A l’affiche d’un documentaire Arte, le plongeur apnéiste Jacques Mayol a marqué cette discipline. Sa physiologie hors norme et sa démarche quasi mystique lui ont valu de devenir le premier homme à franchir la barre des 100 mètres de profondeur en apnée.
Le terme « poisson d’avril » lui correspond à merveille. Né le 1er avril 1927, à Shanghai en Chine, le petit Jacques Mayol passe ses étés au Japon entouré de sa famille. Dès son plus jeune âge, l’enfant joue dans l’eau et appréhende la mer. Les « amas », les femmes de la mer en japonais, qui pêchent en apnée les huîtres et les coquillages, le fascinent. A 6 ans, Jacques Mayol apprend à plonger et poursuivra cette ambition abyssale tout au long de sa vie.
Né pour être dans l’eau
Au début de la seconde guerre mondiale, l’adolescent et ses proches s’installent à Marseille. Un Eldorado pour le jeune homme qui passe son temps dans les calanques. En 1948, Jacques Mayol, emmené par sa soif d’aventure, parcourt le monde. Après avoir visité le Maroc, la Suède, le Danemark ou encore le Canada, il s’installe, avec sa femme et ses deux enfants, à Miami, en Floride.
En travaillant au Seaquarium de la ville, il se rapproche du dauphin femelle Clown, avec qui il noue une relation très puissante. Un lien que Jacques Mayol explique par les caractéristiques communes entre l’homme et l’animal, notamment celle de retenir son souffle pour rester dans l’eau. C’est la révélation.
Jacques Mayol divorce en 1957 et part mener sa vie seul, séparé de sa famille.
L’aventurier de tous les records
En 1961, l’italien Enzo Maiorca fait trembler le monde de l’apnée en descendant à un peu plus de 50 mètres de profondeur. Un record tant sportif que scientifique, alors que les médecins et urgentistes étaient persuadés que sa cage thoracique serait écrasée par la pression.
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Photo à la Une : © « Jacques Mayol – L’homme dauphin »