Le nouveau flagship de Sotheby’s Paris, installé au 83 de la rue du Faubourg Saint-Honoré, a beau prendre la place de l’ex Galerie Bernheim-Jeune, l’une des plus anciennes de Paris, et respecter son esprit Art Déco. Pour autant, il multiplie les disruptions sur le marché de l’art, avec un concept convivial, lifestyle et très accueillant pour le grand public.
Le nouveau “flagship” parisien de Sotheby’s révolutionne le monde de la vente aux enchères.
Alors que le monde de l’art et des enchères est généralement perçu comme un univers élitiste, réservé à quelques happy fews, la nouvelle succursale parisienne de la célèbre Maison aux enchères, fondée en 1744 à Londres, instaure un nouveau concept, lifestyle et transparent, ouvert au grand public.
Jusqu’alors basé au 76 de la rue du Faubourg Saint-Honoré, en face d’un lieu lui-même très confidentiel, le Palais de l’Elysée, Sotheby’s Paris vient de déménager au 83 de la célèbre artère.
15 départements spécialisés
Situés à l’angle de l’avenue de Matignon, ses nouveaux locaux, inaugurés le 12 octobre dernier, jouxtent désormais le cœur du marché parisien de l’art. Et ils réunissent tout pour devenir désormais un lieu incontournable, ouvert et vivant pour le grand public amoureux de l’art ou simplement curieux.
Un endroit où on se sent accueilli et où on a envie de venir et revenir. Et où Sotheby’s va pouvoir valoriser avec générosité ses 15 départements spécialisés, de l’art ancien, moderne et contemporain aux produits de luxe (bijoux, montres, sacs à main, vins, voitures…) en passant par les arts d’Asie, d’Afrique et d’Océanie, le design, l’argenterie, des livres et autres manuscrits…
Le lieu d’origine aurait pu intimider. Avant l’arrivée de Sotheby’s, il accueillait en effet la Galerie Bernheim-Jeune, historique galerie parisienne, ouverte en 1925 à l’avant-garde des peintres impressionnistes, et notamment de Van Gogh, à qui elle a été la première à lui consacrer une exposition dans la capitale.
Architecturestudio, le studio d’architecture choisi par Sotheby’s a respecté l’esprit et la décoration années 20 des lieux, tout en lui apportant une nouvelle modernité à ce modèle disruptif pour la vente de l’art. Le patrimoine existant (portes en fer forgé et verre bombé, mains courantes en laiton, miroirs, mosaïques, revêtements en bois et parquets d’origine…) a ainsi été intelligemment ressuscité par l’entreprise de restauration Degaine (déjà derrière le magnifique chantier de l’Hôtel de la Marine..,) et les représentants de divers corps de métiers (tailleurs de pierre; métalliers, éclairagistes, paysagistes…).
Destination à part entière
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Photos à la Une : © Sotheby’s