Les sénateurs ont voté plusieurs amendements de nature à alourdir la fiscalité des foyers les plus aisés dans le cadre du PLF2025. Au programme notamment : une transformation de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en Impôt sur la Fortune Improductive, à l’assiette plus large.
L’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) pourrait céder la place à “l’Impôt sur la Fortune Improductive” en France…
Un nouvel avatar du prélèvement introduit en 1982, baptisé à l’époque “Impôt sur les Grandes Fortunes” (IGF), vient d’être voté au sénat, le 27 novembre dernier, dans le cadre du PLF (Projet de loi de finances) 2025, et ce, contre l’avis du gouvernement.
Ce dispositif n’est pas la seule évolution susceptible de modifier la donne fiscale pour les foyers les plus fortunés. En ces temps de chasse au trésor pour combler le déficit abyssal de la France, la chambre haute vient ainsi d’approuver plusieurs mesures et amendements qui les concernent, dans le cadre du projet de loi des finances 2025. Preuve que cette cible est jugée intéressante (et bankable…) par beaucoup, les propositions émanaient d’une bonne partie de l’échiquier politique.
Vote de la contribution différentielle sur les hauts revenus
Le Sénat a ainsi validé la “contribution différentielle sur les hauts revenus” (CDHR) proposée par le gouvernement. Visant à rapporter 2 milliards d’euros par an jusqu’en 2027, elle instaure un taux minimal de 20% sur les revenus supérieurs à 250.000 euros par an pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple sans enfant.
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Photo à la Une : © Sénat Facebook