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Les présentations de Haute Joaillerie à l’occasion de la Fashion Week s’inspiraient du voyage dans le temps ou dans l’espace. Dans ce second chapitre joaillier (le premier est paru le 27 juillet dernier), les pierres précieuses explorent les milles nuances de la nature.
Les Maisons signent ici un hommage à la plus fragile et éphémère compagnie de l’humanité : la nature. L’impermanence des choses -concept très marqué chez les japonais- sert ici des créations d’autant plus époustouflantes qu’elles rappellent l’urgence à préserver la biodiversité qui fait toute la richesse de notre planète. On y parle faune et flore, minéralité et cycle des saisons.
Dès 1780, l’ancêtre de Chaumet, Marie-Étienne Nitot, signait ses courriers avec la mention « joaillier naturaliste ». Depuis, la Maison a toujours poursuivi ce voyage dans la nature.
La collection Les Jardins de Chaumet invite à flâner dans les sous-bois avec, par exemple, un collier dont les délicates branches de gui givré abritent une émeraude intense ou un diadème de fougères nervurées de gouttes de diamant.
D’autres bijoux vous entraînent à travers des champs de blés d’or agités par le vent, ou des feuilles de vigne composées d’un magnifique set de rubis et parsemées de diamants et de pierres calibrées. La grâce et la légèreté des pièces signent encore une fois le style de Chaumet.
Piaget imagine une nature généreuse et vive à travers « Metaphoria ».
41 bijoux et 11 montres font vibrer océans, montagnes et forêts, évoquant le ruissellement d’une cascade ou le rayonnement du soleil.
Avec ses teintes bleu glacier, le set Mineralis semble pris dans les tourbillons d’un fleuve en hiver tandis que le set Alata, vibrant d’une lumière chaude, rappelle la tradition de marqueterie précieuse de la Maison : une savante superposition de feuilles de diamant, de nacre blanche ou dorée et d’or gravé à la main avec le motif Palace. « Le plus compliqué était de créer une harmonie de chatoiement dans un dessin tout en asymétrie » explique la directrice marketing.
Au confluent de l’Orient et de l’Occident, vivant entre Paris et New York, Anna Hu est une artiste étonnante.
Sa culture et ses origines chinoises l’attirent vers la poésie de la nature, qu’elle interprète avec de l’or comme avec du titane, du laiton émaillé ou de l’argent brillant satiné, qui lui permettent de transcrire les couleurs et la vivacité de la nature. Les pétales en titane rose et bleu de ses orchidées semblent se flétrir sous nos yeux, se renfermant sur des gouttes de rosée en diamants briolettes.
Les ailes d’un papillon directement taillé dans deux grandes turquoises sont traversées de rubans d’aluminium et d’argent alors qu’un autre papillon (thème récurrent chez Anna Hu), tout en diamants blancs et jaunes, se décompose en 3 parties à porter ensemble ou séparément. Les pièces sont découpées, ciselées pour être mises en mouvement et obtenir cet effet vibrant, troublant qui nous enchante. Donner vie à ses créations, au plus près de la nature, a toujours été la signature essentielle d’Anna Hu.
De Beers interprète la nature à travers les 4 saisons du diamant : le printemps avec une fleur d’Afrique du Sud, d’où viennent un grand nombre des diamants de la Maison, l’été avec des fossiles d’ammonite en or jaune, l’automne avec des feuillages émail grand feu, l’hiver avec des blocs de glace (de diamants) sur des lacs gelés.
Vingt pièces sont transformables. Mention particulière pour une bague papillon sur 3 doigts (l’été) qui s’ouvre en deux pour libérer un sublime diamant jaune. Metamorphosis met en lumière des diamants d’exception, issus de la collection De Beers Natural Works of Art, parmi lesquels un diamant Fancy Intense Pinkish Purple de 2,78 cts, un diamant Fancy Vivid Yellow de 7,61 cts, un sublime diamant blanc taille poire de 8,49 cts ou encore un rarissime Fancy Vivid Orange Yellow.
Le japonais Tasaki n’est pas une Maison de couture mais il n’hésite pas à faire appel à des designers de mode pour capter et restituer le mouvement et la souplesse.
Sa collection Nature Spectacle illustre à merveille cette recherche de galbes et de volutes. Inspirée par le spectacle qu’offre la rencontre du soleil et de la lune, reflétant leur beauté majestueuse dans les eaux de la mer, elle marie l’orient lumineux des perles à des nuances de pierres solaires ou nocturnes. Par ses contrastes de teintes, le sautoir Océan Light illustre le reflet nocturne de la lune sur l’océan avec les longs rangs de perles asymétriques retenus par un choker ouvert serti de perles des mers du Sud noires, de zircons bleus et de tourmalines jaunes.
Lire aussi > Le voyage enchanté des joailliers pendant la Fashion Week (Chapitre 1/2) – Quand la joaillerie explore le temps
Photo à la Une : Photo à la Une : Collection Metaphoria © Piaget [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]
Les présentations de Haute Joaillerie à l’occasion de la Fashion Week s’inspiraient du voyage dans le temps ou dans l’espace. Dans ce second chapitre joaillier (le premier est paru le 27 juillet dernier), les pierres précieuses explorent les milles nuances de la nature.
Les Maisons signent ici un hommage à la plus fragile et éphémère compagnie de l’humanité : la nature. L’impermanence des choses -concept très marqué chez les japonais- sert ici des créations d’autant plus époustouflantes qu’elles rappellent l’urgence à préserver la biodiversité qui fait toute la richesse de notre planète. On y parle faune et flore, minéralité et cycle des saisons.
Dès 1780, l’ancêtre de Chaumet, Marie-Étienne Nitot, signait ses courriers avec la mention « joaillier naturaliste ». Depuis, la Maison a toujours poursuivi ce voyage dans la nature.
La collection Les Jardins de Chaumet invite à flâner dans les sous-bois avec, par exemple, un collier dont les délicates branches de gui givré abritent une émeraude intense ou un diadème de fougères nervurées de gouttes de diamant.
D’autres bijoux vous entraînent à travers des champs de blés d’or agités par le vent, ou des feuilles de vigne composées d’un magnifique set de rubis et parsemées de diamants et de pierres calibrées. La grâce et la légèreté des pièces signent encore une fois le style de Chaumet.
Piaget imagine une nature généreuse et vive à travers « Metaphoria ».
41 bijoux et 11 montres font vibrer océans, montagnes et forêts, évoquant le ruissellement d’une cascade ou le rayonnement du soleil.
Avec ses teintes bleu glacier, le set Mineralis semble pris dans les tourbillons d’un fleuve en hiver tandis que le set Alata, vibrant d’une lumière chaude, rappelle la tradition de marqueterie précieuse de la Maison : une savante superposition de feuilles de diamant, de nacre blanche ou dorée et d’or gravé à la main avec le motif Palace. « Le plus compliqué était de créer une harmonie de chatoiement dans un dessin tout en asymétrie » explique la directrice marketing.
Au confluent de l’Orient et de l’Occident, vivant entre Paris et New York, Anna Hu est une artiste étonnante.
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Les présentations de Haute Joaillerie à l’occasion de la Fashion Week s’inspiraient du voyage dans le temps ou dans l’espace. Dans ce second chapitre joaillier (le premier est paru le 27 juillet dernier), les pierres précieuses explorent les milles nuances de la nature.
Les Maisons signent ici un hommage à la plus fragile et éphémère compagnie de l’humanité : la nature. L’impermanence des choses -concept très marqué chez les japonais- sert ici des créations d’autant plus époustouflantes qu’elles rappellent l’urgence à préserver la biodiversité qui fait toute la richesse de notre planète. On y parle faune et flore, minéralité et cycle des saisons.
Dès 1780, l’ancêtre de Chaumet, Marie-Étienne Nitot, signait ses courriers avec la mention « joaillier naturaliste ». Depuis, la Maison a toujours poursuivi ce voyage dans la nature.
La collection Les Jardins de Chaumet invite à flâner dans les sous-bois avec, par exemple, un collier dont les délicates branches de gui givré abritent une émeraude intense ou un diadème de fougères nervurées de gouttes de diamant.
D’autres bijoux vous entraînent à travers des champs de blés d’or agités par le vent, ou des feuilles de vigne composées d’un magnifique set de rubis et parsemées de diamants et de pierres calibrées. La grâce et la légèreté des pièces signent encore une fois le style de Chaumet.
Piaget imagine une nature généreuse et vive à travers « Metaphoria ».
41 bijoux et 11 montres font vibrer océans, montagnes et forêts, évoquant le ruissellement d’une cascade ou le rayonnement du soleil.
Avec ses teintes bleu glacier, le set Mineralis semble pris dans les tourbillons d’un fleuve en hiver tandis que le set Alata, vibrant d’une lumière chaude, rappelle la tradition de marqueterie précieuse de la Maison : une savante superposition de feuilles de diamant, de nacre blanche ou dorée et d’or gravé à la main avec le motif Palace. « Le plus compliqué était de créer une harmonie de chatoiement dans un dessin tout en asymétrie » explique la directrice marketing.
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