[vc_row][vc_column][vc_column_text]
Flashback en 2011, lorsque Louis Vuitton met la main sur La Fabrique du Temps, un atelier au charme intime fondé en 2007 par deux experts en complications horlogères, Michel Navas et Enrico Barbasini. Si jusqu’ici la maison avait su diriger sa clientèle mode vers ses garde-temps allurés grâce à un jeu de monogrammes et de textures de cuir bien dans son univers griffé, c’est désormais un autre territoire qu’elle convoite : la haute horlogerie. Un pari audacieux que la maison a pris le temps de conquérir avec le soutien des deux maîtres horlogers qui mêlent subtilement objets connectés et complications de haute volée.
Dans un entretien accordé à Luxus+, Michel Navas évoque le dernier lancement de la marque qui vient de recevoir son troisième Poinçon de Genève pour sa Tambour Curve Tourbillon Volant. Une reconnaissance ultime. Entretien.
Comment expliquez-vous le succès de la Tambour Curve Tourbillon Volant Poinçon de Genève, le dernier lancement de Louis Vuitton Horlogerie?
Cette montre a connu un franc succès car elle innove en tout point : le calibre (46 mm déstructurant le rond pour devenir une forme à part entière), la carrure (un galbe continu d’une attache à l’autre qui apparaît ronde vue du dessus), le mouvement (doté de 80 heures de réserve de marche et d’un régulateur à tourbillon), le cadran (ajouré avec le Poinçon de Genève à 6h au lieu de 9h), les matériaux (en particulier le Carbostratum®, développé pour Louis Vuitton), le bracelet (la boîte galbée épouse le poignet) et la boucle déployante.
Concernant la partie externe du boîtier en Carbostratum®, un matériau composite unique, elle a aussi nécessité une technique très particulière, à savoir la superposition aléatoire de différentes couches de carbone par un spécialiste, d’où les pièces uniques à chaque exécution.
Et malgré toutes ces innovations, cette montre a été estampillée du Poinçon de Genève, la certification de qualité horlogère la plus respectée, emblème de la haute-horlogerie genevoise depuis plus d’un siècle.
[…]
RETROUVEZ LA TOTALITÉ DE CET INTERVIEW EN COMMANDANT LE NOUVEAU NUMERO DES LUXURY JOURNALS.
VOUS POUVEZ EGALEMENT RETROUVER CET ARTICLE EN VOUS ABONNANT À LA FORMULE MAGAZINE + DIGITAL[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Photo à la une : Michel Navas © Courtesy of Louis Vuitton[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
