Travail forcé des Ouïghours : l’automobile dans la tourmente


Plusieurs constructeurs sont accusés d’avoir fait appel au travail forcé des Ouïgours après s’être fournis en Chine pour l’acier, l’aluminium ou les batteries de ses voitures.
La liste est longue : Volkswagen, Mercedes-Benz, BMW, Tesla, Ford et General Motors, Toyota et Honda, Stellantis et ses marques Fiat, Chrysler, Dodge et Jeep, utilisent des matériaux comme l’aluminium, l’acier et des produits comme les batteries ou l’électronique pour leurs véhicules, fabriqués en Chine. Et ce dans le cadre du travail forcé des Ouïghours, selon l’université britannique de Sheffield Hallam.
« Si vous avez acheté une voiture au cours des cinq dernières années, certaines de ses pièces ont probablement été fabriquées par des Ouïghours, forcés de travailler » assure l’étude menée par l’université britannique, après six mois d’enquête. Les universitaires se sont appuyés sur des sources comme les rapports annuels d’entreprises, mais aussi les directives gouvernementales et médias d’État chinois ainsi que les registres douaniers.
L’enquête en question fait état d’un recours aux travaux forcés au Xinjiang dans de multiples secteurs, des matériaux de construction en PVC, aux panneaux solaires. « Les plus grands producteurs mondiaux d’acier et d’aluminium se sont déplacés vers la région ouïghoure grâce aux subventions et aux incitations du gouvernement chinois » révèle-t-elle. La Chine est accusée par des organisations de défense des droits humains d’effectuer des « transferts de main-d’œuvre » forcée, pour travailler dans des chaînes d’approvisionnement internationales de divers secteurs.
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Photo à la Une : © BMW
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Passionnée depuis son plus jeune âge par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme, l’Atelier Chardon-Savard à Paris, avec une option Communication. Afin d’ajouter des cordes à son arc, elle décide de compléter sa formation par un MBA en Management du Luxe et Marketing Expérientiel à l’Institut Supérieur de Gestion à Paris dont elle sort diplômée en 2020. Elle a notamment écrit des articles lifestyle et beauté pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein du magazine Luxus Plus.********** [EN] Passionate about art and fashion from a young age, Hélène went to a fashion design school, Atelier Chardon-Savard in Paris, with a Communication option. In order to add more strings to her bow, she decided to complete her education with an MBA in Luxury Management and Experiential Marketing at the Institut Supérieur de Gestion in Paris from which she graduated in 2020. She has written lifestyle and beauty articles for Do it in Paris magazine and specializes in writing articles about luxury, art and fashion for Luxus Plus magazine.