Balmain vient de dévoiler sa collection prêt-à-porter automne-hiver 2024-2025. La Maison parisienne a proposé un défilé autour du thème du pique-nique champêtre, véritable parenthèse après le vol de ses dernières collections printemps-été en septembre dernier. Le délibéré du tribunal de Bobigny, qui jugeait les auteurs de ce faits divers, s’est tenu le même jour.
Pour son défilé prêt-à-porter automne-hiver 2024-2025, Balmain invite à un déjeuner sur l’herbe dans les vignes bordelaises, véritable hommage aux racines du créateur Olivier Rousteing. Celui-ci avait ensuite rallié la capitale française pour y étudier la mode.
L’inspiration bucolique s’inscrit dans le sillage de la précédente collection florale de prêt à porter printemps-été 2024, pensée alors comme une catharsis suite au traumatisme du vol de 50 pièces du défilé de la même saison. Le procès des suspects s’est d’ailleurs ouvert récemment et le délibéré rendu le jour même de ce dernier défilé.
Un retour aux sources bordelaises
Le 28 février, les stars étaient nombreuses, de la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura à la star californienne Cher en passant par la it-girl turque Hande Ercel, à se presser au Pavillon Cambon pour voir défiler sous la verrière la nouvelle collection Balmain d’Olivier Rousteing.
Ce nouveau show se pose en miroir de la collection automne-hiver 2020-2021, mis en vedette dans le documentaire introspectif « Wonder Boy » de Olivier Rousteing sur le questionnement de ses origines et la quête de sa mère biologique. Pour sa collection automne-hiver 2024-2025, le jeune designer a choisi de célébrer la ville de son enfance, Bordeaux et sa mère adoptive, Lydia Rousteing.
Une mère à qui le créateur de 39 ans a rendu un vibrant hommage y compris musical à travers le titre lyrique et poignant « La Vita » du chanteur trans américain Beverly Glenn Copeland, dont la ritournelle « Enjoy Your Life… My Mother Said To Me » a été repris par une autre figure de la communauté LGBTQIA+, l’ex membre du groupe indie The XX, Romy, dans son premier album solo.
Véritable fil rouge de la collection, l’imprimé vichy qui rappelle au créateur son goût pour les pique-niques en sa compagnie, avec un drap décoré de ces fameux carreaux étendus sur l’herbe.
Pour évoquer son enfance bordelaise, Olivier Rousteing s’est intéressé à deux symboles de la région : la grappe de raisin et l’escargot. Le premier se fait sac à main mais aussi imprimé en all-over, le second sert de détail doré à une ceinture, des bijoux ou des boutons.
Évoquant la silhouette “Jolie Madame” chère à Pierre Balmain soulignant la taille avec des épaules carrainées, le trench coat dans sa version plissée est incontestablement la pièce maîtresse de la collection, jouant sur les couleurs (noir, beige…) et les matières (gabardine de coton, cuir…).
La plupart des tenues du vestiaire étaient accessoirisée du dernier it-bag de la Maison : le sac Jolie Madame et sa forme singulière en triangle isocèle.
Pour affronter les premiers frimas, on a pu également observer de nombreux pulls et autres manteaux.
Début d’épilogue juridique
Créez votre compte gratuitement Je crée mon compte
Pour continuer à lire cet article, créez un compte gratuit ou connectez-vous
Ne manquez plus rien de l’actualité économique du luxe.
Lire aussi > LA SÉCURITÉ, UN PROBLÈME QUI VA CRESCENDO POUR LES ENSEIGNES DE LUXE
Photo à la Une : © Balmain
