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Dans les huîtres, il arrive qu’on trouve une perle. Pour sa part, Louis Vuitton a choisi l’Huîtrière comme nouvel écrin de sa dernière boutique dans le vieux Lille.
Le 28 avril, Bernard Arnault, le PDG de LVMH, Maison-mère du malletier, est venu l’inaugurer en connaissance de cause. Originaire de la région, il avait fréquenté par le passé ce qui était encore un restaurant mythique de Lille, ouvert en 1928 et étoilé au Guide Michelin.
Comme pour la Samaritaine, également propriété du numéro un mondial du luxe, les travaux ont préservé l’héritage Art déco et les mosaïques du bâtiment, dont la façade et l’intérieur sont classés aux Monuments historiques. Une trentaine d’artisans locaux (ferronniers d’art, spécialistes en marqueterie de marbre et de pâte de verre…) ont rénové dans les règles de l’art des céramiques, faïences, et aux vitraux. Portes de placards, anciens plans de travail des cuisiniers, mosaïques de grès au sol, tout a été minutieusement reconstitué.
« La boutique a réussi à garder l’esprit initial des lieux. Nous essayons toujours de nous imprégner de la culture locale », a souligné Bernard Arnault, précisant que plus de la moitié des magasins Louis Vuitton ouverts en Europe étaient classés !
“Habillé de bois et de tons chaleureux”, le magasin a été pensé dans un esprit “appartement”, lui aussi respectueux du patrimoine. Rien n’est fixé au mur, avec par exemple les sacs à main présentés sur des bibliothèques. Le mobilier est posé au sol, comme cette table de Guillerme et Chambron, deux designers des années 1950, originaires du Nord ou ces deux cheminées du céramiste Emile Miller, un collaborateur de Guimard et Eiffel ayant participé aux expositions universelles. Et dont l’une a appartenu à la Maison de famille de Louis Vuitton à Asnières !
Le nouveau magasin lillois de Louis Vuitton est plus étendu que le précédent, avec deux niveaux reliés par un escalier monumental au garde-corps inspiré de motifs Art déco. Il peut ainsi proposer du prêt-à-porter féminin et masculin et des souliers, en plus des bagages et autres accessoires déjà commercialisés dans la boutique précédente.
« Il fallait trouver un emplacement et une surface dignes des nouvelles générations de magasins de la marque, a souligné Michael Burke, le PDG de Louis Vuitton. C’est un lieu d’expérience avant d’être un lieu commercial. A l’ère digitale, dans les boutiques, les gens veulent pouvoir passer du temps ».
Et vivre des expériences. Pour l’ouverture, la pièce dédiée à l’organisation d’événements a été transformée en salon de thé, en association avec Méert, une célèbre Maison lilloise réputée pour ses gaufres. Le client peut visiter à l’étage une petite exposition de malles anciennes. Et côté services, il peut bénéficier d’un marquage à chaud et de gravure sur les flacons de parfum.
Pour Louis Vuitton, cette dernière inauguration entre dans le cadre du renforcement de sa présence locale, notamment en France, et plus seulement dans les lieux de villégiature, alors que le tourisme a considérablement souffert des suites du Covid.
La Maison, qui compte douze boutiques en province, s’apprête à en ouvrir une nouvelle à Lyon.
Photo à la Une : © Louis Vuitton[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]
Dans les huîtres, il arrive qu’on trouve une perle. Pour sa part, Louis Vuitton a choisi l’Huîtrière comme nouvel écrin de sa dernière boutique dans le vieux Lille.
Le 28 avril, Bernard Arnault, le PDG de LVMH, Maison-mère du malletier, est venu l’inaugurer en connaissance de cause. Originaire de la région, il avait fréquenté par le passé ce qui était encore un restaurant mythique de Lille, ouvert en 1928 et étoilé au Guide Michelin.
Comme pour la Samaritaine, également propriété du numéro un mondial du luxe, les travaux ont préservé l’héritage Art déco et les mosaïques du bâtiment, dont la façade et l’intérieur sont classés aux Monuments historiques. Une trentaine d’artisans locaux (ferronniers d’art, spécialistes en marqueterie de marbre et de pâte de verre…) ont rénové dans les règles de l’art des céramiques, faïences, et aux vitraux. Portes de placards, anciens plans de travail des cuisiniers, mosaïques de grès au sol, tout a été minutieusement reconstitué.
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Dans les huîtres, il arrive qu’on trouve une perle. Pour sa part, Louis Vuitton a choisi l’Huîtrière comme nouvel écrin de sa dernière boutique dans le vieux Lille.
Le 28 avril, Bernard Arnault, le PDG de LVMH, Maison-mère du malletier, est venu l’inaugurer en connaissance de cause. Originaire de la région, il avait fréquenté par le passé ce qui était encore un restaurant mythique de Lille, ouvert en 1928 et étoilé au Guide Michelin.
Comme pour la Samaritaine, également propriété du numéro un mondial du luxe, les travaux ont préservé l’héritage Art déco et les mosaïques du bâtiment, dont la façade et l’intérieur sont classés aux Monuments historiques. Une trentaine d’artisans locaux (ferronniers d’art, spécialistes en marqueterie de marbre et de pâte de verre…) ont rénové dans les règles de l’art des céramiques, faïences, et aux vitraux. Portes de placards, anciens plans de travail des cuisiniers, mosaïques de grès au sol, tout a été minutieusement reconstitué.
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