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On sait peu de chose sur Clare Waight Keller, cette créatrice anglaise à la fois discrète et déterminée. Celle qui a relevé avec brio tous les défis qui se sont offerts à elle durant trois ans, lorsqu’elle était à la tête de la direction artistique de Givenchy, a officialisée elle-même sur les réseaux sociaux son départ de la griffe française.

 

Hier vendredi, sur son compte Instagram, en légende d’une photo d’elle en noir et blanc dans l’atelier de la maison de Haute Couture :  « (…) En tant que première femme à devenir directrice artistique de cette maison légendaire, je me sens honorée de m’être vu offrir l’opportunité de chérir son héritage et d’y avoir apporté une nouvelle vie. »

 

Surprenantes, voilà qui résume à merveille les trois dernières années de la styliste britannique qui, après avoir déjoué tous les pronostics en décrochant la direction artistique de la maison Givenchy en mars 2017, s’est prêtée à l’exercice de la haute couture avec un talent inattendu.

 

La créatrice a ensuite bluffé la terre entière en signant la robe de mariée que Meghan Markle portait à l’abbaye de Windsor, en mai 2018.

 

Et, last but not least, a dévoilé, en 2019, dans les jardins de la Villa Palmieri, sur les hauteurs de Florence (Italie), un mémorable premier show homme de sa carrière pour la griffe parisienne, invitée d’honneur du salon Pitti Uomo.

 

En résumé, cela faisait beaucoup de premières fois en peu de temps pour celle qui a pris toute la lumière à l’approche de la cinquantaine. Fait rare dans l’univers de la mode où le jeunisme ne cesse de faire rage.

 

 

Ses débuts aux côtés de Calvin Klein

 

 

Sa biographie officielle commence par sa date et son lieu de naissance: le 19 août 1970 à Birmingham.

 

Et elle de revendiquer que le temps est son meilleur allié. «À la différence de nombreux designers qui se sont lancés très jeunes avec une collection remarquable, mon parcours a été plus long. Car j’aime observer, découvrir et apprendre des personnes pour qui je travaille comme de celles qui m’entourent. Chaque maison est différente, avec des valeurs, des produits, des techniques, des schémas particuliers que j’ai emmagasinés et qui me guident désormais, non pas l’un plus que l’autre, mais tous ensemble.» , confiait-t-elle dans une interview accordée au Figaro en 2019.

 

Le long curriculum vitae de Clare Waight Keller, débute aux côtés de Calvin Klein à l’acmé de son style minimaliste, au début des années 1990, suivi d’un passage chez Ralph Lauren, où elle apprend la mode homme.

 

Auparavant, elle avait passé quatre ans auprès de Tom Ford chez Gucci en Italie.

 

En 2005, elle sort de l’ombre en devenant la directrice artistique de Pringle of Scotland, puis de la maison Chloé de 2011 à 2017. Mais le document ne mentionne pas une expérience antérieure, peut-être la plus déterminante. Un apprentissage précoce qui, après lui avoir inculqué ce sens de la précision, l’a guidée vers des études approfondies de mode. Le mentor, c’est sa mère, fan de couture, qui assiste à chacun de ses défilés avec un œil critique.

 

 

Son enfance dans l’atelier de sa mère

 

 

«C’est une passionnée, une perfectionniste, plaisantait Clare en invoquant sa mère. Je l’ai toujours vue coudre. Ses coupons de tissu, sa machine, ses bobines de fil et ses aiguilles étalés sur la table de la salle à manger, c’est toute mon enfance, je pourrais presque dire que j’ai grandi dans un atelier! À l’époque, je ne voyais que l’intérêt immédiat – elle me confectionnait mes vêtements -, mais, déjà, j’intégrais des bases essentielles du métier: les différents tissus, les tombers variables selon la coupe et le montage et, aussi, combien il est difficile de piquer droit. Elle a bien voulu me laisser sa place, quand j’ai eu 8 ou 9 ans, pour confectionner un coussin pour ma chambre et commencer par des coutures bien rectilignes… Elle était derrière moi, me disait: “N’appuie pas trop fort sur la pédale.” Exactement comme tout parent qui donne le volant de sa voiture pour la première fois à son enfant. », confiait-t-elle au Figaro.

 

À Londres, à la fin des années 1980, la jeune femme étoffe ses connaissances au Ravensbourne College of Art and Design pendant trois ans. Avant de faire marche arrière dans le processus créatif, de compléter sa formation par un passage au Royal College of Art, où elle apprend à composer des étoffes, en particulier la maille, qui permet de concevoir des formes à partir du fil (à la différence du chaîne et trame, qui parvient généralement tissé entre les mains des stylistes). «J’adorais créer des volumes, imaginer une silhouette en partant de filaments. Grâce à ces années, je suis assez à l’aise avec les matières souples, mouvantes et spontanées, que l’on contrôle moins, qui se prêtent à la haute couture.»

 

Cet exercice de la haute couture, Graal de bien des stylistes, dont elle a redoré le blason chez Givenchy via des silhouettes à la fois sobres et remarquables.

 

 

Ricardo Tisci : la rupture

 

 

En juin 2019, à Florence, sa proposition pour l’été 2020 balançait davantage entre un esprit tailleur de Savile Row et des volumes, coupes et matières empruntés aux sports actifs. On demeurait cependant loin de l’esthétique de son prédécesseur, Riccardo Tisci, en poste de 2005 à 2017, qui avait donné des accents très streetwear à la griffe.

 

Et avait habillé des figures du moment comme Kanye West et Jay-Z. En interne, on est également aux antipodes des méthodes de travail de l’Italien. Après 19 heures, la très posée Clare Waight Keller envoyait un texto à ses collaborateurs avant de les appeler, afin de s’assurer qu’elle ne les importunera pas. Et puis, elle allait à l’essentiel, se concentrant sur ses fonctions durant trois jours à Paris.

 

Selon la créatrice, une vie hors du travail est nécessaire dans son métier qui consomme beaucoup d’énergie et de passion.

 

Le reste de la semaine, elle le réservait jusqu’ici à son époux et à ses trois enfants résidant à Londres, un rituel essentiel à son équilibre, contribuant pour beaucoup à son besoin de savoir s’accorder des pauses, s’aménager du temps, se ressourcer à l’extérieur, et notamment en famille.

 

Si les collections haute couture signées de la Britannique ont été maintes fois applaudies, son prêt-à-porter lui n’a jamais trouvé sa place dans les boutiques. Elle parlait pourtant de sa rencontre avec Hubert de Givenchy, encore vivant au moment de sa nomination, non sans admiration… Elle avait aussi marqué des points en se liant d’amitié avec Meghan Markle dont elle avait reçu le prix de la créatrice britannique de prêt-à-porter de l’année aux Fashion Awards à Londres, quelques mois après le succès de sa robe lors de son mariage avec le Prince Harry. Mais la possibilité d’un divorce entre Givenchy et Clara était déjà dans l’air lors de la dernière Fashion Week. Son ultime défilé a eu lieu le 1er mars dans un climat lesté par la propagation du Covid-19.

 

 

 

 

Lire aussi > Coronavirus : Ferrari suspend sa production de voitures jusqu’à nouvel ordre

 

Photo à la Une: © Courtesy of Givenchy[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

On sait peu de chose sur Clare Waight Keller, cette créatrice anglaise à la fois discrète et déterminée. Celle qui a relevé avec brio tous les défis qui se sont offerts à elle durant trois ans, lorsqu’elle était à la tête de la direction artistique de Givenchy, a officialisée elle-même sur les réseaux sociaux son départ de la griffe française.

 

Hier vendredi, sur son compte Instagram, en légende d’une photo d’elle en noir et blanc dans l’atelier de la maison de Haute Couture : « (…) En tant que première femme à devenir directrice artistique de cette maison légendaire, je me sens honorée de m’être vu offrir l’opportunité de chérir son héritage et d’y avoir apporté une nouvelle vie. »

 

Surprenantes, voilà qui résume à merveille les trois dernières années de la styliste britannique qui, après avoir déjoué tous les pronostics en décrochant la direction artistique de la maison Givenchy en mars 2017, s’est prêtée à l’exercice de la haute couture avec un talent inattendu.

 

La créatrice a ensuite bluffé la terre entière en signant la robe de mariée que Meghan Markle portait à l’abbaye de Windsor, en mai 2018.[/vc_column_text][vc_cta h2= »Cet article est réservé aux abonnés. » h2_font_container= »font_size:16″ h2_use_theme_fonts= »yes » h4= »Abonnez vous dès maintenant ! » h4_font_container= »font_size:32|line_height:bas » h4_use_theme_fonts= »yes » txt_align= »center » color= »black » add_button= »right » btn_title= »JE M’ABONNE ! » btn_color= »danger » btn_size= »lg » btn_align= »center » use_custom_fonts_h2= »true » use_custom_fonts_h4= »true » btn_button_block= »true » btn_custom_onclick= »true »]Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…

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On sait peu de chose sur Clare Waight Keller, cette créatrice anglaise à la fois discrète et déterminée. Celle qui a relevé avec brio tous les défis qui se sont offerts à elle durant trois ans, lorsqu’elle était à la tête de la direction artistique de Givenchy, a officialisée elle-même sur les réseaux sociaux son départ de la griffe française.

 

Hier vendredi, sur son compte Instagram, en légende d’une photo d’elle en noir et blanc dans l’atelier de la maison de Haute Couture : « (…) En tant que première femme à devenir directrice artistique de cette maison légendaire, je me sens honorée de m’être vu offrir l’opportunité de chérir son héritage et d’y avoir apporté une nouvelle vie. »

 

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