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Après une séance noire mardi, les Bourses mondiales continuent de chuter alors que les négociations du paiement de la dette américaines restent sans issue. Les valeurs du luxe connaissent, elles aussi, des pertes record.
Ce mercredi, les marchés boursiers européens vivent probablement leur pire séance depuis la crise bancaire de mars, alors que la tension et l’aversion au risque se propagent à tous les marchés en raison des négociations difficiles sur la dette américaine.
Les Bourses européennes se dirigent ainsi vers une troisième journée consécutive de baisse. Vers 17 heures 30, Paris (-1,8%) atteignait ainsi son plus bas niveau depuis le 30 mars, tandis que Francfort (-2, 08%), Milan (-1,90%) et Zurich (-0,9%) étaient également en difficulté.
L’indice Eurostoxx 600 a chuté de 1,92%, se dirigeant vers sa pire séance depuis le 15 mars. Londres (-1,81%) était également en recul, atteignant son plus bas niveau depuis le 6 avril. Bien que l’inflation britannique ait nettement ralenti en avril, à 8,7% sur un an, elle reste nettement supérieure aux attentes des analystes. Cependant, c’est la première fois depuis août 2022 que la hausse des prix passe en dessous de 10%.
En Asie, Tokyo (-0,89%), Hong Kong (-1,62%) et Shanghai (-1,28%) ont aussi terminé en territoire négatif.
Négociations sans issue
Les équipes du président américain Joe Biden et les négociateurs républicains, qui se sont réunis lundi, ont de nouveau tenté aujourd’hui de parvenir à un compromis délicat sur le budget. Tentative sans succès immédiat.
En conséquence, bien que la menace de défaut de paiement n’ait pas réellement inquiété les marchés jusqu’à présent, « les opérateurs commencent à se protéger contre le risque de baisse », a observé Pierre Veyret, analyste chez ActiveTrade.
A New York, le Dow Jones a perdu 0,67% quand le S&P 500 a abandonné 0,76% et le Nasdaq Composite 0,84%.
Sur le marché obligataire, les taux à court terme continuent d’augmenter. Le rendement des obligations d’État américaines à 3 mois reste proche de son plus haut niveau depuis 22 ans, à 5,29%. Le taux des obligations à 10 ans est resté presque stable, à 3,68%.
De plus, la nervosité des acteurs du marché pourrait être exacerbée par la publication à 18h00 GMT du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) début mai. Lors de laquelle son président, Jerome Powell, avait ouvert la porte à une pause dans la hausse des taux.
Depuis lors, les marchés ont durci leurs anticipations concernant les politiques monétaires à venir, suite à plusieurs interventions perçues comme moins accommodantes de la part des membres de la Fed.
Le luxe en chute libre
Après une séance marquée par de lourdes pertes mardi, avec des prises de bénéfices et des inquiétudes sur la croissance aux États-Unis, les valeurs du luxe sont encore dans le rouge : –1,95% pour LVMH, -2,45% pour Kering, -0,63% pour Hermès, -3,41% pour Burberry et -2,63% pour Richemont.
Devises et matières premières impactées
Le dollar néo-zélandais chutait de près de 2% face au dollar après la réunion de la banque centrale nationale. Celle-ci a relevé son principal taux directeur au plus haut depuis décembre 2008, comme attendu, mais elle a aussi estimé que c’était la dernière fois qu’elle le faisait.
L’euro baissait de 0,12% à 1,0757 dollar, vers 11H10 GMT, soit son plus bas depuis sept semaines.
Les prix du pétrole ont, eux, progressé : +1,56% pour le baril de Brent de la mer du Nord, à 78,04 dollars, +1,71% pour le WTI américain, à 74,16 dollars.
Lire aussi >La Bourse de Paris attend prudemment la reprise des négociations sur la dette américaine
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Après une séance noire mardi, les Bourses mondiales continuent de chuter alors que les négociations du paiement de la dette américaines restent sans issue. Les valeurs du luxe connaissent, elles aussi, des pertes record.
Ce mercredi, les marchés boursiers européens vivent probablement leur pire séance depuis la crise bancaire de mars, alors que la tension et l’aversion au risque se propagent à tous les marchés en raison des négociations difficiles sur la dette américaine.
Les Bourses européennes se dirigent ainsi vers une troisième journée consécutive de baisse. Vers 17 heures 30, Paris (-1,8%) atteignait ainsi son plus bas niveau depuis le 30 mars, tandis que Francfort (-2, 08%), Milan (-1,90%) et Zurich (-0,9%) étaient également en difficulté.
L’indice Eurostoxx 600 a chuté de 1,92%, se dirigeant vers sa pire séance depuis le 15 mars. Londres (-1,81%) était également en recul, atteignant son plus bas niveau depuis le 6 avril. Bien que l’inflation britannique ait nettement ralenti en avril, à 8,7% sur un an, elle reste nettement supérieure aux attentes des analystes. Cependant, c’est la première fois depuis août 2022 que la hausse des prix passe en dessous de 10%.
En Asie, Tokyo (-0,89%), Hong Kong (-1,62%) et Shanghai (-1,28%) ont aussi terminé en territoire négatif.
Négociations sans issue
Les équipes du président américain Joe Biden et les négociateurs républicains, qui se sont réunis lundi, ont de nouveau tenté aujourd’hui de parvenir à un compromis délicat sur le budget. Tentative sans succès immédiat.
En conséquence, bien que la menace de défaut de paiement n’ait pas réellement inquiété les marchés jusqu’à présent, « les opérateurs commencent à se protéger contre le risque de baisse », a observé Pierre Veyret, analyste chez ActiveTrade.
A New York, le Dow Jones a perdu 0,67% quand le S&P 500 a abandonné 0,76% et le Nasdaq Composite 0,84%.
Sur le marché obligataire, les taux à court terme continuent d’augmenter. Le rendement des obligations d’État américaines à 3 mois reste proche de son plus haut niveau depuis 22 ans, à 5,29%. Le taux des obligations à 10 ans est resté presque stable, à 3,68%.
De plus, la nervosité des acteurs du marché pourrait être exacerbée par la publication à 18h00 GMT du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) début mai. Lors de laquelle son président, Jerome Powell, avait ouvert la porte à une pause dans la hausse des taux.
Depuis lors, les marchés ont durci leurs anticipations concernant les politiques monétaires à venir, suite à plusieurs interventions perçues comme moins accommodantes de la part des membres de la Fed.
Le luxe en chute libre
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Ce mercredi, les marchés boursiers européens vivent probablement leur pire séance depuis la crise bancaire de mars, alors que la tension et l’aversion au risque se propagent à tous les marchés en raison des négociations difficiles sur la dette américaine.
Les Bourses européennes se dirigent ainsi vers une troisième journée consécutive de baisse. Vers 17 heures 30, Paris (-1,8%) atteignait ainsi son plus bas niveau depuis le 30 mars, tandis que Francfort (-2, 08%), Milan (-1,90%) et Zurich (-0,9%) étaient également en difficulté.
L’indice Eurostoxx 600 a chuté de 1,92%, se dirigeant vers sa pire séance depuis le 15 mars. Londres (-1,81%) était également en recul, atteignant son plus bas niveau depuis le 6 avril. Bien que l’inflation britannique ait nettement ralenti en avril, à 8,7% sur un an, elle reste nettement supérieure aux attentes des analystes. Cependant, c’est la première fois depuis août 2022 que la hausse des prix passe en dessous de 10%.
En Asie, Tokyo (-0,89%), Hong Kong (-1,62%) et Shanghai (-1,28%) ont aussi terminé en territoire négatif.
Négociations sans issue
Les équipes du président américain Joe Biden et les négociateurs républicains, qui se sont réunis lundi, ont de nouveau tenté aujourd’hui de parvenir à un compromis délicat sur le budget. Tentative sans succès immédiat.
En conséquence, bien que la menace de défaut de paiement n’ait pas réellement inquiété les marchés jusqu’à présent, « les opérateurs commencent à se protéger contre le risque de baisse », a observé Pierre Veyret, analyste chez ActiveTrade.
A New York, le Dow Jones a perdu 0,67% quand le S&P 500 a abandonné 0,76% et le Nasdaq Composite 0,84%.
Sur le marché obligataire, les taux à court terme continuent d’augmenter. Le rendement des obligations d’État américaines à 3 mois reste proche de son plus haut niveau depuis 22 ans, à 5,29%. Le taux des obligations à 10 ans est resté presque stable, à 3,68%.
De plus, la nervosité des acteurs du marché pourrait être exacerbée par la publication à 18h00 GMT du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) début mai. Lors de laquelle son président, Jerome Powell, avait ouvert la porte à une pause dans la hausse des taux.
Depuis lors, les marchés ont durci leurs anticipations concernant les politiques monétaires à venir, suite à plusieurs interventions perçues comme moins accommodantes de la part des membres de la Fed.
Le luxe en chute libre
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