Jacquemus frappe les esprits avec un défilé hors du temps à Versailles

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Une fois de plus, Simon Porte Jacquemus a créé le buzz avec son dernier défilé mixte hors calendrier. Ses silhouettes oniriques, gracieuses et légères ont investi le site français sans doute le plus prestigieux et connu internationalement : le château de Versailles. Une vitrine exceptionnelle pour une collection vendue au pied du podium…

 

Marie-Antoinette aurait adoré…

 

Simon Porte Jacquemus partage en effet avec la dernière Reine de France bien des choses :  un amour de la mode bien sûr, une fausse simplicité et un goût immodéré pour la nature, mais dans un cadre sophistiqué…

 

 

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Aimant prendre des chemins de traverse plutôt que l’autoroute de la mode, Jacquemus avait choisi un lieu rare et  hautement représentatif de la France,  le Château de Versailles pour présenter, hors calendrier, le 26 juin, sa nouvelle collection “le Chouchou” pour l’Automne-Hiver 2022-2023,  mêlant des silhouettes féminines (surtout) et (quelques) masculines,. Pour le créateur prodige, ce lieu,  sans doute le plus prestigieux en France, représentait un défi et rêve de plus…

 

See now, buy now

 

Après avoir défilé dans les champs de lavande de province, de blé dans le Val-d’Oise, les dunes de sel de Camargue et dans la Calanque de Sormiou, avec aujourd’hui le Château de Versailles,  Simon Porte Jacquemus, suivi par  5,6 millions d’abonnés sur Instagram, fait la promotion de la France comme sans doute aucun autre créateur. Mais aussi avec efficacité de sa propre collection, disponible au pied du podium, selon le principe du see now, buy now, venu d’Outre-Atlantique il y a quelques années. Et que beaucoup d’autres créateurs ont expérimenté mais abandonné..

 

Outre un sens incontestable de la mode, Simon Porte Jacquemus a aussi celui de la mise en scène. Celle de cette collection, qu’il voulait inspirée d’un tableau impressionniste,  était d’une impressionnante efficacité.

 

Plein les yeux

 

Après une présentation par le journaliste et animateur spécialiste des têtes couronnées et de l’’histoire, Stéphane Bern, les spectateurs, qu’ils soient sur place ou à distance sur Youtube, en ont eu plein les yeux.

 

Parc vert gazon, catwalk rouge déroulé le long du grand canal aux reflets bleu gris, et où les invités étaient installés à bord d’une ligne de barques blanches. L’effet visuel, constitué par ces élégantes bandes monochromes, était déjà garanti…

 

Et quand le défilé a commencé, pas de doute que les people, et pas n’importe lesquels (Victoria et David Beckham, Monica Bellucci,  Laetitia Casta, Eva Longoria, Adèle Exarchopoulos, Léna Mahfouf (Léna Situation), Yang Yoseob, etc) étaient déjà captivés par l’ambiance magique installée par le créateur.

 

 

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Avec la musique de Michel Legrand créée pour la fameuse comédie musicale  « Peau d’âne » de Jacques Demy, Simon Porte Jacquemus a embarqué tout le monde dans un monde imaginaire et éthéré,  digne d’un rêve. Et où un blanc virginal dominait,  mis à part quelques silhouettes vêtues de noir, gris, rose, rouge ou bleu…

 

Marie-Antoinette, ballet et Lady Di

 

Avec quelques grandes sources d’inspiration : le monde baroque de Marie-Antoinette (formes volumineuses, bouffantes, crinolines…), l’univers du  ballet  (matières légères et transparentes (dentelles, tulles, organza) et tutus, même pour les hommes, mais associés à des pièces plus “viriles” (costumes, pantalons amples…) et Lady Diana (évoquée par des tailleurs et bombers eighties, robe blanche à pois noirs ou certains bijoux).

 

© Filippo Fior / Gorunway.com

 

Côté tenues, comme il ne fait rien comme tout le monde, il a commencé, pour cette collection automne-hiver (en plein réchauffement climatique il est vrai) par des tenues de dessous très sophistiquées mais aussi très légères. Avant de faire un strip tease à l’envers pour présenter des tenues plus compatibles avec un porter en période fraîche !

 

 

© Filippo Fior / Gorunway.com

 

Les premiers mannequins femmes étaient ainsi très légèrement vêtus de pièces de lingerie transparentes, de collants en dentelle vintage ou de bas aux genoux blancs semi-opaques ornés d’une rose, ou encore de tutus.

 

Suivaient des silhouettes toujours glamour :  mini-robes boules ou robes droites aux manches  gonflées portées bas pour laisser dégagées les épaules, une jupe longue et droite à longue traine associée à un soutien-gorge bouffant et un collier ras du cou en perles orné d’un joyau central, veste noire à col blanc sur culotte courte…Quelques rares manteaux, comme un somptueux cuir noir long à col en pointes aux larges manches ou un modèle droit blanc sans col à l’effet duveteux et léger, tous les deux portés avec des bottes droites immaculées pour un effet chichiquissime…

 

Le glamour Jacquemus

 

Pour les hommes, les silhouettes étaient plus habillées mais aussi rafraîchies par un blanc trés récurrent, la découpe d’une manche l’ampleur d’un pantalon ou d’un bombers, l’ajout d’un gilet rayé rouge et blanc ou bleu et blanc, ou plus  insolite, d’un tutu, ajouté à un costume ou à une tenue plus décontractée…

 

D’une manière générale, le glamour propre à Simon Porte Jacquemus transparaissait encore dans les silhouettes shorty, mettant en valeur les jambes chez les femmes et les pantalons portés très taille basse chez les hommes .

 

Fil rouge de ce défilé majestueux, les sacs, best sellers de la marque, qu’ils soient microscopiques ou un peu moins,  étaient souvent portés comme les plateaux par les serviteurs des rois. De quoi bien mettre à l’honneur ces accessoires tant prisés par les modeux…

 

Amour de la France

 

Enfin, une fois de plus parce que Simon Porte Jacquemus ne fait rien comme tout le monde, il aproclamé son amour de la France quand la mode est plus au french basching.

 

Les trois silhouettes féminines du final, associant gilet transparent avec de longues deux traînes aériennes et culotte bouffante, affichaient les couleurs du drapeau national  :  bleu, blanc, rouge…

 

« J’adore mon pays et j’en suis fier », a ainsi déclaré  le créateur. Un amour que son pays lui rend bien. Simon Porte Jacquemus a ainsi expliqué que l’autorisation de défiler à Versailles n’allait pas de soi. Mais sa persévérance et son talent lui ont, une fois de plus, donné raison d’oser…

 

 

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Photo à la Une :  © Pierre Suu/Getty Images[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

 

Une fois de plus, Simon Porte Jacquemus a créé le buzz avec son dernier défilé mixte hors calendrier. Ses silhouettes oniriques, gracieuses et légères ont investi le sire français sans doute le plus prestigieux et connu internationalement : le château de Versailles. Une vitrine exceptionnelle pour une collection vendue au pied du podium…

 

Marie-Antoinette aurait adoré…

 

Simon Porte Jacquemus partage en effet avec la dernière Reine de France bien des choses :  un amour de la mode bien sûr, une fausse simplicité et un goût immodéré pour la nature, mais dans un cadre sophistiqué…

 

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Une fois de plus, Simon Porte Jacquemus a créé le buzz avec son dernier défilé mixte hors calendrier. Ses silhouettes oniriques, gracieuses et légères ont investi le sire français sans doute le plus prestigieux et connu internationalement : le château de Versailles. Une vitrine exceptionnelle pour une collection vendue au pied du podium…

 

Marie-Antoinette aurait adoré…

 

Simon Porte Jacquemus partage en effet avec la dernière Reine de France bien des choses :  un amour de la mode bien sûr, une fausse simplicité et un goût immodéré pour la nature, mais dans un cadre sophistiqué…

 

Aimant prendre des chemins de traverse plutôt que l’autoroute de la mode, Jacquemus avait choisi un lieu rare et  hautement représentatif de la France,  le Château de Versailles pour présenter, hors calendrier, le 26 juin, sa nouvelle collection “le Chouchou” pour l’Automne-Hiver 2022-2023,  mêlant des silhouettes féminines (surtout) et (quelques) masculines,. Pour le créateur prodige, ce lieu,  sans doute le plus prestigieux en France, représentait un défi et rêve de plus…

 

 

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Sophie Michentef
Sophie Michentef a évolué plus de 30 ans dans la presse professionnelle. Pendant une quinzaine d’années, elle a encadré la rédaction France et international du Journal du Textile. Elle met désormais son expertise presse, textile, mode et luxe au service de journaux, organisations professionnelles et entreprises.

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