Bogart veut élargir son périmètre européen


Fort d’un bel exercice 2021, Bogart, le spécialiste français de la beauté, compte bien continuer son expansion en Europe.
L’an dernier, le groupe familial a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 245,9 millions d’euros, en hausse de +10% à taux de changes courants.
Et ce malgré une année 2021 “encore perturbée par le contexte sanitaire et les fermetures administratives”. Ses deux pôles d’activité sont en croissance : le groupe est la tête de 9 marques de parfums et cosmétiques en propre (Carven, Bogart, Ted Lapidus, Neo Cologne, April, Méthode Jeanne Piaubert, Stendhal, Close…) ou sous licence (Chevignon…) et d’un réseau de boutiques en propre à l’enseigne April.
Le résultat net part de Bogart, qui a intégré en octobre dernier 38 magasins Nocibé, s’est certes fortement contracté (-68%) à 0,7 millions d’euros. Mais son Ebitda a lui-même progressé de + 4,1% à 38,4 millions d’euros. Et sa situation financière, “très saine et solide” , avec un niveau de trésorerie toujours élevée (93,2 millions d’euros fin 2021 contre 88,3 millions d’euros un an plus tôt), lui permet de rester “à l’écoute d’opportunités sur l’exercice 2022 pour continuer le développement de ses parts de marchés en Europe”. Sa capacité d’autofinancement était fin 2021 de 32,6 M€ contre 34,7 M€ fin 2020.
En 2022, le groupe a déjà dégainé : il a acquis en janvier Fann, le leader Slovaque de la distribution sélective de produits de beauté et ses 68 points de vente. De quoi encore étoffer son propre parc de plus de 400 parfumeries sélectives à l’enseigne April dans le monde (Belgique, Luxembourg, Allemagne, France, Israël, Dubaï).
L’an dernier, l’acquisition de magasins Nocibé lui a permis de plus que doubler son périmètre français, à environ 70 points de vente. Avant cela, Bogart avait déjà notamment acquis le groupe allemand HC Parfümerie et son réseau de 87 boutiques (en 2016), Distriplus, le leader de la distribution en Belgique avec un réseau de 200 points de vente (2018), puis 18 parfumeries sélectives au Luxembourg appartenant au réseau Milady Parfumerie (2019).
Les bruits de botte à l’est de l’Europe ne perturbent pas la dynamique et l’ambition de Bogart. Le groupe annonce un “début d’exercice 2022 favorable” gehen sie zur webseite. Et il explique que l’impact du conflit russo-ukrainien est “très faible” à l’ échelle du groupe, cette zone ne réalisant que 0,6% de son chiffre d’affaires consolidé. Bogart ne possède par ailleurs “aucune implantation industrielle ou commerciale sur ces zones géographiques”.
Lire aussi > QUEL EST L’IMPACT DE LA GUERRE EN UKRAINE POUR LES MARQUES DE COSMÉTIQUES DE LUXE ?
Photo à la Une : © April
Comment avez vous trouvez l'article ?

[EN] CLAIRE DOMERGUE, A SPECIALIST IN COMMUNICATION IN THE LUXURY SECTOR, HAS SURROUNDED HERSELF WITH EXPERTS TO CREATE THE FIRST MEDIA DEDICATED TO THE ECONOMIC NEWS OF LUXURY AND FASHION. THE LATTER DRAWS THE ATTENTION OF ITS READERS TO ALL THE MAJOR PLAYERS IN THESE SECTORS WHO SHARE THEIR EXPERIENCES, VISIONS AND KNOW-HOW. MORE THAN A SPECIALIZED WEBZINE, LUXUS PLUS IS A MULTI-SECTOR INFORMATION SYSTEM, WHICH HAS BECOME THE REFERENCE MONITORING TOOL FOR LUXURY AND FASHION PROFESSIONALS. OUR NEWSLETTERS CONTRIBUTE TO MAKE OUR READERS AWARE OF THE CHANGES AFFECTING THE LUXURY INDUSTRIES. THANKS TO AN INCREASED WATCH AND AN EXCELLENT KNOWLEDGE OF THE SECTOR, WE ARE INTERESTED IN THE MAIN ECONOMIC AND TECHNOLOGICAL STAKES OF FASHION, FINE WATCHMAKING, JEWELRY, GASTRONOMY, COSMETICS, PERFUMES, HOTELS, PRESTIGIOUS REAL ESTATE...********[FR] Claire Domergue, spécialiste de la communication dans le secteur du luxe, s’est entourée d’experts pour créer le premier média consacré à l’actualité économique du Luxe et de la mode. Ce dernier attire tout particulièrement l’attention de ses lecteurs sur l’ensemble des acteurs majeurs de ces secteurs qui y partagent leurs expériences, visions et savoir-faire. Plus qu’un webzine spécialisé, Luxus Plus est un système d’information multi-sectoriel, devenu l’outil de veille de référence pour les professionnels du luxe et de la mode. Nos newsletters de veille contribuent en effet à sensibiliser nos lecteurs aux mutations qui touchent les industries du luxe. Grâce à une veille accrue et à une excellente connaissance du secteur, nous nous intéressons aux principaux enjeux économiques et technologiques de la mode, la haute horlogerie, la joaillerie, la gastronomie, des cosmétiques, parfums, de l’hôtellerie, l’immobilier de prestige…