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Le spécialiste de la beauté Coty a annoncé qu’il envisageait une cotation à la Bourse de Paris, en plus de celle de New York. Une décision qui fait sens, alors que le groupe franco-américain, né dans la capitale hexagonale, redresse ses résultats depuis deux ans.
Un second souffle pour Coty ? L’entreprise franco-américaine de produits de beauté, a déclaré vendredi qu’elle étudiait la possibilité d’une deuxième cotation à la Bourse de Paris, en plus de celle au New York Stock Exchange (Nyse). Le groupe espère ainsi attirer de nouveaux investisseurs et renforcer sa présence en Europe, notamment pour sa marque CoverGirl.
Également connue pour ses parfums de marques telles que Hugo Boss, Gucci et Burberry, Coty avait confirmé en mars ses prévisions de bénéfices annuels. Soit la projection d’une croissance des ventes à périmètre constant pour l’année, située dans le haut de la fourchette de ses prévisions précédentes allant de 6 à 8%.
La société devrait annoncer les résultats de son troisième trimestre fiscal la semaine prochaine, après son concurrent Estée Lauder. Ce dernier anticipe de mauvais chiffres en raison de la faiblesse de la reprise dans les boutiques hors taxes et les destinations de voyage, en particulier en Asie.
Retour aux sources
« Paris est le berceau historique de la beauté et ce secteur exerce toujours un attrait particulier sur les investisseurs. L’intérêt du conseil d’administration pour l’étude d’une éventuelle cotation à la Bourse de Paris a été rendu possible grâce aux progrès réalisés par Coty » sous l’égide de sa directrice générale, Sue Nabi, a indiqué Peter Harf, le président du groupe, cité dans un communiqué.
Il faut aussi rappeler que Paris est le berceau historique du groupe, fondé en 1904. Dans la capitale, François Coty est alors un parfumeur visionnaire et controversé. Il fut un temps propriétaire du Figaro avant de lancer le quotidien d’extrême-droite L’Ami du Peuple. Le groupe connait ensuite une expansion rapide Outre-Atlantique et installe aux États-Unis son siège social, peu avant la mort de son fondateur en 1934. En 1963, le groupe est acquis par Pfizer, puis revendu trente ans plus tard à JAB Holding. En 2013, JAB Holding a introduit Coty en Bourse et détient actuellement 53% du capital, en tant qu’actionnaire de référence.
Société en rédemption
Le groupe américain de cosmétiques, qui a dégagé 5,3 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) de revenus en 2022, n’a pas toujours été en bonne santé. Lorsque Sue Nabi en a pris les rênes en 2020, la société est alors endettée par une série d’acquisitions, un management instable et de lourdes pertes.
La dirigeante de l’entreprise a accéléré la montée en gamme, avec une division prestige qui réalise une marge d’Ebitda de 21%, tandis que les produits de beauté de grande consommation se contentent de 12%. Le groupe s’est également concentré sur le commerce en ligne, le développement des soins de la peau et espère doubler ses ventes en Chine pour atteindre plus de 600 millions de dollars. Satisfait de ce redressement, JAB Holding a annoncé vendredi qu’il prolongeait le mandat de la directrice générale jusqu’en 2030.
L’action Coty a augmenté de 38% depuis le début de l’année à New York et se paie désormais 32 fois son bénéfice net attendu. Elle se traite cependant encore à un prix inférieur à celui d’il y a cinq ans.
S’il venait à intégrer Euronext Paris, Coty, qui vaut 10 milliards de dollars en Bourse, serait loin derrière L’Oréal. Le géant français des cosmétiques se paie 35 fois ses bénéfices et vaut 226 milliards d’euros en Bourse !
Lire aussi >Coty prolonge son accord de licence avec Jil Sander
Photo à la Une : © Coty[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]
Le spécialiste de la beauté Coty a annoncé qu’il envisageait une cotation à la Bourse de Paris, en plus de celle de New York. Une décision qui fait sens, alors que le groupe franco-américain, né dans la capitale hexagonale, redresse ses résultats depuis deux ans.
Un second souffle pour Coty ? L’entreprise franco-américaine de produits de beauté, a déclaré vendredi qu’elle étudiait la possibilité d’une deuxième cotation à la Bourse de Paris, en plus de celle au New York Stock Exchange (Nyse). Le groupe espère ainsi attirer de nouveaux investisseurs et renforcer sa présence en Europe, notamment pour sa marque CoverGirl.
Également connue pour ses parfums de marques telles que Hugo Boss, Gucci et Burberry, Coty avait confirmé en mars ses prévisions de bénéfices annuels. Soit la projection d’une croissance des ventes à périmètre constant pour l’année, située dans le haut de la fourchette de ses prévisions précédentes allant de 6 à 8%.
La société devrait annoncer les résultats de son troisième trimestre fiscal la semaine prochaine, après son concurrent Estée Lauder. Ce dernier anticipe de mauvais chiffres en raison de la faiblesse de la reprise dans les boutiques hors taxes et les destinations de voyage, en particulier en Asie.
Retour aux sources
« Paris est le berceau historique de la beauté et ce secteur exerce toujours un attrait particulier sur les investisseurs. L’intérêt du conseil d’administration pour l’étude d’une éventuelle cotation à la Bourse de Paris a été rendu possible grâce aux progrès réalisés par Coty » sous l’égide de sa directrice générale, Sue Nabi, a indiqué Peter Harf, le président du groupe, cité dans un communiqué.
Il faut aussi rappeler que Paris est le berceau historique du groupe, fondé en 1904. Dans la capitale, François Coty est alors un parfumeur visionnaire et controversé. Il fut un temps propriétaire du Figaro avant de lancer le quotidien d’extrême-droite L’Ami du Peuple. Le groupe connait ensuite une expansion rapide Outre-Atlantique et installe aux États-Unis son siège social, peu avant la mort de son fondateur en 1934. En 1963, le groupe est acquis par Pfizer, puis revendu trente ans plus tard à JAB Holding. En 2013, JAB Holding a introduit Coty en Bourse et détient actuellement 53% du capital, en tant qu’actionnaire de référence.
Société en rédemption
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Le spécialiste de la beauté Coty a annoncé qu’il envisageait une cotation à la Bourse de Paris, en plus de celle de New York. Une décision qui fait sens, alors que le groupe franco-américain, né dans la capitale hexagonale, redresse ses résultats depuis deux ans.
Un second souffle pour Coty ? L’entreprise franco-américaine de produits de beauté, a déclaré vendredi qu’elle étudiait la possibilité d’une deuxième cotation à la Bourse de Paris, en plus de celle au New York Stock Exchange (Nyse). Le groupe espère ainsi attirer de nouveaux investisseurs et renforcer sa présence en Europe, notamment pour sa marque CoverGirl.
Également connue pour ses parfums de marques telles que Hugo Boss, Gucci et Burberry, Coty avait confirmé en mars ses prévisions de bénéfices annuels. Soit la projection d’une croissance des ventes à périmètre constant pour l’année, située dans le haut de la fourchette de ses prévisions précédentes allant de 6 à 8%.
La société devrait annoncer les résultats de son troisième trimestre fiscal la semaine prochaine, après son concurrent Estée Lauder. Ce dernier anticipe de mauvais chiffres en raison de la faiblesse de la reprise dans les boutiques hors taxes et les destinations de voyage, en particulier en Asie.
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Il faut aussi rappeler que Paris est le berceau historique du groupe, fondé en 1904. Dans la capitale, François Coty est alors un parfumeur visionnaire et controversé. Il fut un temps propriétaire du Figaro avant de lancer le quotidien d’extrême-droite L’Ami du Peuple. Le groupe connait ensuite une expansion rapide Outre-Atlantique et installe aux États-Unis son siège social, peu avant la mort de son fondateur en 1934. En 1963, le groupe est acquis par Pfizer, puis revendu trente ans plus tard à JAB Holding. En 2013, JAB Holding a introduit Coty en Bourse et détient actuellement 53% du capital, en tant qu’actionnaire de référence.
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