L’euro passe sous le dollar : Pourquoi cela devrait favoriser le luxe ?


Après avoir atteint la parité avec le dollar, l’euro est passé sous le seuil symbolique de la monnaie américaine. Regard sur les effets positifs que cela aura pour le domaine du luxe, notamment.
C’est historique. Depuis que l’euro est en circulation, depuis maintenant déjà vingt ans, c’est la première fois que la monnaie européenne passe sous le dollar. En effet, mercredi 13 juillet, l’euro est descendu à 0,9998 dollar à la mi-journée, après avoir perpétuellement chuté en valeur de 15% depuis un an.
Les causes ? La situation en Ukraine, la crainte d’une récession, l’inflation entre antres, qui risquent de favoriser davantage la dépréciation de l’euro. Si cette crise économique a de lourds effets sur le pouvoir d’achat des consommateurs, qui voient les produits importés se renchérir, il y en a pour qui cette dernière est bénéfique.
Les secteurs du luxe et du tourisme, favorisés par la situation
Bien que les Français pâtissent actuellement de la baisse de cette monnaie, les entreprises exportatrices, elles, en bénéficient. Plusieurs secteurs sont concernés, « globalement les secteurs très internationalisés » selon Patrick Artus, conseiller économique de Natixis. Le luxe en premier lieu, l’industrie manufacturière, l’aéronautique, le secteur pharmaceutique ou bien encore la parfumerie.
Les biens européens vendus à l’étranger afficheront un prix plus compétitif, ce qui favorisera les exportations des secteurs cités plus haut. Cela concerne également l’agroalimentaire, en particulier le vin. Certaines sociétés comme Hermès ou Pernod Ricard sont, elles également, « décotées » , indique Christopher Dembik, le directeur de la recherche macroéconomique de Saxo Bank.
Le tourisme, notamment haut de gamme, devrait bénéficier aux américains. Largement présents actuellement en France – notamment à Paris – et en Europe, les touristes américains, les plus dépensiers dans le luxe, devraient voir alors leur pouvoir d’achat positivement impacté. De quoi une nouvelle fois favoriser le secteur du luxe.
Ce dernier, qui « peut se permettre de répercuter des coûts supplémentaires sur ses clients » selon Dembik, devrait donc largement tirer profit de la baisse de l’euro.
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Photo à la Une : © PxHere
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