Birkenstock connait des débuts compliqués à la Bourse de New York. Mais le fabricant de sandales est bien déterminé à s’imposer dans l’industrie du luxe tout en préservant son héritage séculaire.
La récente introduction en bourse de Birkenstock, le célèbre fabricant allemand de sandales à semelle de cuir, a été marquée par un départ difficile à Wall Street. L’action, cotée sous le symbole BIRK, a débuté son parcours boursier mercredi 11 octobre en dessous de son prix d’introduction, suscitant des inquiétudes parmi les investisseurs.
A l’ouverture, les actions de Birkenstock se sont négociées à 11 % en dessous de leur prix d’introduction, pour un montant de 1,48 milliard de dollars. Cela constitue l’une des pires performances pour une introduction en bourse d’un milliard de dollars ou plus à New York depuis plus de deux ans. Parmi les plus de 300 introductions en bourse américaines de cette envergure au cours du siècle dernier, seulement neuf ont enregistré des performances plus faibles. Cependant, la société conserve un potentiel de croissance important.
Vers 17h00 mercredi, le cours de l’action Birkenstock s’établissait à 41,72 dollars, en baisse de 9,78 % par rapport au prix d’introduction fixé à 46 dollars, devant valoriser l’entreprise à 8,6 milliards de dollars.
Cette situation est survenue malgré un contexte favorable pour la marque, appartenant au géant du luxe LVMH, avec une récente apparition, très remarquée, dans le film Barbie. Au cours des neuf derniers mois, Birkenstock a généré un chiffre d’affaires de 1,11 milliard de dollars.
La dynastie familiale reste actionnaire de Birkenstock, dont les origines remontent à 1774. Mais en 2021, la société de capital-investissement L. Catterton et la Financière Agache avaient acquis une participation majoritaire dans Birkenstock, avec le soutien de LVMH et de son patron Bernard Arnault.
Ambitions mondiales
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Photo à la Une : ©Birkenstock