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La diversification des corps semble faire son apparition sur les podiums. Une première dans le milieu de la mode.
C’est en effet lors de la Fashion Week automne-hiver 2020-2021, que les maisons de luxe Chanel, Fendi, Jacquemus ou encore Michael Kors ont décidé de casser les codes.
Une nouvelle surprenante dans ce milieu qui sacralise l’extrême minceur.
La maison Chanel a ainsi créé la surprise en faisant défiler le 3 mars dernier le mannequin « real size » Jill Kortleve.
Un show qui a évolué dans un décor bien plus minimaliste que ceux de l’ère Karl Lagerfeld, sous l’impulsion de la directrice artistique Virginie Viard.
A noter que les mensurations de Jill Kortleve ne s’inscrivent pas dans celles des tops habituellement repérés sur les podiums puisqu’elle fait une taille 40 du haut de ses 1m75.
Un profil qui va en temps normal à l’encontre des standards de beauté.
L’année dernière Jill Kortleve confiait déjà un message d’acceptation de soi dans le magazine Dazed : « Aujourd’hui je veux inspirer les jeunes filles et jeunes hommes, et montrer que c’est OK de ne pas rentrer dans des cases de la beauté standard. C’est OK d’être métisse, avoir une moustache et des poils sur les bras, et c’est OK si vous n’avez pas un ventre plat. »
A seulement 25 ans, la jeune femme originaire des Pays-Bas laisse entendre qu’elle combattra les diktats de la mode.
Un graal qu’elle n’a pas été la seule à atteindre. C’est également le cas de la top et actrice, plus size Barbie Ferreira qui est devenue l’égérie de la nouvelle campagne Jacquemus, tandis que Paloma Elsesser, aux formes qu’on aurait qualifiées de “généreuses” en d’autres temps, apparaissait en couverture de Vogue.
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Photo à la Une : Barbie Ferreira © Jacquemus[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
