Les déclarations jeudi de Jérôme Powell, le dirigeant de la réserve fédérale américaine, n’excluant pas le scénario d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt, a fait chuter les cours boursiers Outre-Atlantique et en Europe.
Les propos tenus jeudi par Jérôme Powell ont refroidi les ardeurs à Wall Street.
Lors d’une conférence au FMI, le président de la Fed (Réserve fédérale américaine) a en effet déclaré que “les responsables de la Fed n’étaient pas convaincus que les taux d’intérêt soient assez élevés pour lutter contre l’inflation et que l’amélioration de l’offre en matière de biens, de services et de main-d’œuvre pourrait ne plus être d’un grand secours”.
En bref : la banque centrale américaine « n’hésiterait » pas à relever encore ses taux si nécessaire.
Certes, selon la presse économique, même après les déclarations de Jerome Powell, une majorité de traders estimait encore que la Fed ne relèvera pas ses taux avant 2024.
Effet Powell
Il n’empêche, l’effet Powell s’est fait clairement ressentir jeudi à Wall Street. Alors que celui-ci était en hausse depuis huit jours, l’indice élargi S&P 500 s’est ainsi rétracté jeudi de 0,81% à 4.347,35 points. Le Dow Jones a pour sa part reculé de 0,65% à 33.891,94 points et le Nasdaq, à forte connotation technologique, de 0,94% à 13.521,45 points.
Le discours du président de la Fed a donc freiné net la tendance optimiste des marchés, qui tablaient plutôt ces derniers jours sur le scénario d’importantes baisses de taux l’année prochaine. Et il l’a emporté sur la bonne nouvelle de la semaine du 4 novembre, à savoir l’annonce de la baisse des inscriptions au chômage Outre-Atlantique.
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