Le groupe de luxe Kering a annoncé ce vendredi un nouveau cap en matière de développement durable, soit un objectif de réduction de 40% de ses émissions absolues de gaz à effet de serre d’ici 2035.
Kering, le deuxième groupe de luxe français derrière LVMH, a annoncé aujourd’hui son objectif pour 2035 de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à 2021.
En 2021, les émissions de gaz à effet de serre du groupe étaient d’environ 2,4 millions de tonnes de CO2. Kering vise donc pour 2035 un total d’émissions de 1,4 million de tonnes.
Ce nouvel objectif couvre les scopes 1, 2 et 3 du Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol) (standard international de comptabilité). Le scope 1 représente les émissions directes de l’entreprise, le scope 2 les émissions liées à la production des énergies qu’elle utilise et le scope 3 les émissions indirectes.
« Je suis intimement convaincu que pour bâtir des entreprises réellement durables, le prochain cap consiste à parvenir à réduire notre impact en termes absolus tout en créant de la valeur », a déclaré le PDG de Kering, François-Henri Pinault, dans un communiqué.
Trois axes de progression
Selon Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable du groupe, Kering devra agir sur trois piliers pour atteindre cet objectif, avec des outils déjà existants ou à inventer.
Le premier pilier consiste à « produire ce que l’on vend », et donc avoir une meilleure prévision des besoins avec, par exemple, l’utilisation de l’intelligence artificielle. Concernant la possibilité pour les marques de mode du groupe (Gucci, Saint Laurent, Balenciaga…) de diminuer leur nombre de collections annuelles, Marie-Claire Daveu renvoie à l’autonomie des maisons.
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Photo à la Une : © Kering