Après cinq années de turbulences et une restructuration profonde, le groupe hôtelier Machefert sort officiellement de redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Paris a validé, le 15 juillet, son plan de continuation.
C’est une étape décisive que vient de franchir le groupe Machefert. Après plus de cinq années marquées par la crise sanitaire, un endettement compliqué par la cession de créances à un fonds activiste et des tensions avec son principal créancier, le groupe hôtelier parisien peut enfin envisager l’avenir avec confiance : le tribunal de commerce de Paris a validé le plan de continuation proposé par l’entreprise, mettant fin à la procédure de redressement judiciaire.
Un plan structuré autour de la résilience
Le plan de continuation repose sur une double opération financière : une cession partielle d’actifs pour un montant global de 180 millions d’euros et une levée de fonds en cash de 135 millions d’euros auprès du fonds d’investissement Bain Capital. Les trois établissements parisiens que sont la Villa Royale Pigalle, la Villa Alessandra et la Villa Lutèce Port Royal seront cédés, mais deux d’entre eux resteront exploités par le groupe via des contrats de management.
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Photo à la Une : © Machefert