Son premier site industriel à Pontoise (Oise) ne suffisait plus à ses ambitions. Le spécialiste français de la beauté Clarins a choisi Troyes, dans l’Aube, pour y installer une deuxième usine, qui démarrera fin 2024.
Clarins poursuit son essor en misant sur le Made in France. Alors qu’elle fabrique déjà la grande majorité de ses cosmétiques et produits de soin (plus de 90%) dans son usine de Pontoise, la multinationale française vient d’annoncer avoir opté pour Troyes, pour installer un second site. La capitale de l’Aube, naguère berceau de la maille française avec des fleurons comme Lacoste et Petit Bateau, a été préférée à Saint-Quentin (Aisne), également pressentie.
Fort déjà d’un chiffre d’affaires d’1,7 milliard d’euros réalisé dans 150 pays, et employant 8 000 salariés, Clarins ne compte visiblement pas s’endormir sur ses lauriers.
« Notre feuille de route ambitieuse prévoit le doublement de notre production ce qui nous conduit aujourd’hui au déploiement d’un deuxième site. En tant qu’entreprise française, le groupe Clarins a toujours fait le choix de privilégier le « made in France » et les circuits courts » a indiqué Jonathan Zrihen, le Président et Pdg du groupe Clarins.
300 salariés
La nouvelle usine s’installera sur un terrain de 13 hectares à Sainte-Savine, commune limitrophe de la capitale de l’Aube, au sein du Parc du Grand Troyes. Demandant au total 135 millions d’euros d’investissement, la nouvelle usine emploiera au démarrage une cinquantaine de salariés, et à terme près de 300 pour faire tourner 21 lignes de production.
Le site respectera les engagements RSE de Clarins et répondra aux critères HQE excellent (haute qualité environnementale).
« Le démarrage des travaux devrait intervenir d’ici la fin du mois de février 2023, pour une mise en production prévue à l’automne 2024 » a précisé le groupe.
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