Les tensions géopolitiques entre Israël et l’Iran secouent les marchés mondiaux, entraînant une baisse notable des indices boursiers européens et asiatiques. Les investisseurs se tournent vers les actifs refuges tels que l’or et les emprunts d’État, tandis que l’incertitude persiste quant à la politique monétaire américaine face à une possible augmentation des prix du pétrole.
Les marchés financiers ont réagi avec nervosité aux informations faisant état d’une attaque présumée d’Israël contre l’Iran.
À 10 heures, le CAC 40 reculait de 0,65% à 7 970,9 points suite à ces développements. À 13 heures, l’indice phare atteignait 7 998,48 points (-0,31%).
Tous les autres indices boursiers européens sont également en baisse, du DAX allemand (-0,63%) au FTSE britannique (-0,46%), suivant une tendance à la baisse initiée lors d’une séance tumultueuse en Asie.
De même, le Nikkei japonais (-2,66%), qui était parmi les indices boursiers affichant les plus fortes hausses au premier trimestre, se rapproche désormais d’une correction, signifiant une chute de 10 % par rapport à son récent sommet.
Actifs refuges face à la crise
Des responsables américains ont rapporté cette attaque, en réponse aux récentes frappes contre le territoire israélien dans la nuit du 13 au 14 avril. Aujourd’hui, des explosions ont été signalées près d’Ispahan, une région abritant des installations nucléaires, mais aucun dommage majeur n’a été confirmé, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Les responsables iraniens ont précisé avoir neutralisé plusieurs drones et mis en action les systèmes de défense aérienne, tout en n’attribuant aucune attaque à Israël.
Face à cette escalade des tensions, les investisseurs se tournent vers les actifs refuges, actifs dont la valeur ne diminue pas en période de crise. Les emprunts d’État sont recherchés, entraînant une baisse de leurs rendements.
Par exemple, le rendement du dix ans américain a chuté de sept points de base à 4,58%. De leur côté, le yen, le franc suisse et l’or voient leur valeur augmenter. Ce dernier atteint 2 417,59 dollars l’once vendredi matin pour la deuxième fois seulement de son histoire.
Les marchés pétroliers sous observation
Photo à la Une : © Presse