Shiseido a annoncé une réduction significative de ses objectifs financiers annuels, en raison d’un boycott des consommateurs chinois. Ce dernier fait suite au rejet d’eau radioactive traitée dans l’océan Pacifique, provenant de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon.
Shiseido a ajusté le 10 novembre ses attentes financières pour l’année en cours, en raison d’un boycott de ses produits en Chine, lié au rejet d’eau provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima dans l’océan Pacifique.
Le géant japonais des cosmétiques vise désormais un bénéfice net estimé à 18 milliards de yens (110,6 millions d’euros), soit une baisse de 47% par rapport à la prévision initiale de 28 milliards de yens (172,1 millions d’euros).
De même, le chiffre d’affaires annuel a été légèrement révisé à la baisse, passant de 1000 milliards de yens (6,1 milliards d’euros) à 980 milliards de yens (6 milliards d’euros), marquant ainsi un recul de 8,2% par rapport à l’année précédente.
Boycott d’eau rejetée de Fukushima
Pour justifier cette révision au rabais, Shiseido a souligné la laborieuse reprise économique de la Chine et a mentionné spécifiquement « le recul des achats de produits japonais par les consommateurs après le rejet d’eau traitée au Japon ».
Cette référence fait allusion au rejet dans l’océan Pacifique d’eau traitée de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, pourtant conforme aux normes de sécurité internationales. Ce processus, débuté en août et qui doit durer des décennies, a scandalisé Pékin, bien que Tokyo et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) assurent qu’il est sans danger pour l’environnement et la santé humaine.
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Photo à la Une : ©Marionnaud
