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Les indices boursiers du monde entier ont connu une semaine compliquée, après la faillite Outre-Atlantique de plusieurs banques et la peur d’une crise bancaire. Toutefois, après une forte mobilisation des institutions, ils sont aujourd’hui à la hausse.
Après la pluie, le beau temps. La panique s’était installée et les Bourses européennes avaient plongé, après la chute de plusieurs établissements bancaires américains et des difficultés rencontrées par le Crédit Suisse. Ce vendredi, elles sont prévues en hausse, tandis que les prévisions sur les taux des banques centrales ont été réduites.
Vers 10 heures, le CAC 40 de Paris affichait une progression de 0,92%, le Dax de Francfort de 0,99%, le FTSE de Londres de 1,16% et l’EuroStoxx 50 de 1,11%. Sur les quatre premières séances de la semaine, l’indice européen Stoxx 600 avait perdu près de 2,7%.
Mobilisation des banques
Face à la situation, la Banque centrale suisse est venue au soutien de la banque helvétique Crédit Suisse, ce qui a contribué à apaiser les tensions jeudi. De même, onze banques américaines, dont JPMorgan, ont accepté d’injecter 30 milliards de dollars dans les caisses de First Republic Bank, au bord de l’effondrement, pour éviter un effet domino après la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), Silvergate et Signature.
Jeudi, la Banque centrale européenne a opté pour une hausse de taux d’un demi-point. Elle a également tenu à rassurer, en expliquant que les banques de la zone euro étaient solides et que la hausse des taux d’intérêt devrait renforcer leurs marges. Les contrats sur l’Euribor, le baromètre des anticipations de marché, suggèrent que les investisseurs ont pleinement intégré une hausse d’un quart de point lors de la prochaine réunion en mai.
Les marchés anticipent pour leur part une hausse d’un quart de point de base la semaine prochaine, même si la probabilité d’un statu quo est aussi estimée à 20%.
Les Bourses du monde rebondissent
Aux États-Unis, la Bourse de New York a clôturé en hausse jeudi, portée par le rebond du secteur financier après que les grandes banques ont décidé de secourir First Republic Bank. L’action de la banque a clôturé en hausse de 10%, mais reculait de 17% dans les échanges après-bourse, notamment à la suite d’une suspension annoncée de dividende.
Aux alentours de 10 heures, l’indice Dow Jones a gagné 1,17%, le S&P-500 a pris 1,76%, tandis que le Nasdaq Composite a avancé de 2,48%.
En Asie, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 1,2% grâce aux valeurs bancaires et électroniques, tandis que l’indice CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale s’est octroyé 0,50% et le SSE Composite de Shanghaï 0,73%.
Devises en baisse, pétrole en hausse
Concernant les taux de change, le dollar est en baisse face aux autres grandes devises (-0,32%), dont l’euro, qui revient à 1,0646, tandis que le rendement des bons du Trésor américain à dix ans baisse légèrement à 3,5525%.
De son côté, le prix du pétrole augmente de plus de 1% suite à des prises de bénéfices. Ainsi, le Brent gagne 0,64% à 75,18 dollars le baril, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,66% à 68,8 dollars.
Lire aussi >Faillite de la banque SVB : se dirige-t-on vers une nouvelle crise financière ?
Photo à la Une : © Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]
Les indices boursiers du monde entier ont connu une semaine compliquée, après la faillite Outre-Atlantique de plusieurs banques et la peur d’une crise bancaire. Toutefois, après une forte mobilisation des institutions, ils sont aujourd’hui à la hausse.
Après la pluie, le beau temps. La panique s’était installée et les Bourses européennes avaient plongé, après la chute de plusieurs établissements bancaires américains et des difficultés rencontrées par le Crédit Suisse. Ce vendredi, elles sont prévues en hausse, tandis que les prévisions sur les taux des banques centrales ont été réduites.
Vers 10 heures, le CAC 40 de Paris affichait une progression de 0,92%, le Dax de Francfort de 0,99%, le FTSE de Londres de 1,16% et l’EuroStoxx 50 de 1,11%. Sur les quatre premières séances de la semaine, l’indice européen Stoxx 600 avait perdu près de 2,7%.
Mobilisation des banques
Face à la situation, la Banque centrale suisse est venue au soutien de la banque helvétique Crédit Suisse, ce qui a contribué à apaiser les tensions jeudi. De même, onze banques américaines, dont JPMorgan, ont accepté d’injecter 30 milliards de dollars dans les caisses de First Republic Bank, au bord de l’effondrement, pour éviter un effet domino après la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), Silvergate et Signature.
Jeudi, la Banque centrale européenne a opté pour une hausse de taux d’un demi-point. Elle a également tenu à rassurer, en expliquant que les banques de la zone euro étaient solides et que la hausse des taux d’intérêt devrait renforcer leurs marges. Les contrats sur l’Euribor, le baromètre des anticipations de marché, suggèrent que les investisseurs ont pleinement intégré une hausse d’un quart de point lors de la prochaine réunion en mai.
Les marchés anticipent pour leur part une hausse d’un quart de point de base la semaine prochaine, même si la probabilité d’un statu quo est aussi estimée à 20%.
Les Bourses du monde rebondissent
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Après la pluie, le beau temps. La panique s’était installée et les Bourses européennes avaient plongé, après la chute de plusieurs établissements bancaires américains et des difficultés rencontrées par le Crédit Suisse. Ce vendredi, elles sont prévues en hausse, tandis que les prévisions sur les taux des banques centrales ont été réduites.
Vers 10 heures, le CAC 40 de Paris affichait une progression de 0,92%, le Dax de Francfort de 0,99%, le FTSE de Londres de 1,16% et l’EuroStoxx 50 de 1,11%. Sur les quatre premières séances de la semaine, l’indice européen Stoxx 600 avait perdu près de 2,7%.
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Jeudi, la Banque centrale européenne a opté pour une hausse de taux d’un demi-point. Elle a également tenu à rassurer, en expliquant que les banques de la zone euro étaient solides et que la hausse des taux d’intérêt devrait renforcer leurs marges. Les contrats sur l’Euribor, le baromètre des anticipations de marché, suggèrent que les investisseurs ont pleinement intégré une hausse d’un quart de point lors de la prochaine réunion en mai.
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