[Luxus+ Magazine] Warhol et Basquiat : les histoires d’amitié (aussi) peuvent finir mal

Note de l’éditeur : Cet article a été publié pour la première fois dans l’édition imprimée du numéro automne-hiver 2022-23 du magazine Luxus+. Cliquez ici pour voir le numéro complet.

Il était une fois une folle et terrible histoire d’amitié entre le pape du pop art des années 80 et l’enfant roi de l’underground. Entre la rue et la célébrité, il n’y a parfois qu’un pas. Mais entre l’amour fraternel et la haine, il peut aussi n’y avoir qu’un minuscule pas.

 

C’est l’histoire d’une rencontre entre deux artistes-peintres que tout oppose. L’un est mécène, vidéaste, peintre et producteur de musique. L’autre est à ses débuts un artiste de rue. Avant de devenir, à la fin du XXème siècle, un véritable prodige de la peinture, exposé dans toutes les galeries d’art de la Big Apple. Leur culture, leur entourage, leur enfance, leurs influences, leur style de vie, leur ethnie, tout les distinguait et faisait d’eux, a priori, deux personnalités incompatibles. Et pourtant. Comme on dit souvent, les opposés s’attirent. Et c’est bien cela qui a fait la force de leur union artistique et amicale.

 

Quel était donc le secret de cette liaison, presque invraisemblable ? On ne le saura jamais. Les deux savaient qu’ils deviendraient artistes, mais pas comment. Warhol a pris son destin en main, quant à Basquiat, c’est son destin qui l’a pris en main.

 

Nés de parents immigrés tous les deux, ils ont une enfance plutôt normale. Andy Warhol, de son vrai nom Andrew Warhola, est né à Pittsburgh (Pensylvannie) dans les folles années 20 de parents slovaques.  Issu d’une famille haïtienne et portoricaine, Jean-Michel Basquiat naît, lui, à Brooklyn dans les années 60. Ni bons, ni mauvais à l’école, ils cultivent tous les deux la même passion pour l’art, le dessin et la peinture. Se sentant peu valorisés pendant leur jeunesse, ils trouvent dans un simple objet, un compagnon de route qui les suivra tout au long de leur vie et jusqu’à leur mort : le pinceau.

 

“ Papa un jour, je serai célèbre”

 

Basquiat rêve de reconnaissance et de célébrité. Ne sachant pas quoi faire de sa vie, il erre dans les rues de New York, prend de la drogue, gribouille des cartes postales et peint sur des tee-shirts pour se faire un peu d’argent.

 

Après avoir terminé ses études, Andy Warhol arrive dans la Big Apple où il commence à se faire un nom en tant que dessinateur pour des magazines de mode tels que Glamour ou Vogue avant de mettre en place sa première exposition.

 

Le pragmatisme de Warhol se ressent à travers son travail. En 1962, à l’âge de 44 ans, il expose ses premières œuvres. À cette époque, Basquiat n’a que deux ans et ne sait pas encore que son avenir sera à la fois aussi sombre que les ténèbres et aussi éclatant que les touches de couleur qu’il apportera à ses peintures. Tout artiste adopte un nom d’emprunt, un alias, une signature qui devient une identité à part entière pour bon nombre d’entre eux. À ses débuts, Jean Michel Basquiat couvre les murs de New York d’une inscription : SAMO (pour Same Old Shit). Cela deviendra sa signature

 

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Photo à la Une:  ©Presse

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