Coronavirus : Comment la polémique sur la vaccination du patron de Richemont a-t-elle enflé?

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Alors que l’Afrique du Sud est toujours en attente du lancement de la campagne de vaccination, Johann Rupert, seconde fortune du pays et président de Richemont, est allé se faire vacciner en Suisse dans une clinique exploitée par son groupe. Accusé de favoritisme, l’affaire a déclenché de nombreux débats.

 

Jeudi 21 janvier, le Tages-Anzeiger a dévoilé la vaccination du milliardaire sud-africain Johann Rupert, président et actionnaire majoritaire du groupe de luxe Richemont. Le 12 janvier en Thurgovie, celui-ci a en effet fait l’objet de l’injection d’une dose du vaccin Pfizer/BioNTech. 

 

Selon le quotidien suisse, la première tentative de Rupert pour recevoir le vaccin dans une clinique de Lucerne aurait échoué, mais aucune précision n’a été apportée.

 

La polémique se justifie par plusieurs facteurs : tout d’abord l’Afrique du sud était toujours en attente de la campagne de vaccination à ce moment-là, de même pour le canton dans lequel l’homme d’affaire s’est fait vacciné. À noter que ce dernier n’est pas résident du canton et qu’il était domicilié à Satigny (Genève) et serait arrivé en jet privé d’Afrique du Sud sur le territoire suisse aux environs de Noël.

 

D’autant plus que la vaccination s’est déroulée dans une clinique du groupe Hirslanden, dont Rupert détient des parts par le biais d’un réseau d’entreprises. En effet, il s’agit du plus grand groupe d’hôpitaux privés du pays avec 17 cliniques dans 11 cantons. C’est en 2007 que Hirslanden a été racheté par le groupe sud-africain Mediclinic détenu à 45% par le fonds d’investissement de Johann Rupert, Remgro.

 

La première phase de vaccination est soumise à certaines conditions d’éligibilité notamment une condition d’âge qui faisait des patients de plus de 75 ans les personnes prioritaires à la vaccination. Or Johann Rupert n’a que 70 ans.

 

Cependant, selon un porte-parole de Hirslanden qui s’est adressée au quotidien suisse, il s’agissait d’une vaccination “test” dans le cadre d’un programme qui testait la manipulation complexe du vaccin. Le milliardaire faisait donc partie d’un groupe de test comptant 12 patients.

 

Rupert était alors éligible au vaccin dans ce programme de test en raison de son état de santé et des diverses maladies chroniques qui faisaient alors de lui une personne à risques. Il a donc a été jugé prioritaire, conformément aux directives de l’Office fédéral de santé publique.

 

Un porte parole de Richemont à l’AFP a par ailleurs souligné le fait que Rupert est « contribuable en Suisse depuis plus de 30 ans » et ainsi « éligible » au vaccin.

 

Face à la hausse des débats, l’homme d’affaire s’est exprimé : ”Il est important pour moi de montrer l’exemple à tous les employés de mon entreprise”.

 

« Mon message est: c’est uniquement avec les vaccinations que nous parviendrons à trouver le chemin pour sortir de cette crise », a-t-il poursuivi. 

 

D’ailleurs en décembre, le groupe Richemont avait exigé la vaccination de tous ses cadres dirigeants, dès que possible, afin d’encourager ses employés à faire de même.

 

Pour autant ces arguments n’ont pas fait l’unanimité et l’affaire continue de susciter de nombreuses remontées de colère, que ce soit en Afrique du sud ou en Suisse.

 

« C’est un affront aux Thurgoviennes et Thurgoviens qui depuis des semaines attendent une vaccination » , s’est révoltée l’élue locale socialiste Nina Schläfli dans un tweet, « il est inconcevable qu’un milliardaire arrive en avion et passe devant tout le monde”.

 

Les médias sud-africains accusent Johann Rupert « d’avoir sauté la file d’attente” , alors que le pays n’a toujours pas lancé sa campagne de vaccination et que la seconde vague du virus a augmenté considérablement le nombre de mort.

 

Johann Rupert n’est pas le premier, et probablement pas le dernier, a avoir bénéficié “avant les autres” de cette vaccination. Le médecin en chef de l’hôpital pédiatrique de Bâle avait également bénéficié d’une première dose du vaccin, alors qu’il ne travaille pas au front de lutte contre le virus. De plus, des médecins de familles suisses ont confié que plus d’un patient a fait jouer ses relations pour faire partie des personnes à vacciner prioritairement.

 

Josef Wilder, président de la Société des médecins zurichois, a précisé que ce comportement inhumain et égoïste provenant des personnes à grande influence, n’était pas prêt de s’arrêter et allait même augmenter. 

 

« C’est ainsi que nous sommes, nous les humains. Lorsqu’une denrée devient rare, nous nous battons pour l’avoir, comme nous l’avons vu avec le papier WC » , a-t-il énoncé.

 

Lire aussi > GUCCI SOUTIENT L’UNICEF USA POUR AIDER A FINANCER L’APPROVISIONNEMENT ET LA DISTRIBUTION EQUITABLE D’UN VACCIN SUR CONTRE LE COVID-19 GRACE A UN DON DE 500 000 DOLLARS

 

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Alors que l’Afrique du Sud est toujours en attente du lancement de la campagne de vaccination, Johann Rupert, seconde fortune du pays et président de Richemont, est allé se faire vacciner en Suisse dans une clinique exploitée par son groupe. Accusé de favoritisme, l’affaire a déclenché de nombreux débats.

 

Jeudi 21 janvier, le Tages-Anzeiger a dévoilé la vaccination du milliardaire sud-africain Johann Rupert, président et actionnaire majoritaire du groupe de luxe Richemont. Le 12 janvier en Thurgovie, celui-ci a en effet fait l’objet de l’injection d’une dose du vaccin Pfizer/BioNTech.

 

Selon le quotidien suisse, la première tentative de Rupert pour recevoir le vaccin dans une clinique de Lucerne aurait échoué, mais aucune précision n’a été apportée.

 

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Alors que l’Afrique du Sud est toujours en attente du lancement de la campagne de vaccination, Johann Rupert, seconde fortune du pays et président de Richemont, est allé se faire vacciner en Suisse dans une clinique exploitée par son groupe. Accusé de favoritisme, l’affaire a déclenché de nombreux débats.

 

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