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Un krach éclair a eu lieu lundi matin, entraînant les bourses européennes dans un trou d’air.
Lundi 2 mai, un krach éclair s’est produit sur le marché européen et notamment nordique. La bourse de Stockholm a été l’une des plus touchées puisque son indice de référence a perdu près de 7% en cinq minutes avant de remonter. À Paris, le CAC 40 a perdu jusqu’à 3,5% au moment du trou d’air et perdu 1,66% à la fin de la journée.
Même si l’événement n’était peut être que le fait d’une mauvaise exécution d’un ordre ou d’une erreur d’un trader, cela fait quelques semaines que les marchés mondiaux s’enfoncent dans le rouge. À Paris, le CAC 40 a perdu près de 10% en trois mois à peine et en avril dernier, le marché américain a connu son pire mois depuis deux ans.
Avant l’ouverture ce mardi 3 mai, la Bourse de Paris repartait légèrement à la hausse. Mais cela reste insuffisant pour combler la baisse du début de semaine. Les investisseurs ont les yeux rivés vers la réunion de la Réserve fédérale américaine, qui aura lieu demain, mercredi 4 mai.
« Les banques centrales sont sous pression pour lutter contre les pressions inflationnistes qui s’accroissent » explique Michael Hewson, analyste de CMC Markets. En effet, l’inflation a atteint 8,5% en mars sur un an aux Etats-Unis selon l’indice CPI, et la Fed doit employer les grands moyens pour la contenir et éviter un cercle vicieux inflationniste. La quasi-totalité des investisseurs prévoient donc une hausse des taux directeurs d’un demi-point de pourcentage pour les fixer à entre 0,75% et 1%, ce qui constituerait une première pour la Fed qui n’a pas opéré un tel tour de vis depuis 20 ans. Cette hausse rapide des taux signifiera des remboursements de dettes plus chers, des investissements plus chers aussi, ce qui a de quoi inquiéter encore un peu plus les investisseurs.
En cause? Les confinements ayant repris en Chine dans les métropoles comme Shanghai, Pékin et Shenzhen et qui perturbent la production. On retrouve une activité sensible à la période de covid-19 de 2020. Ces confinements entraînent un effondrement de la demande chinoise, car les consommateurs restent à la maison. Le conflit Ukrainien, d’autre part, pèse sur le cours des matières premières et ralentit l’économie tout en permettant l’inflation.
Enfin, le sixième volet de sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie comprendra le retrait « d’autres banques » du système de transactions Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, déclarait lundi son haut représentant pour les affaires étrangères, Josep Borrell, à Panama.
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Un krach éclair a eu lieu lundi matin, entraînant les bourses européennes dans un trou d’air.
Lundi 2 mai, un krach éclair s’est produit sur le marché européen et notamment nordique. La bourse de Stockholm a été l’une des plus touchées puisque son indice de référence a perdu près de 7% en cinq minutes avant de remonter. À Paris, le CAC 40 a perdu jusqu’à 3,5% au moment du trou d’air et perdu 1,66% à la fin de la journée.
Même si l’événement n’était peut être que le fait d’une mauvaise exécution d’un ordre ou d’une erreur d’un trader, cela fait quelques semaines que les marchés mondiaux s’enfoncent dans le rouge. À Paris, le CAC 40 a perdu près de 10% en trois mois à peine et en avril dernier, le marché américain a connu son pire mois depuis deux ans.
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Un krach éclair a eu lieu lundi matin, entraînant les bourses européennes dans un trou d’air.
Lundi 2 mai, un krach éclair s’est produit sur le marché européen et notamment nordique. La bourse de Stockholm a été l’une des plus touchées puisque son indice de référence a perdu près de 7% en cinq minutes avant de remonter. À Paris, le CAC 40 a perdu jusqu’à 3,5% au moment du trou d’air et perdu 1,66% à la fin de la journée.
Même si l’événement n’était peut être que le fait d’une mauvaise exécution d’un ordre ou d’une erreur d’un trader, cela fait quelques semaines que les marchés mondiaux s’enfoncent dans le rouge. À Paris, le CAC 40 a perdu près de 10% en trois mois à peine et en avril dernier, le marché américain a connu son pire mois depuis deux ans.
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