La croissance du marché indien porteuse pour le luxe

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L’Inde est en pleine croissance. Comme l’illustre sa présidence du G20 pour l’année à venir, elle souhaite s’affirmer sur la scène internationale et devenir un producteur mondial à part entière. Un développement porteur pour le luxe, déjà en plein essor.

 

Gigantesque. La population de l’Inde s’élevait à 1,417 milliard d’habitants à la fin de l’année dernière, selon les estimations du World Population Review, soit environ 5 millions d’habitants de plus que la Chine. Elle pourrait ainsi exploiter son potentiel économique mais devra d’abord faire face aux problèmes qui gangrènent le pays : la bureaucratie et la corruption qui ont ralenti l’ascension de l’Inde et des inégalités criantes.

 

Elle compte cependant bien devenir un producteur mondial phare. Le gouvernement consacre près de 20 % de son budget de l’exercice en cours à des investissements en capital, un chiffre record depuis au moins une décennie.

 

Toutes les grandes puissances sont confrontées à un ralentissement de la croissance. Mais le Premier ministre indien, Narendra Modi, a bien compris l’opportunité de devenir une nation capable de propulser l’économie mondiale. La banque Morgan Stanley prévoit que l’Inde sera à l’origine d’un cinquième de l’expansion mondiale au cours de la présente décennie. Elle figurerait ainsi parmi les trois seuls pays capables de générer une croissance annuelle de sa production supérieure à 400 milliards de dollars. Cette projection a eu un impact sur les marchés boursiers mondiaux. Par rapport aux autres pays émergents, les actions indiennes n’ont jamais été aussi élevées, l’indice indien Sensex ayant atteint au dernier trimestre son plus haut niveau en dix ans par rapport à l’indice S&P 500 (63250,6 points).

 

Devenir un producteur mondial

 

Lorsque le Premier ministre Modi a lancé sa campagne en 2014, « Make in India », il souhaitait imiter la Chine et les pays de l’Asie de l’Est. Lesquels se sont hissés au rang d’économies riches en remplissant leurs usines de travailleurs fabriquant des produits que le monde voulait acheter. Il s’est cependant avéré difficile de faire passer le secteur manufacturier à 25 % du PIB, une mesure clé du programme. Pour pallier ce problème, l’Inde, en héritant de la présidence du G20 pour 2023, a construit une stratégie extérieure fondée sur de multiples alliances. Elle a par exemple multiplié par 33 ses achats de pétrole russe, malgré la pression de Washington…

 

Dans un monde multipolaire, l’Inde a ainsi renforcé son image de nation « avec laquelle tout le monde a intérêt à avoir de bonnes relations », a déclaré Kenneth Juster, ancien ambassadeur américain en Inde. « L’Inde se positionne et profite de sa présidence du G20 pour établir un pont entre l’est et l’ouest, et le nord et le sud », a-t-il déclaré. « Beaucoup d’entreprises estiment que, compte tenu de sa taille, de sa population jeune, de sa force inévitable dans les affaires internationales, l’Inde est un endroit où elles devraient être. » Selon les estimations, la croissance potentielle du PIB culminera progressivement à environ 8,5 % au début de la prochaine décennie, grâce à des réductions de l’impôt sur les sociétés, à des incitations pour les fabricants et à la privatisation des actifs publics.

 

Lutter contre l’influence de l’administration et les inégalités

 

Pour atteindre son objectif, Modi devra surmonter l’héritage des premières années de l’Inde en tant que nation indépendante, qui ont vu des décennies d’opportunités économiques gâchées. Depuis sa victoire en 2014, le Premier ministre peut se targuer de progrès significatifs, notamment en matière d’infrastructures. Le réseau routier national indien s’est allongé de plus de 50 %, le nombre de passagers aériens intérieurs a quasi doublé et un vaste système biométrique a permis à plusieurs centaines de millions de personnes d’ouvrir un compte bancaire pour la première fois. Mais une de ses plus grandes réalisations, soutenue par son parti, le Bharatiya Janata Party, a été la création d’une zone économique unique à partir des taxes fédérales et étatiques qui se chevauchent en Inde. L’année dernière, la collecte des recettes fiscales a bondi de 34 % par rapport à l’année précédente. Le gouvernement présentera son budget pour la prochaine année fiscale le 1er février. Cette rationalisation de l’économie indienne a permis plus de transparence. Le gouvernement récolte aujourd’hui le double ou le triple que ce qu’il obtenait sous le régime précédent.

 

Pour lutter contre la corruption et l’évasion fiscale, Modi a interdit en 2016 presque tous les billets de banque en monnaie locale. Cela a provoqué de vives réactions chez les Indiens, beaucoup travaillant pour des salaires journaliers en espèce. Les inégalités criantes continuent par ailleurs d’entraver la croissance indienne. Pour tirer pleinement parti de la démographie du pays, il faudrait créer des richesses plus importantes et résoudre le problème du chômage élevé chez les femmes, les minorités et les jeunes. Selon une estimation, la participation des femmes à la population active est tombée à 9 % en 2022, en partie à cause de la pandémie. Selon une analyse de Bloomberg Economics, combler l’écart entre les hommes et les femmes – 58 points de pourcentage – pourrait accroître le PIB de l’Inde de plus de 30 % d’ici à 2050.

 

Quelles opportunités pour le luxe ?

 

Le secteur du luxe devrait également connaitre une croissance en Inde de 10 % au cours des 5 prochaines années. Selon les prévisions, il dépasserait le chiffre de 200 milliards de dollars d’ici 2030. Au cours des deux dernières années, seul le marché indien du luxe a d’ailleurs enregistré des résultats supérieurs aux prévisions. De même, selon un rapport des Nations Unies datant de 2020, 18 millions de personnes originaires d’Inde vivent à l’étranger, impactant de manière significative les dépenses du secteur ainsi que les stratégies des marques et détaillants.

 

Des implantations majeures ont aussi été annoncées. Les Galeries Lafayette ont annoncé qu’elles installeraient des unités à Mumbai et à Delhi, qui regrouperont plus de 200 marques de luxe et de créateurs sous un même toit. Et des Maisons comme Lancôme, Valentino, Burberry, Coach ont déjà posé le pied en Inde les années précédentes, encourageant d’autres Maisons à faire de même.

 

Ainsi, avec un fort essor de la croissance, de l’influence, et des élections nationales prévues en 2024, la question qui se pose à l’horizon est de savoir quelles seront les ambitions économiques de l’Inde et comment ce géant dépensera son capital politique.

 

Lire aussi >L’Inde : un marché en plein essor pour le luxe

Photo à la Une : © Taj Mahal Palace Hotel de Mumbai[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

L’Inde est en pleine croissance. Comme l’illustre sa présidence du G20 pour l’année à venir, elle souhaite s’affirmer sur la scène internationale et devenir un producteur mondial à part entière. Un développement porteur pour le luxe, déjà en plein essor.

 

Gigantesque. La population de l’Inde s’élevait à 1,417 milliard d’habitants à la fin de l’année dernière, selon les estimations du World Population Review, soit environ 5 millions d’habitants de plus que la Chine. Elle pourrait ainsi exploiter son potentiel économique mais devra d’abord faire face aux problèmes qui gangrènent le pays : la bureaucratie et la corruption qui ont ralenti l’ascension de l’Inde et des inégalités criantes.

 

Elle compte cependant bien devenir un producteur mondial phare. Le gouvernement consacre près de 20 % de son budget de l’exercice en cours à des investissements en capital, un chiffre record depuis au moins une décennie.

 

Toutes les grandes puissances sont confrontées à un ralentissement de la croissance. Mais le Premier ministre indien, Narendra Modi, a bien compris l’opportunité de devenir une nation capable de propulser l’économie mondiale. La banque Morgan Stanley prévoit que l’Inde sera à l’origine d’un cinquième de l’expansion mondiale au cours de la présente décennie. Elle figurerait ainsi parmi les trois seuls pays capables de générer une croissance annuelle de sa production supérieure à 400 milliards de dollars. Cette projection a eu un impact sur les marchés boursiers mondiaux. Par rapport aux autres pays émergents, les actions indiennes n’ont jamais été aussi élevées, l’indice indien Sensex ayant atteint au dernier trimestre son plus haut niveau en dix ans par rapport au S&P 500 (63250,6 points).

 

Devenir un producteur mondial

 

Lorsque le Premier ministre Modi a lancé sa campagne en 2014, « Make in India », il souhaitait imiter la Chine et les pays de l’Asie de l’Est. Lesquels se sont hissés au rang d’économies riches en remplissant leurs usines de travailleurs fabriquant des produits que le monde voulait acheter. Il s’est cependant avéré difficile de faire passer le secteur manufacturier à 25 % du PIB, une mesure clé du programme. Pour pallier ce problème, l’Inde, en héritant de la présidence du G20 pour 2023, a construit une stratégie extérieure fondée sur de multiples alliances. Elle a par exemple multiplié par 33 ses achats de pétrole russe, malgré la pression de Washington…

 

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L’Inde est en pleine croissance. Comme l’illustre sa présidence du G20 pour l’année à venir, elle souhaite s’affirmer sur la scène internationale et devenir un producteur mondial à part entière. Un développement porteur pour le luxe, déjà en plein essor.

 

Gigantesque. La population de l’Inde s’élevait à 1,417 milliard d’habitants à la fin de l’année dernière, selon les estimations du World Population Review, soit environ 5 millions d’habitants de plus que la Chine. Elle pourrait ainsi exploiter son potentiel économique mais devra d’abord faire face aux problèmes qui gangrènent le pays : la bureaucratie et la corruption qui ont ralenti l’ascension de l’Inde et des inégalités criantes.

 

Elle compte cependant bien devenir un producteur mondial phare. Le gouvernement consacre près de 20 % de son budget de l’exercice en cours à des investissements en capital, un chiffre record depuis au moins une décennie.

 

Toutes les grandes puissances sont confrontées à un ralentissement de la croissance. Mais le Premier ministre indien, Narendra Modi, a bien compris l’opportunité de devenir une nation capable de propulser l’économie mondiale. La banque Morgan Stanley prévoit que l’Inde sera à l’origine d’un cinquième de l’expansion mondiale au cours de la présente décennie. Elle figurerait ainsi parmi les trois seuls pays capables de générer une croissance annuelle de sa production supérieure à 400 milliards de dollars. Cette projection a eu un impact sur les marchés boursiers mondiaux. Par rapport aux autres pays émergents, les actions indiennes n’ont jamais été aussi élevées, l’indice indien Sensex ayant atteint au dernier trimestre son plus haut niveau en dix ans par rapport à l’indice S&P 500 (63250,6 points).

 

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Lorsque le Premier ministre Modi a lancé sa campagne en 2014, « Make in India », il souhaitait imiter la Chine et les pays de l’Asie de l’Est. Lesquels se sont hissés au rang d’économies riches en remplissant leurs usines de travailleurs fabriquant des produits que le monde voulait acheter. Il s’est cependant avéré difficile de faire passer le secteur manufacturier à 25 % du PIB, une mesure clé du programme. Pour pallier ce problème, l’Inde, en héritant de la présidence du G20 pour 2023, a construit une stratégie extérieure fondée sur de multiples alliances. Elle a par exemple multiplié par 33 ses achats de pétrole russe, malgré la pression de Washington…

 

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