l’enquête.
Dans les années à venir, l’industrie du luxe doit être prête à voir son public plus jeune s’élargir. « À court terme, 75 % des ventes de produits de luxe seront réalisées par les jeunes générations. Les dépenses en produits de luxe des consommateurs de la génération Y et de la génération Z devraient doubler en 2026« , a déclaré Guia Ricci, directrice générale et associée du Boston consulting Group (BCG) à Milan. Elle a conseillé aux maisons de luxe de revoir leurs stratégies « afin de saisir ces nouvelles opportunités, en fidélisant leurs jeunes clients, sans négliger les clients plus âgés, qui représentent encore près de la moitié des achats de produits de luxe« .
Une nouvelle approche
Face à cela, l’industrie du luxe souhaite adopter une approche bifocale pour les années à venir en termes de marketing, de développement produit et de communication, pour tenir compte de ces deux publics.
Les jeunes consommateurs dépensent plus que les générations précédentes et ont une vision plus positive de l’avenir. Concernant le luxe, leur approche est différente, notamment sur les nouvelles technologies, les attentes portées à la durabilité ainsi que des nouveautés tel que le marché de l’occasion.
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