Les marchés européens sont en légère baisse, influencés par le ralentissement de Wall Street après ses récents records. Les investisseurs font preuve de prudence en attendant les données définitives sur l’inflation en avril dans la zone euro. La situation économique mondiale reste incertaine, avec des signaux mitigés provenant des États-Unis, de la Chine et du Japon.
L’ordre du jour de la séance du jour, dite des « trois sorcières », correspondant à l’échéance mensuelle de certains contrats futures sur actions ou indices, est à la prudence. Les investisseurs font preuve de réserve en attendant l’estimation définitive de l’inflation en avril dans la zone euro.
Les marchés européens ont ouvert en légère baisse ce vendredi, à la suite de l’essoufflement de Wall Street après les records atteints jeudi. À l’ouverture, le CAC 40 reculait de 0,14%, Francfort perdait 0,21%, Milan 0,03% et Londres 0,01%. Sur la semaine, Paris et Francfort affichent un repli, tandis que Milan et Londres restaient stables.
Vers 14h30, l’indice phare de la Bourse de Paris reculait de 0,48 %, à 8 148,97 points, continuant de s’éloigner de ses records historiques de la semaine dernière. Jeudi, il avait déjà terminé en baisse de 0,63%. Sur la semaine, le CAC 40 affiche une perte de 0,53%, après avoir enregistré la deuxième meilleure performance hebdomadaire de 2024 la semaine précédente.
Les investisseurs restent attentifs à l’évolution des prix, en particulier avec l’estimation définitive de l’inflation d’avril dans la zone euro attendue ce vendredi.
Réduction de l’inflation aux États-Unis
Mercredi, l’inflation aux États-Unis a été conforme aux attentes des analystes, et en repli, ce qui a soulagé les investisseurs. Les anticipations d’une baisse de taux en juillet et en septembre ont augmenté à la suite de ces données. Désormais, une seule détente est pleinement envisagée en 2024, au lieu des deux estimées il y a encore 48 heures.
Trois membres de la banque centrale américaine ont rejeté l’idée d’une réduction anticipée, affirmant qu’il est nécessaire d’avoir plus de preuves de la reprise de la désinflation. La politique monétaire est « restrictive » et « se trouve dans une bonne position », a déclaré le président de la Fed de New York, John Williams. « Je ne m’attends pas à ce que nous ayons à très court terme la plus grande confiance dont nous avons besoin en ce qui concerne les progrès d’inflation vers un objectif de 2% ».
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