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Presque 90 % du vignoble bordelais est contaminé par le mildiou, un champignon qui détruit le raisin. Le plus dur pour les vignerons ? Les assureurs n’indemniseront pas les dommages causés par cette bactérie invasive.
Le mildiou, cette épidémie causée par un champignon corrosif qui se développe principalement entre avril et juin puis à l’automne par temps humide et des températures comprises entre 17° et 20° est particulièrement virulente cet été en Gironde. Il faut dire que le climat très humide succédant à un épisode de chaleur orageuse a favorisé la propagation du champignon, ravageant les vignes bordelaises, presque en intégralité.
Ce pathogène qui provoque des tâches vertes pâles à brunes sur les exploitations est bien connu des viticulteurs.
Le problème ? Ces professionnels risquent de tout perdre dans la mesure où les assureurs s’appuient sur une réglementation ne permettant pas de prendre en compte l’excès d’eau, et exclut les maladies.
« Le contrat multirisque climatique ne couvre pas la perte de récolte liée au mildiou » a déclaré Franck Le Vallois, directeur général de la fédération des assureurs.
Depuis maintenant plusieurs semaines, viticulteurs, élus et organisations professionnelles réclament des aides de l’État et des assureurs, pour lutter contre ce fléau qui touche la région de Bordeaux, ainsi que le Gers, la Drôme et l’Yonne.
90 % des récoltes détruites en Gironde
Par ailleurs, les conditions générales de ce contrat d’assurance excluent les dommages causés par les maladies. Selon les premières données récoltées en Nouvelle Aquitaine sur 86 parcelles de référence « 90% des vignes sont touchées, à plus ou moins grande échelle » a déclaré la Chambre d’agriculture de Gironde. Et sur ces parcelles atteintes, 50 % des grappes sont malheureusement détruites.
Le merlot, cépage qui représente deux tiers de la surface de vignes du département, est extrêmement touché.
Un désastre qui n’arrive pas vraiment au bon moment, quand on sait que plus de 1 000 vignerons ont sollicité le plan d’urgence à l’arrachage des vignes pour faire face à la chute des ventes de vin.
Malgré le refus de faire un geste, Franck Le Vallois dit comprendre « la détresse des viticulteurs« , en indiquant que les « assureurs étaient prêts à participer à des travaux de réflexion pour trouver des solutions aux problèmes générés par le dérèglement climatique« .
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Presque 90 % du vignoble bordelais est contaminé par le mildiou, un champignon qui détruit le raisin. Le plus dur pour les vignerons ? Les assureurs n’indemniseront pas les dommages causés par cette bactérie invasive.
Le mildiou, cette épidémie causée par un champignon corrosif qui se développe principalement entre avril et juin puis à l’automne par temps humide et des températures comprises entre 17° et 20° est particulièrement virulente cet été en Gironde. Il faut dire que le climat très humide succédant à un épisode de chaleur orageuse a favorisé la propagation du champignon, ravageant les vignes bordelaises, presque en intégralité.
Ce pathogène qui provoque des tâches vertes pâles à brunes sur les exploitations est bien connu des viticulteurs.
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« Le contrat multirisque climatique ne couvre pas la perte de récolte liée au mildiou » a déclaré Franck Le Vallois, directeur général de la fédération des assureurs.
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90 % des récoltes détruites en Gironde
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Presque 90 % du vignoble bordelais est contaminé par le mildiou, un champignon qui détruit le raisin. Le plus dur pour les vignerons ? Les assureurs n’indemniseront pas les dommages causés par cette bactérie invasive.
Le mildiou, cette épidémie causée par un champignon corrosif qui se développe principalement entre avril et juin puis à l’automne par temps humide et des températures comprises entre 17° et 20° est particulièrement virulente cet été en Gironde. Il faut dire que le climat très humide succédant à un épisode de chaleur orageuse a favorisé la propagation du champignon, ravageant les vignes bordelaises, presque en intégralité.
Ce pathogène qui provoque des tâches vertes pâles à brunes sur les exploitations est bien connu des viticulteurs.
Le problème ? Ces professionnels risquent de tout perdre dans la mesure où les assureurs s’appuient sur une réglementation ne permettant pas de prendre en compte l’excès d’eau, et exclut les maladies.
« Le contrat multirisque climatique ne couvre pas la perte de récolte liée au mildiou » a déclaré Franck Le Vallois, directeur général de la fédération des assureurs.
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90 % des récoltes détruites en Gironde
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